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Vers la création de trois ateliers de fabrication numérique au Sénégal

mercredi 7 juin 2017

Innovation/Entreprenariat

Une réunion de lancement du projet « Labs Xalaat Defar » s’est tenue mercredi à Dakar, en vue de la création à Dakar, Thiès (ouest) et Saint-Louis (nord) de trois « fablabs », des ateliers de fabrication numérique chargés de former des ingénieurs et des techniciens.

Les promoteurs de cette initiative veulent s’ouvrir aux communautés des villes accueillant les écoles d’ingénieurs prévues pour abriter les « fablabs », l’Ecole polytechnique de Thiès, l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar et l’Institut polytechnique de Saint-Louis.

« Il s’agit, dans le cadre du projet ‘Labs Xalaat Defar’, de créer trois ‘fablabs’ dans trois écoles d’ingénieurs du Sénégal », celles déjà énumérées, a expliqué Gérard Krauss, le chef de ce projet.

Cet enseignant-chercheur français travaillant actuellement pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Sénégal définit « les fablabs » comme « des ateliers de fabrication numérique, qui sont constitués de machines, d’ordinateurs, d’un outillage et d’un matériel électronique ».

« Notre objectif, c’est la formation des ingénieurs et des techniciens [en fabrication numérique]. C’est aussi l’ouverture sur les communautés » d’accueil des ateliers, a ajouté M. Krauss lors de l’atelier national de lancement du projet.

Le professeur Olivier Sagna, représentant à l’atelier du directeur de la recherche au département de l’Enseignement supérieur, estime que « ce projet intègre la stratégie du ministère, qui a décidé, lors des concertations nationales sur le projet, de réorienter les enseignements vers les filières scientifiques ».

« Les ‘fablabs’ sont des structures où les étudiants vont aller faire de la pratique. Ce projet est le début d’un réseau plus vaste de ‘fablabs’ dans toutes les universités du pays. Ces ‘fablabs’ devront servir les communautés où ils sont implantés », a ajouté M. Sagna.

Ives Mahé, attaché de coopération universitaire à l’ambassade de France à Dakar, rappelle que le projet de création des ateliers de fabrication numérique au Sénégal a été « validé » depuis plus d’un an et demi par la partie sénégalaise.

Cette initiative « symbolise une nouvelle façon de travailler, en préfigurant des projets innovants », a-t-il souligné, ajoutant qu’« il s’agit de la création de ‘fablabs’ dont l’esprit est d’être ouvert à la société en créant un espace » d’échange « entre les étudiants, les acteurs économiques et les communautés » d’accueil des ateliers.

Le projet est financé avec 300.000 euros (environ 196,7 millions de francs CFA) de l’ambassade de France au Sénégal.

Il bénéficie d’un "complément de 60.000 euros (environ 39,3 millions de francs CFA) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce complément servira à l’acquisition du matériel avec lequel ce ministère sénégalais va travailler au projet.

L’atelier est également l’occasion, pour les participants, de réfléchir aux « statuts », à la « gouvernance », au « modèle économique » et à l’« animation » des futurs ateliers numériques.

Pour une meilleure compréhension de la notion de « fablab » chez ses collaborateurs, le chef du projet, Gérard Krauss, rappelle que « c’est un concept né dans les années 2000 » de la créativité d’un professeur de technologie estimant que ses étudiants passaient beaucoup de temps à concevoir des objets, sans jamais les fabriquer.

L’enseignant a ensuite réuni ses étudiants dans un espace où sont mis à leur disposition les outils nécessaires pouvant leur permettre de « prototyper » les objets qu’ils conçoivent.

« C’est, actuellement, un concept répandu », a ajouté M. Krauss, affirmant que plus de 500 « fablabs » ont été créés dans le monde à ce jour.

(Source : APS, 7 juin 2017)

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