OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Octobre 2017 > Vérone Mankou : « L’Afrique fonctionne à deux vitesses en matière de (…)

Vérone Mankou : « L’Afrique fonctionne à deux vitesses en matière de digitalisation »

lundi 2 octobre 2017

Portrait/Entretien

A l’issue de la 2ème édition de la conférence internationale, Africa convergence, à laquelle il a pris part en qualité de panéliste, Vérone Mankou livre, dans cette interview exclusive, ses impressions sur cette rencontre et parle d’une Afrique à deux vitesses en matière de digitalisation.

Vous aviez pris part, en tant que paneliste, à la 2ème conférence internationale Africa convergence. Que vous inspirez ces genres d’initiatives organisées en Afrique et par les Africains ?

En tant qu’entrepreneur, ces genres d’initiatives sont à encourager parce qu’elles nous permettent non seulement de sortir de nos bureaux ou milieux respectifs et rencontrer des gens qu’on aurait pu rencontrer, à l’instar de Mo Ibrahim, le ministre marocain de l’industrie et bien d’autres acteurs du développement du continent. Plus des rencontres, c’est aussi le lieu d’échanges d’expérience en vue de corriger, recadrer et parfaire certaines choses, mais surtout c’est une plate-forme pour lancer des messages à nos gouvernants et à tous ceux qui se dévouent pour l’émergence et le développement de l’Afrique.

Pour cette édition, l’objectif visé a été de réunir les communautés en vue de fédérer les énergies au service d’une ambition commune : l’émergence et le développement. Pensez-vous qu’il existe des facteurs qui bloquent cet idéal ?

Le seul facteur qui bloque, si on ose le dire, c’est que le continent fonctionne à deux vitesses : il y a des pays qui avancent vite et ceux qui font du sur-place où n’avancent pas du tout au rythme des autres. Ceci étant, on ne peut pas parler de fédéralisme en Afrique en matière de digitalisation quand on sait que les pays comme le Maroc, le Kenya, l’Île Maurice et le Rwanda sont aujourd’hui très avancés.

Pour atteindre ce but, il faut donc arriver tous au même niveau. Pour cela, certains pays qui ont compris très tôt les enjeux du digital et du numérique ont commencé à investir et former des talents plus tôt. D’autres par contre n’investissent pas assez et ne créent pas de cadre juridique ou législatif capable de faire avancer les choses au rythme des autres.

Est- ce qu’il y a absence des politiques cohérentes pour que les choses bougent et changent réellement en Afrique ?

Les politiques existent bel et bien à l’image de l’IUT en ce qui concerne le monde et l’UAT en Afrique qui disposent des feuilles de route et définissent la ligne directrice à suivre, mais seulement chaque Etat suit ou ne suit pas en fonction des priorités que chacun se fixe. A ce pays, je l’invite à comprendre que le numérique de nos jours est aussi important au même titre que l’éducation, la santé et bien d’autres domaines d’activités ; certes peut-être pas au même niveau mai son apport contribue au développement humain pour un pays.

Vous aviez exposé sur un panel portant sur « Parlez-vous 2.0 », un concept encore intégré dans le mental des Congolais et même d’un plus grand nombre d’Africains. Quel peut être son apport dans le développement de nos économies ?

La digitalisation est de nos jours l’arme la plus puissante pour lutter contre les fléaux de la corruption, la lenteur administrative et de la contre-performance. Grâce au digital tout est réactif, car sous d’autres cieux, les déclarations d’importation et d’exportation, le paiement de certaines taxes administratives se fait via Internet. Ce qui permet une meilleure gestion des fonds et un gain en temps.

De nous jours nous parlons de e-business, de e-commerce, mais l’on se demande si nos Etats sont réellement outillés, non ! Car nous assistons à une Afrique à deux vitesses à savoir : celle qui comprend mieux les enjeux de la digitalisation d’une part et celle qui traîne le pas.

Pour relativiser, le retard constaté dans certains pays, n’est pas toujours dû par l’absence d’initiatives privées, mais aussi du fait d’absence de soutien et donc de financements susceptibles d’appuyer le secteur du numérique. C’est pour dire que le Congo existe sur ce plan et dispose des atouts, d’hommes et de talents qui peuvent émerger, pourvu que les financements s’en suivent.

On a senti un grand intérêt de ce que vous représentez au niveau africain. Qu’est finalement devenue votre initiative et bien en attendu le « Bantu hub » que vous aviez lancé au Congo ?

Avec le « Bantu hub », nous avions un rêve simple, à savoir faire en sorte que plusieurs jeunes émergent et faire en sorte qu’il y ait d’autres VMK naissent au Congo. Sur ce point, nous nous sommes battus seuls à les fédérer, sur fonds propres, car nous n’avions bénéficier d’aucun soutien. Aujourd’hui, nous le faisons moins parce que la situation économico-financière ne nous permet pas de mobiliser les fonds privés pour ce projet.

Toutefois, nous avions enregistré quelques succès au niveau de ces jeunes qui, grâce au projet ont bénéficié des prix, notamment celui qui a remporté le premier Prix du start-up per de Total et bien d’autres qui ont pu lever des fonds.

VMK reste une entreprise pionnière dans le domaine, même si d’aucuns estiment qu’elle n’a pas été assez aidée et accompagnée, nous sommes fiers de ce que nous avions accompli dans un climat qui nous était pas favorable. Au regard de la situation actuelle, il est donc difficile de trouver de gros financements, mais continuons à croire, car nous l’avions fait non pas seulement pour l’argent, mais surtout par passion.

Après votre participation à cette conférence, aviez-vous un rêve ?

Le rêve qu’on peut avoir après une telle rencontre de portée internationale, est de croire en ce que l’on fait. D’être passionné et de continuer à se battre pour pouvoir réaliser ce que les autres ont pu faire.

Guy-Gervais Kitina

(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 2 octobre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4253/4821 Régulation des télécoms
  • 346/4821 Télécentres/Cybercentres
  • 3115/4821 Economie numérique
  • 1626/4821 Politique nationale
  • 4821/4821 Fintech
  • 537/4821 Noms de domaine
  • 1689/4821 Produits et services
  • 1472/4821 Faits divers/Contentieux
  • 724/4821 Nouveau site web
  • 4638/4821 Infrastructures
  • 1633/4821 TIC pour l’éducation
  • 182/4821 Recherche
  • 241/4821 Projet
  • 2997/4821 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1731/4821 Sonatel/Orange
  • 1568/4821 Licences de télécommunications
  • 263/4821 Sudatel/Expresso
  • 950/4821 Régulation des médias
  • 1252/4821 Applications
  • 1012/4821 Mouvements sociaux
  • 1540/4821 Données personnelles
  • 143/4821 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4821 Mouvement consumériste
  • 358/4821 Médias
  • 641/4821 Appels internationaux entrants
  • 1608/4821 Formation
  • 93/4821 Logiciel libre
  • 1853/4821 Politiques africaines
  • 952/4821 Fiscalité
  • 166/4821 Art et culture
  • 570/4821 Genre
  • 1513/4821 Point de vue
  • 1004/4821 Commerce électronique
  • 1439/4821 Manifestation
  • 311/4821 Presse en ligne
  • 123/4821 Piratage
  • 204/4821 Téléservices
  • 914/4821 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4821 Environnement/Santé
  • 318/4821 Législation/Réglementation
  • 334/4821 Gouvernance
  • 1700/4821 Portrait/Entretien
  • 143/4821 Radio
  • 687/4821 TIC pour la santé
  • 265/4821 Propriété intellectuelle
  • 58/4821 Langues/Localisation
  • 1029/4821 Médias/Réseaux sociaux
  • 2017/4821 Téléphonie
  • 190/4821 Désengagement de l’Etat
  • 975/4821 Internet
  • 115/4821 Collectivités locales
  • 380/4821 Dédouanement électronique
  • 1020/4821 Usages et comportements
  • 1024/4821 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4821 Audiovisuel
  • 2924/4821 Transformation digitale
  • 382/4821 Affaire Global Voice
  • 152/4821 Géomatique/Géolocalisation
  • 324/4821 Service universel
  • 660/4821 Sentel/Tigo
  • 174/4821 Vie politique
  • 1490/4821 Distinction/Nomination
  • 34/4821 Handicapés
  • 702/4821 Enseignement à distance
  • 692/4821 Contenus numériques
  • 585/4821 Gestion de l’ARTP
  • 178/4821 Radios communautaires
  • 1699/4821 Qualité de service
  • 425/4821 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4821 SMSI
  • 449/4821 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2626/4821 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4821 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4821 Internet des objets
  • 170/4821 Free Sénégal
  • 419/4821 Intelligence artificielle
  • 195/4821 Editorial
  • 22/4821 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous