OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Mai 2017 > Une nouvelle étape pour l’Afrique numérique

Une nouvelle étape pour l’Afrique numérique

mardi 23 mai 2017

Infrastructures

Ce 19 mai 2017, un petit événement a eu lieu dans l’histoire de l’Afrique numérique.

Microsoft s’installe en Afrique

Un des 5 GAFAMs (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), en l’occurrence le dernier nommé, vient d’annoncer la construction prochaine de 2 Data Centers en Afrique du Sud.

Même si une autre entreprise prestigieuse et toujours aussi visionnaire, IBM, avait ouvert la voie en 2016, également en Afrique du Sud, il s’agit assurément d’un nouveau verrou qui vient de sauter dans le développement numérique du continent.

Et sur la carte des Data Centers Microsoft, on aperçoit enfin 2 points sur un continent qui était jusque-là totalement vide.

Ne boudons pas notre plaisir !

Avec 17 % de la population mondiale, l’Afrique possède à ce jour moins de 1% des Data Centers.

Le fait qu’un représentant d’un des 5 leaders emblématiques de l’industrie digitale ait décidé de s’implanter est un évènement d’une grande portée symbolique.

Pourquoi cela est-il important pour les africains ?

Dans un précédent article, j’expliquais que l’Afrique sera peut-être le futur géant numérique.

Grace à son dynamisme démographique et à une « reverse innovation » teintée de méthode « Jugaad », on peut croire au développement d’une industrie informatique africaine, qui sera un des relais économique de ce continent.

Or, à ce jour, si les réseaux sous-marins amènent le débit nécessaire sur les zones côtières, et si certains pays non côtiers font des efforts remarquables pour acheminer jusque dans leur territoire des infrastructures réseaux par voie terrestre, il s’agit uniquement de la première brique de la digitalisation de l’Afrique. Certes, il est déjà révolutionnaire de penser qu’un enfant du Mali en 2017 a désormais potentiellement accès à la même connaissance qu’un enfant américain, et cela donne un formidable message d’espoir sur l’éducation des populations.

Mais à ce stade, une très grande partie de la production informatique consommée sur le territoire africain provient de l’extérieur.

Il manque en effet la deuxième infrastructure majeure, les centres informatiques, qui permettront de développer une industrie numérique locale.

Pourquoi ces géants informatiques vont s’implanter sur le continent africain ?
Pour les clients de Microsoft basés en Afrique, le principal bénéfice de cette installation sur le continent est la diminution de la latence, qui se traduira par de meilleures performances des applications. Si l’on veut donner de plus en plus de services informatiques, avec une bonne « experience » utilisateur, les centièmes de secondes qui seront nécessaires pour traverser les océans seront rédhibitoires.

Le deuxième intérêt sera le respect de la souveraineté des données. Même si l’Afrique est pour le moment moins contraignante sur ce sujet que l’Europe, on a vu comment le vieux continent, échaudé par la violation du « Safe Harbor » en vertu du Patriot Act (qui autorise, entre autres, l’accès des services de sécurité américains aux données stockées sur les serveurs hébergés aux USA) a interdit le 6 octobre 2015 toute localisation de données privées de citoyens européens en dehors de son territoire.

Cette installation en Afrique donne donc à Microsoft une longueur d’avance face à ses principaux rivaux Google et Amazon Web Services (AWS). Nul doute que ces derniers ne vont pas rester inactifs.

Quelles seront les prochaines étapes ?

Les freins qui subsistent résident principalement dans le déficit de confiance des grands acteurs informatiques à venir stocker leurs données sur le sol africain. L’instabilité politique ou l’absence de cadre législatif sur la protection des données peuvent effectivement faire reculer les décisions d’investissement.

L’industrie numérique étant majoritairement de culture anglo-saxonne (les 5 GAFAMs sont d’ailleurs tous américains), il y a fort à parier que les premières destinations regardées seront les pays d’Afrique anglophones.

L’Afrique du Sud, avec ses 55 millions d’habitants, son PIB de 7000 $/habitant et sa relative stabilité est logiquement la première destination de référence. La zone East Africa et le Nigeria devraient suivre.

L’Afrique francophone, avec un peu moins d’un tiers de la population du continent, va également attirer les investissements. C’est déjà le cas au Maroc ou en Tunisie, la zone UEMOA devrait rapidement emboîter le pas, grâce à son dynamisme économique et démographique.

C’est la raison pour laquelle avec Cap DC, nous avons créé une fédération d’ingénieries locales en Afrique, spécialisées dans la conception et réalisation de Data Centers.

Olivier Labbe

(Source : LinkedIn, 23 mai 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2059/2231 Régulation des télécoms
  • 173/2231 Télécentres/Cybercentres
  • 1558/2231 Economie numérique
  • 799/2231 Politique nationale
  • 2231/2231 Fintech
  • 253/2231 Noms de domaine
  • 817/2231 Produits et services
  • 694/2231 Faits divers/Contentieux
  • 362/2231 Nouveau site web
  • 2167/2231 Infrastructures
  • 807/2231 TIC pour l’éducation
  • 91/2231 Recherche
  • 121/2231 Projet
  • 1441/2231 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 869/2231 Sonatel/Orange
  • 781/2231 Licences de télécommunications
  • 132/2231 Sudatel/Expresso
  • 462/2231 Régulation des médias
  • 608/2231 Applications
  • 507/2231 Mouvements sociaux
  • 767/2231 Données personnelles
  • 60/2231 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2231 Mouvement consumériste
  • 179/2231 Médias
  • 321/2231 Appels internationaux entrants
  • 749/2231 Formation
  • 45/2231 Logiciel libre
  • 852/2231 Politiques africaines
  • 409/2231 Fiscalité
  • 83/2231 Art et culture
  • 284/2231 Genre
  • 812/2231 Point de vue
  • 482/2231 Commerce électronique
  • 708/2231 Manifestation
  • 156/2231 Presse en ligne
  • 62/2231 Piratage
  • 102/2231 Téléservices
  • 422/2231 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2231 Environnement/Santé
  • 159/2231 Législation/Réglementation
  • 168/2231 Gouvernance
  • 834/2231 Portrait/Entretien
  • 72/2231 Radio
  • 343/2231 TIC pour la santé
  • 133/2231 Propriété intellectuelle
  • 29/2231 Langues/Localisation
  • 504/2231 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2231 Téléphonie
  • 95/2231 Désengagement de l’Etat
  • 487/2231 Internet
  • 57/2231 Collectivités locales
  • 204/2231 Dédouanement électronique
  • 511/2231 Usages et comportements
  • 512/2231 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2231 Audiovisuel
  • 1371/2231 Transformation digitale
  • 192/2231 Affaire Global Voice
  • 75/2231 Géomatique/Géolocalisation
  • 158/2231 Service universel
  • 330/2231 Sentel/Tigo
  • 87/2231 Vie politique
  • 744/2231 Distinction/Nomination
  • 17/2231 Handicapés
  • 338/2231 Enseignement à distance
  • 336/2231 Contenus numériques
  • 292/2231 Gestion de l’ARTP
  • 89/2231 Radios communautaires
  • 826/2231 Qualité de service
  • 212/2231 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2231 SMSI
  • 224/2231 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1281/2231 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2231 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2231 Internet des objets
  • 85/2231 Free Sénégal
  • 175/2231 Intelligence artificielle
  • 97/2231 Editorial
  • 11/2231 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous