OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2013 > Utiliser les TIC pour créer des emplois, moderniser l’administration et (…)

Utiliser les TIC pour créer des emplois, moderniser l’administration et favoriser l’émergence

jeudi 31 janvier 2013

Editorial

Le Sénégal dispose depuis plus d’une dizaine d’années d’un réseau national IP, reposant sur des boucles en fibre optique desservant les principales régions du territoire national, qui est relié au réseau mondial des câbles sous-marins (SAT3/SAFE, ACE, Atlantis, etc.). Il abrite l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) et au cours des dernières années, aux filières de haut niveau en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC), existant dans les universités publiques, sont venus s’ajouter nombre de formations proposées par des établissements privés. Les trois opérateurs de télécommunication (Orange, Tigo et Expresso) comptent officiellement plus de dix millions d’abonnés à la téléphonie cellulaire et offrent des accès Internet, utilisant les technologies xDSL et 3G, qui couvrent la majeure partie du pays. Depuis l’avènement d’Internet, moult professions de foi ont été faites par les autorités publiques sur la nécessité de faire entrer le Sénégal dans la société de l’information. Tout récemment, le gouvernement a d’ailleurs décidé de se lancer dans l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique. Cependant, à y regarder de plus près, hormis la banalisation du téléphone portable, qui génère d’énormes revenus dont bénéficient principalement les opérateurs, rien n’indique qu’il existe une véritable volonté politique de tirer profit du formidable potentiel offert par les TIC qui sont pourtant au cœur des problématiques liées à la mondialisation. Exception faite de la Douane, qui est passée au dédouanement électronique, l’administration est enlisée dans la routine avec pour conséquence la mise en œuvre de procédures surannées, inefficientes et chronophages. Sur un autre plan, la mauvaise gestion du système éducatif engendre des troubles à répétition qui affaiblissent la qualité des formations, dévaluent le niveau des diplômes et fabriquent à la chaine des escouades de chômeurs qui constituent autant de foyers de tension susceptibles d’embrasser le pays à tout moment. Dans ces conditions, qu’attendons-nous pour suivre les pas des pays qui ont compris que l’émergence économique passe inéluctablement par l’utilisation intensive des TIC ? En termes de création d’emplois, depuis la disparition des télécentres, suite au développement de la téléphonie mobile, aucune alternative crédible n’a été mise en œuvre pour donner les moyens aux milliers de diplômés en TIC d’exercer leur expertise et de faire éclore leurs talents. Les rares sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) qui tentent de se faire une place sur un marché national peu développé sont livrées à elles-mêmes voire disqualifiées face aux entreprises du Nord qui trustent les marchés publics portant souvent sur des sommes considérables. Or, de nombreux emplois peuvent être créés à travers le développement d’applications, l’infogérance, l’infographie, la création de contenus numériques, la formation à distance ou encore l’accès aux services publics. Ce dernier aspect pose la question cruciale de la dématérialisation des procédures administratives qui ne peut se réaliser que de manière volontariste, en mettant en place un dispositif facilitant l’accès distant, par les citoyens comme par les entreprises, à des informations pratiques voire à l’exécution de formalités administratives ne nécessitant pas la présence physique des intéressés. Sa mise en œuvre doit cependant être décidée et pilotée au plus haut sommet de l’Etat et s’accompagner, en partenariat avec les collectivités locales, de la création de milliers de centres d’accès proposant des e-services qui donneront un second souffle aux cybercafés. Ces centres agréés permettront aux personnes physiques ou morales d’accéder à des procédures dématérialisées telles que l’obtention d’actes d’état civil, l’acquittement d’impôts et taxes ou encore le paiement de factures émises par les sociétés concessionnaires de services publics (eau, électricité, téléphone). Des spécialistes en économie, finance, droit, etc., pourraient y fournir des services pour les PME/PMI comme pour les citoyens et des entreprises chargées de la logistique interagir avec ces structures pour livrer tout produit physique aussi bien à l’échelle nationale qu’à l’étranger. Bref la liste des services possibles est illimitée et l’exploitation judicieuse des TIC peut devenir un pourvoyeur net d’emplois qualifiés, doter notre pays d’une administration moderne, transparente, efficace et proche des citoyens et surtout contribuer à l’émergence.

Amadou Top
Secrétaire général

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2224 Régulation des télécoms
  • 175/2224 Télécentres/Cybercentres
  • 1542/2224 Economie numérique
  • 831/2224 Politique nationale
  • 2224/2224 Fintech
  • 252/2224 Noms de domaine
  • 815/2224 Produits et services
  • 694/2224 Faits divers/Contentieux
  • 367/2224 Nouveau site web
  • 2145/2224 Infrastructures
  • 792/2224 TIC pour l’éducation
  • 100/2224 Recherche
  • 121/2224 Projet
  • 1392/2224 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2224 Sonatel/Orange
  • 774/2224 Licences de télécommunications
  • 132/2224 Sudatel/Expresso
  • 465/2224 Régulation des médias
  • 599/2224 Applications
  • 494/2224 Mouvements sociaux
  • 775/2224 Données personnelles
  • 63/2224 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2224 Mouvement consumériste
  • 179/2224 Médias
  • 322/2224 Appels internationaux entrants
  • 692/2224 Formation
  • 48/2224 Logiciel libre
  • 840/2224 Politiques africaines
  • 407/2224 Fiscalité
  • 83/2224 Art et culture
  • 284/2224 Genre
  • 705/2224 Point de vue
  • 485/2224 Commerce électronique
  • 703/2224 Manifestation
  • 156/2224 Presse en ligne
  • 63/2224 Piratage
  • 102/2224 Téléservices
  • 420/2224 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2224 Environnement/Santé
  • 155/2224 Législation/Réglementation
  • 167/2224 Gouvernance
  • 820/2224 Portrait/Entretien
  • 72/2224 Radio
  • 337/2224 TIC pour la santé
  • 133/2224 Propriété intellectuelle
  • 29/2224 Langues/Localisation
  • 510/2224 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2224 Téléphonie
  • 95/2224 Désengagement de l’Etat
  • 484/2224 Internet
  • 57/2224 Collectivités locales
  • 188/2224 Dédouanement électronique
  • 498/2224 Usages et comportements
  • 512/2224 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2224 Audiovisuel
  • 1353/2224 Transformation digitale
  • 192/2224 Affaire Global Voice
  • 75/2224 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2224 Service universel
  • 331/2224 Sentel/Tigo
  • 87/2224 Vie politique
  • 726/2224 Distinction/Nomination
  • 17/2224 Handicapés
  • 337/2224 Enseignement à distance
  • 319/2224 Contenus numériques
  • 294/2224 Gestion de l’ARTP
  • 89/2224 Radios communautaires
  • 801/2224 Qualité de service
  • 212/2224 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2224 SMSI
  • 224/2224 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2224 Innovation/Entreprenariat
  • 658/2224 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2224 Internet des objets
  • 86/2224 Free Sénégal
  • 163/2224 Intelligence artificielle
  • 100/2224 Editorial
  • 20/2224 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous