OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Novembre 2017 > Stéphane Richard, président directeur général d’Orange : « Sonatel joue un (…)

Stéphane Richard, président directeur général d’Orange : « Sonatel joue un rôle majeur dans le Groupe Orange »

lundi 27 novembre 2017

Portrait/Entretien

Le président directeur général de Orange, Stéphane Richard qui était au Sénégal, évoque, dans cet entretien, le partenariat entre son groupe et Sonatel. Il soutient que cette société, qui est la quatrième entité de Orange par la taille, est une entreprise qui réussit bien et sur laquelle il dit vouloir s’appuyer pour le développement du groupe en Afrique.

Qu’est-ce cela vous fait de partager l’expérience d’une maison fibrée à Dakar ?

La maison fibrée est une première au Sénégal. La fibre optique, c’est une nouvelle technologie des télécommunications fixes. C’est un fil en verre par lequel on peut acheminer un volume quasi illimité de données. En soi, la technologie n’est pas récente. La première liaison de fibre optique a été faite dans un laboratoire du groupe en France il y a quarante ans. C’est formidable qu’on propose, aujourd’hui, cette technologie au Sénégal pour le raccordement Internet aux entreprises d’abord qui ont besoin d’avoir une qualité de service et une connexion haut débit et aux particuliers ensuite. Dans une maison, la fibre transforme tous les usages en permettant d’avoir, par exemple, plus de dix écrans connectés avec une qualité de service sur tous les écrans. Elle permet également d’avoir accès à tous les contenus audiovisuels instantanément avec une parfaite qualité ultra et haute définition. Le fait d’avoir une fibre optique à la maison change la vie. C’est une possibilité de télécharger instantanément des fichiers lourds en très grande capacité, c’est-à-dire en large bande. Et Orange maîtrise bien cette technologie. Le groupe déploie beaucoup de fibre optique en Europe. Il a raccordé quasiment 25 millions de foyers à la fibre en Europe notamment en France, en Espagne. On est très heureux que Sonatel et Orange amènent la fibre optique en Afrique, précisément à Dakar. Notre mission, c’est d’apporter le meilleur de la connectivité à tous nos clients sur le réseau mobile. Orange et Sonatel sont leaders sur la 4 G et maintenant sur le fixe avec la fibre optique.

Qu’est-ce qui vous a poussé à ouvrir une école de codage gratuite à Dakar ?

Dans le monde digital, il y a de nouveaux métiers qui sont essentiels pour les entreprises et les économies pour que celles-ci puissent tirer le meilleur du digital. Le monde du travail va changer fondamentalement. Dans dix ans, la moitié des métiers qui seront créés n’existent pas aujourd’hui. Il va y avoir une transformation énorme des économies partout dans le monde y compris en Afrique. Le Sénégal doit se préparer dès maintenant à cette révolution des compétences. Sonatel, pour son fonctionnement, a besoin de ces compétences. Elles sont nombreuses et elles commencent par le codage qui permet d’écrire le monde dans le digital en inventant les applications et programmes qui vont permettre d’offrir tous les services digitaux du futur dans tous les domaines. Le codage est une compétence de base dans le domaine numérique. Nous avons besoin de plus de codeurs pour les entreprises, le Sénégal et le monde. Ce qui justifie le lancement de cette école qui est gratuite. La première promotion compte 50 jeunes et ils pourront valoriser leurs compétences à Sonatel ou ailleurs. Il y avait 12 000 candidatures et nous avons décidé de doubler l’effectif de l’école de codage en présentiel et de lancer une formation en ligne accessible à tout le monde.

Avec 42 %, Orange est le premier actionnaire de Sonatel. Que représente ce groupe pour vous ?

Le groupe Orange est le partenaire stratégique de Sonatel. Il est un partenaire stable de long terme et respectueux du partenariat. Sonatel qui fait partie intégrante du groupe a un statut particulier. Elle n’est pas une filiale de Orange. Néanmoins, les cadres de Sonatel participent aux réunions du groupe et sont totalement intégrés dans la marche de Orange. Sonatel est la principale tête de pont en Afrique. Par la taille, elle est la quatrième entité du groupe derrière la France, l’Espagne et la Pologne sur 30 pays. En Afrique, elle joue aussi un rôle régional (la société est présente au Mali, en République de Guinée, en Guinée Bissau et en Sierra Léone). C’est un nœud important en Afrique de notre présence en Afrique. Nous voulons nous appuyer sur elle pour nous développer dans cette partie de l’Afrique parce que Sonatel dispose de toutes les compétences pour le faire. La meilleure illustration, c’est quand nous avons voulu reprendre une opération en Sierra Léone, le travail a été confié à Sonatel. Elle joue un rôle majeur dans le groupe avec un statut particulier que nous respectons. De plus, Sonatel est une entreprise qui réussit bien.

Comment Orange compte-t-il accompagner la croissance de Sonatel dans la sous-région ?

Sonatel est déjà un grand groupe bien géré. Son principal actionnaire, Orange, agit de façon avisée dans le cadre du partenariat qui le lie avec l’Etat du Sénégal. Sonatel est autonome et n’a pas besoin du support financier de Orange. Elle a des comptes qui lui permettent de se développer comme elle l’entend. Le groupe Orange doit l’accompagner dans deux domaines : la révolution technologique et la formation des compétences. Nous souhaitons également nous appuyer sur Sonatel pour notre développement régional en Afrique. C’est une attente légitime parce que beaucoup de choses peuvent être faites.

Dans la digitalisation de l’Afrique, il y a d’autres acteurs. Comment voyez-vous ce positionnement ?

La digitalisation de l’Afrique est une immense opportunité pour de nombreux acteurs et il y a de la place pour tout le monde. Toutefois, les premiers acteurs de la digitalisation doivent être les entrepreneurs africains à travers les innovations, les startups. Orange a vocation à les repérer et à les accompagner. Après, il y a des acteurs plus importants du numérique tels Gafa ou Gafam (Ndr : acronyme constitué des géants les plus connus Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) qui s’intéressent à l’Afrique considérée comme l’avenir du monde en terme de croissance et de démographie sans avoir les bonnes clés pour être au plus près des populations et des usages même s’ils ont beaucoup apporté en Afrique. Vis-à-vis d’eux, nous sommes dans des partenariats avec Facebook ou Google tout en étant vigilants sur le fait que certains services qu’ils peuvent proposer peuvent représenter des risques notamment par la fraude qui viennent menacer le modèle économique des opérateurs et affaiblir leurs capacités d’investissement. Il ne faut pas perdre de vue que les premiers acteurs de la digitalisation sont les opérateurs qui ont vocation à déployer les réseaux qui vont permettre le déploiement de cette technologie. Celle-ci suppose des infrastructures qui permettent à tout le reste de l’écosystème de grandir y compris les grands acteurs d’Internet et les startups. Les opérateurs sont le socle, le système nerveux de la digitalisation et sont des pôles vers lesquels doivent converger les startups et les grands acteurs qui passent par eux pour déployer leurs services.

Dans la stratégie Sénégal numérique 2025, quel rôle compte jouer Orange via Sonatel ?

Nous comptons y jouer un rôle très important en poursuivant nos investissements pour déployer les infrastructures nécessaires. Sonatel a construit le plus grand data center de la région au Sénégal. C’est un équipement clé dans le digital. Nous voulons également rendre ces nouveaux services accessibles au plus grand nombre. Cela suppose des efforts sur les prix et la compétitivité de nos offres. C’était une forte attente des autorités bien prise en compte par Sonatel. Elle a pris des mesures fortes dans ce sens et nous envisageons de baisser nos prix pour rendre nos services accessibles au plus grand nombre. La stratégie Sénégal numérique 2025 pour le volet numérique est un projet pertinent et capital pour le pays. Nous nous voyons comme une locomotive et un contributeur essentiel à ce projet.

Propos recueillis par Mamadou Guèye

(Source : Le Soleil, 27 novembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2537/2767 Régulation des télécoms
  • 242/2767 Télécentres/Cybercentres
  • 1851/2767 Economie numérique
  • 963/2767 Politique nationale
  • 2767/2767 Fintech
  • 335/2767 Noms de domaine
  • 1000/2767 Produits et services
  • 856/2767 Faits divers/Contentieux
  • 433/2767 Nouveau site web
  • 2727/2767 Infrastructures
  • 982/2767 TIC pour l’éducation
  • 124/2767 Recherche
  • 159/2767 Projet
  • 1717/2767 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1042/2767 Sonatel/Orange
  • 898/2767 Licences de télécommunications
  • 172/2767 Sudatel/Expresso
  • 596/2767 Régulation des médias
  • 766/2767 Applications
  • 618/2767 Mouvements sociaux
  • 932/2767 Données personnelles
  • 65/2767 Big Data/Données ouvertes
  • 355/2767 Mouvement consumériste
  • 236/2767 Médias
  • 368/2767 Appels internationaux entrants
  • 878/2767 Formation
  • 74/2767 Logiciel libre
  • 1059/2767 Politiques africaines
  • 538/2767 Fiscalité
  • 110/2767 Art et culture
  • 348/2767 Genre
  • 907/2767 Point de vue
  • 663/2767 Commerce électronique
  • 908/2767 Manifestation
  • 185/2767 Presse en ligne
  • 70/2767 Piratage
  • 136/2767 Téléservices
  • 557/2767 Biométrie/Identité numérique
  • 197/2767 Environnement/Santé
  • 234/2767 Législation/Réglementation
  • 224/2767 Gouvernance
  • 1023/2767 Portrait/Entretien
  • 96/2767 Radio
  • 395/2767 TIC pour la santé
  • 187/2767 Propriété intellectuelle
  • 31/2767 Langues/Localisation
  • 608/2767 Médias/Réseaux sociaux
  • 1170/2767 Téléphonie
  • 131/2767 Désengagement de l’Etat
  • 597/2767 Internet
  • 83/2767 Collectivités locales
  • 226/2767 Dédouanement électronique
  • 636/2767 Usages et comportements
  • 640/2767 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 340/2767 Audiovisuel
  • 1666/2767 Transformation digitale
  • 264/2767 Affaire Global Voice
  • 86/2767 Géomatique/Géolocalisation
  • 200/2767 Service universel
  • 400/2767 Sentel/Tigo
  • 119/2767 Vie politique
  • 900/2767 Distinction/Nomination
  • 17/2767 Handicapés
  • 398/2767 Enseignement à distance
  • 406/2767 Contenus numériques
  • 367/2767 Gestion de l’ARTP
  • 105/2767 Radios communautaires
  • 971/2767 Qualité de service
  • 279/2767 Privatisation/Libéralisation
  • 84/2767 SMSI
  • 299/2767 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1533/2767 Innovation/Entreprenariat
  • 772/2767 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 31/2767 Internet des objets
  • 87/2767 Free Sénégal
  • 223/2767 Intelligence artificielle
  • 129/2767 Editorial
  • 11/2767 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous