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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Mars 2017 > Télécoms : le sud africain MTN dans la tourmente ?

Télécoms : le sud africain MTN dans la tourmente ?

jeudi 2 mars 2017

Economie numérique

Alors que le secteur des télécoms en Afrique reste parmi les plus dynamiques au Monde, le géant sud africain MTN semble connaitre de lourdes difficultés. Malgré avoir gagné des parts de marchés dans de nombreux pays où il est présent, le groupe affiche une perte de 199,5 millions de dollars à fin 2016 principalement à la conjoncture économique dans ses plus grands marchés ainsi que la massive amende qu’il a subi au Nigéria. Explications.

Alors que le boom du secteur des Télécoms se poursuit, avec de bons résultats financiers pour de nombreux opérateurs sur le continent comme l’Emitari Etissalat ou encore Maroc Télécom, le groupe sud-africain MTN semble trouver du mal à tirer son épingle du jeu, en 2016 du moins. L’opérateur vient d’annoncer sa première perte, pour le compte de l’année fiscale en 2016, en raison des répercussions continues d’une amende réglementaire massive au Nigéria, ainsi que des pertes de change et de la boiteuse croissance économique dans de nombreux pays où il est implanté.

Le géant a enregistré une perte de 2,61 milliards de rands, soit près de 199,5 millions de dollars à fin 2016. Pourtant, une année avant, ses bénéfices se chiffraient à 20,2 milliards de rands, soit plus de 1,5 milliards de dollars. Selon la communication financière de l’opérateur actif dans 23 pays dont 17 africains, « 2016 a été l’année la plus difficile dans l’histoire de la compagnie depuis 22 ans, à cause d’importants défis réglementaires, macro-économiques et politiques rencontrés dans nos régions ». Avant de se manifester sur le bilan annuel de l’entreprise, ces défis dont parle MTN avaient été ressenti par le marché. Les actions de MTN échangés à la Bourse de Johannesburg, étaient en baisse de 7,3% à fin 2016 et de 15% au cours des 12 derniers mois. Beaucoup trouvent que cette faible rentabilité est incohérente à la (relativement) bonne performance opérationnelle du groupe.

Que s’est-il donc passé ?

La première année de perte du géant sud-africain trouve ses sources dans la faible croissance au Nigéria et en Afrique du Sud. Etant les premiers marchés du groupe, les deux pays ont traversé une difficile année qui a contribué à une dévalorisation des monnaies, mais aussi à un affaiblissement du pouvoir d’achat des consommateurs. Parallèlement, le groupe a souffert d’une hyperinflation et de déficiences au Sud-Soudan, ainsi que des pertes de ses filiales opérantes dans le marché d’Internet et gestionnaires d’infrastructures télécoms.

Mais dans le détail, la performance opérationnelle du groupe n’a pas été si mauvaise que ça. Le chiffre d’affaires s’est stabilisé en marquant une amélioration de 0,6%, atteignant ainsi 147,92 milliards de rands. Quant au nombre total d’abonnés, il a augmenté de 3,3% ramenant la base de sa clientèle à 240,4 millions sur les 23 marchés de MTN. Les revenus de la data, de leur part, ont progressé de 20% d’une année sur l’autre, grâce à l’investissement dans le réseau, en particulier en Afrique du Sud et au Nigeria. MTN a même réussi à rapatrier 6,3 milliards de rands de ses opérations en Iran.

Lourde sanction au Nigéria...

Toutefois, la société a subi de lourds dégâts financiers relatifs à une amende massive qu’il a dû payer au Nigeria. Rappelons qu’en octobre 2015, la Commission nigériane des communications a infligé une amende de 5,2 milliards de dollars à la filiale nigériane de MTN. La cause : l’opérateur n’avait pas respecté la deadline pour désactiver plus de 5 millions de cartes SIM non identifiées. Une règle imposée par le régime de Buhari dans le but d’intercepter les communications des groupes terroristes sur son territoire. Après de difficiles négociations, l’entreprise a accepté en juin 2016, de payer une amende de 330 milliards de naira, soit 1,67 milliard de dollars, sur trois ans.

Mehdi Lahdidi

(Source : La Tribune Afrique, 2 mars 2017)

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