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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Mars 2017 > Sénégal-Orange : 905 milliards de chiffre d’affaires pour une qualité de (…)

Sénégal-Orange : 905 milliards de chiffre d’affaires pour une qualité de services exécrable

lundi 27 mars 2017

Qualité de service

Depuis quelques mois, la qualité de la connexion internet d’Orange Sénégal laisse énormément à désirer. Elle est aux antipodes de ce qu’on aurait pu espérer. Par moment, il faut bien se l’avouer, elle est si exécrable, qu’elle irrite au plus haut point.

Pour s’en rendre compte, il suffit de lire les messages laissés par certains abonnés sur la page Facebook d’Orange Sénégal. En effet, des centaines d’abonnés se plaignent d’avoir une connexion internet extrêmement lente.

Fait curieux lorsque l’on sait Orange Sénégal est certainement l’entreprise la plus performante et la plus compétitive de la sous-région. L’entreprise sénégalaise s’est toujours distinguée positivement en innovant sans cesse et en offrant des services d’une qualité irréprochable.

Il y a encore quelque temps, Orange permettait à ses abonnés de surfer allègrement à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Que ce soit pour les appels VoIP, le visionnage de vidéos HD sur YouTube ou encore pour l’envoi de fichiers lourds dans le cloud, Orange ne décevait personne, et surtout pas les adeptes du streaming.

Les abonnés d’Orange se souviennent encore de l’arrivée fracassante de la Livebox au Sénégal. La box blanche s’arrachait comme de petits pains, car tout le monde savait qu’elle permettait de surfer sans la moindre anicroche.

Avec Orange, on prenait plaisir à surfer grâce à un débit fluide et surtout constant. Et cela, que l’on soit connecté via l’ADSL ou les réseaux mobiles. De temps à autre, il y avait de légers ralentissements, mais rien de bien méchant vu que ça ne durait jamais plus d’une heure. Mais au grand dam de tous, la qualité de service d’Orange s’est progressivement dégradée.

Sur place, la rédaction d’AfricaPostNews a mené une série de tests afin de vérifier les faits. Une démarche objective qui nous a permis de vérifier par nous-mêmes la qualité de l’ADSL et de la 3G d’Orange Sénégal.

Pour réaliser nos tests, nous nous sommes servis d’un smartphone ordinaire, en l’occurrence un Huawei Mate 7 (MT7-TL10) équipé d’un processeur octo-core HiSilicon Kirin 925 (quatre cœurs ARM Cortex A15 à 1,8 GHz et quatre cœurs ARM Cortex-A7 à 1,3 GHz) et d’une mémoire vive 3 Go. Le tout tournant sur Android 6.0, EMUI 4.0

Accessoirement, nous avons réalisé d’autres tests à l’aide d’un LG G4 (H815) et un Galaxy Note Edge (SM-N915F). Vu la faiblesse du nombre de tests réalisé, environ une dizaine sur ces deux terminaux, nous n’avons pas pris en compte les résultats de ces deux appareils.

Pour la partie applicative, nous nous sommes tournés vers Speedtest et nPerf. Deux applications disponibles sur Google Play et qui permettent à un usager lambda de tester la vitesse de sa connexion internet.

Sur PC, c’est la plate-forme Fast.com, l’outil de mesure mis en place par Netflix, qui nous a permis de réaliser nos tests. Ces derniers ont été menés sur un Lenovo G50 équipé de 8 Go de RAM et d’un processeur Core i3-4030U, le tout tournant sous Windows 10 64 bits.

Les tests ont été menés aléatoirement à différentes heures de la journée et de la nuit sans qu’aucune autre application consommant excessivement du data (uTorrent, Steam, Twitch, YouTube, etc.) ne soit ouverte en arrière-plan. Pour avoir une meilleure lecture des résultats, nous avons fait redémarrer nos appareils avant chaque test.

Les résultats de nos tests

Entre le 17 février et le 26 mars 2017, nous avons donc réalisé des tests sur le réseau d’Orange Sénégal (3G et ADSL). Pour avoir une meilleure lisibilité, nous avons réalisé nos tests à différents endroits dans Dakar :

  • Route de la Corniche Ouest
  • Dakar Grand Yoff
  • Boulevard du Président Habib Bourguiba
  • Route du Front de Terre
  • Sacré-Cœur 2
  • Rond-point de Liberté 5
  • Etc.

Pour des raisons de mobilité, aucun test n’a été réalisé en dehors du périmètre urbain de Dakar.

Le 24 mars 2017 à 3 : 28 du matin, nous avons atteint le plus haut débit jamais obtenu en 3G++ (HSPA+) avec un débit descendant de 25 Mb/S et 3,9 15 Mb/s en débit montant. Un véritable record…

De ces tests, il en ressort quatre faits importants :

  • Tout au long de la journée, on assiste à des déconnexions intempestives sur le réseau 3 G. Il est parfois nécessaire de désactiver puis de réactiver sa connexion 3G pour avoir à nouveau internet sur son mobile. Dans de rares cas, nous avons dû faire redémarrer notre Livebox 2
  • de 00 h – 00h30 à 18h- 18h30 la connexion internet est relativement fluide, même si nous avons noté de nombreux ralentissements lors de nos tests
  • entre 18h- 18h30 à 00 h la connexion est quasi inexistante sur mobile et l’on constate d’importants ralentissements du débit sur la ligne ADSL. Dans cette tranche horaire sur mobile, il est parfois impossible de lancer un appel Skype ou de recevoir un message via WhatsApp
  • entre 1h et 12h voire 13h, le débit est stable, extrêmement rapide. En download, nous avons parfois atteint des débits très élevés.

Au sortir de ces tests, il en ressort que le réseau 3G est vraiment à la peine à certaines heures. En l’espace d’une journée, de nombreuses pertes de connexions peuvent survenir.

Au courant de la journée, il est possible de visionner une vidéo sur YouTube en 720 p, puis se retrouver avec un message d’erreur de connexion. Lors de l’utilisation d’applications VOIP, il n’est pas rare qu’au milieu d’un appel vidéo, la connexion soit momentanément perdue. Il faut parfois attendre après plusieurs minutes pour relancer son appel.

Après 18h, il est presque impossible d’ouvrir la moindre page internet si l’on est connecté en 3G. À mainte reprise, nous avons, par exemple, essayé d’ouvrir une page Google. Et grand fut notre étonnement de constater que cela était impossible.

Pour aller au bout de notre démarche, nous avons joint à trois reprises le service client d’Orange Sénégal au 1441. Nos interlocuteurs nous ont expliqué qu’aucun défaut n’avait été observé sur notre ligne. Par la suite, nous avons été mis en relation avec le service technique (nous avons été recontactés quelques heures après notre appel au 1441), mais cela n’a pas amélioré notre situation pour autant.

Malgré tout, les personnes que nous avions eues en ligne n’ont pas été en mesure de nous expliquer pourquoi la connexion 3G (c’est surtout celle dont il s’agit), connaissait autant de lenteur entre 18h et 00h.

La colère des abonnés d’Orange Sénégal

Orange Sénégal est bien consciente qu’elle ne répond pas toujours aux attentes de ses clients. Pour les adoucir, l’entreprise à multiplier depuis le mois de mars 2017 les promotions. Mais pour le moins que l’on puisse dire, elle est loin de pouvoir calmer la fureur de ses clients.

Et ce n’est pas la première fois qu’une fronde s’organise contre Orange. En 2015 déjà, les internautes s’étaient mobilisés contre cette dernière. À tort ou à raison, la filiale sénégalaise a été accusée d’avoir volontairement bloqué la transmission de données sur Viber et WhatsApp. Ces deux applications de VoIP permettent de passer gratuitement des appels via internet.

Dans la nuit du 2 au 3 mars 2017, Orange s’est de nouveau attiré la foudre de ses abonnés. Victime d’un dysfonctionnement technique, Orange a vu bon nombre de ses services être temporairement interrompus. Ainsi, pendant un peu plus d’une demi-journée, il était impossible de consulter son crédit, de recharger une carte ou encore d’accéder à la plate-forme web PassOrange.sn.

Bien qu’il s’agisse d’un problème technique indépendant d’Orange, les abonnés l’ont très mal pris. Beaucoup ont estimé que l’entreprise de télécommunications sénégalaise ne prenait plus soin de ses clients. D’autres, sont allés plus loin en estimant qu’ils étaient prêts à rejoindre une autre maison de téléphonie au cas où les désagréments persisteraient.

Pour se rendre compte de l’ampleur de la protestation collective contre Orange Sénégal, il suffit de se rendre sur les réseaux sociaux, en l’occurrence sur Facebook et Twitter. Là-bas, les abonnés d’Orange se mobilisent pour dénoncer la mauvaise qualité des services.

Sur Facebook, de nombreux groupes se sont même créés. La rédaction d’AfricaPostNews en a recensé pas moins d’une quinzaine. L’un des plus populaires d’entre eux est le groupe « SI TOI AUSSI TU TE SENS ARNAQUE PAR ORANGE !!! » avec ses 51.000 membres. Dans ces groupes, les internautes déversent leur bile sur Orange. Une grande majorité s’estime flouée par le géant sénégalais de la téléphonie.

Un chiffre d’affaires de 905 milliards de FCFA pour la SONATEL en 2016

Au travers d’un communiqué de presse publié le 21 février dernier, la Société Nationale des Télécommunications (SONATEL), l’opérateur historique des télécommunications au Sénégal, a rendu public ses résultats financiers comptant pour l’année 2016. Présent au Sénégal, au Mali, en Guinée, en Sierra Leone et en Guinée-Bissau, le Groupe SONATEL est sans conteste l’une des entreprises les plus performantes du Sénégal, mais également de la sous-région.

De ce communiqué, on y apprend que la SONATEL a réalisé un chiffre d’affaires de 905 milliards de FCFA au compte de l’exercice 2016. Soit une hausse significative de 4,8% comparée à l’année 2015 (863 milliards de FCFA de chiffres d’affaires). Avec le développement de nombreux services, la SONATEL a pu soutenir sa croissance, notamment avec l’explosion d’Orange Money.

Malgré une concurrence de plus en plus accrue, la SONATEL a consenti à investir 17% de son chiffre d’affaires, soit environ 154 milliards de FCFA, au compte de ses investissements contre 18,2 % en 2015. Par ailleurs, le groupe se réjouit du renouvellement de la concession et l’acquisition de fréquences 4G pour 17 ans sur son principal marché.

En juillet 2016, Airtel Sierra est entré dans le giron du géant sénégalais détenu à hauteur de 42,33% par Orange (France Telecom) après sa privatisation en 1997. Ainsi, avec l’appui décisif d’Orange, la SONATEL est parvenue à mettre la main sur 100% du capital de l’opérateur mobile Airtel en Sierra Leone, par ailleurs le premier du pays avec 1,3 million de clients, filiale de Bharti Airtel International (Netherlands) BV.

Avec une capitalisation boursière estimée de 2.505 milliards de FCFA (au 6 février 2017), le Groupe SONATEL a enregistré en 2016 un résultat net de 216 milliards FCFA, soit une baisse de 2,4% par rapport à 2015. Baisse qui s’explique entre autres par l’introduction de nouvelles mesures fiscales et règlementaires, mais aussi par le repli des balances internationales.

Un mauvais chiffre qui s’explique également par des décisions règlementaires défavorables au Sénégal et en Guinée avec une dépréciation du Franc Guinéen.

Acteur économique et financier décisif dans les pays où elle est présente, l’entreprise a versé près de 473 milliards CFA dans les caisses des différents États. Avec ses 3.000 emplois directs et plus de 100.000 emplois générés grâce à ses activités, la SONATEL travaille avec plus d’une centaine de partenaires parmi lesquels on compte des entreprises de sous-traitance, des entrepreneurs, des professionnels des TIC, des écoles et des universités, des institutions, etc.

Les consommateurs sénégalais en perte de confiance

Orange Sénégal peut encore reconquérir le cœur de ses clients. C’est un fait, rien n’est encore perdu… D’autres entreprises se trouvant dans de bien pires situations ont pu remonter la pente. Mais pour y parvenir, il faut indéniablement qu’Orange se donne les moyens de sa politique.

Le géant sénégalais doit cesser de présenter des offres qui sont mirobolantes sur le papier, mais désastreuses dans la réalité. Orange doit concrétiser ses promesses au risque d’éroder une part de sa clientèle. Cette dernière se sent abusée et estime jeter de l’argent par la fenêtre en souscrivant aux offres d’Orange.

Aujourd’hui, Orange nous propose de découvrir sa 4G en arguant qu’elle sera bien meilleure que sa 3G. Le seul bémol réside dans le fait que cette 4G n’apporte pour l’instant rien de novateur. D’ailleurs, les bénéficiaires de la puce 4G d’Orange s’en plaignent déjà. Et leurs plaintes sont légitimes.

En effet, la rédaction d’AfricaPostNews a testé cette fameuse puce 4G qui tout au long de la journée nous laisse en H+… De temps à autre, on passe en 4G, mais on repasse rapidement en H+.

Au fond, l’entreprise sénégalaise sait qu’elle n’est pas encore à la hauteur pour offrir une 4G décente. Pour preuve, sur ses nombreux panneaux publicitaires qui pullulent à Dakar, Orange n’indique jamais la vitesse de connexion de sa 4G. Si elle venait à le faire, elle se tirerait une balle dans le pied vu que sa connexion fait yoyo toute la journée. Ses agents se contentent de ventiller des formules toutes faites comme : « La 4G apporte des débits plus élevés, elle permet une vitesse de connexion jusqu’à 50 fois plus importante que la première norme 3G et jusqu’à 03 fois plus importante que la H+ » …

Au mois de mars 2017, de nombreux dysfonctionnements ont été constatés sur le réseau d’Orange. Perturbations justifiées par l’installation de nouveaux équipements. Dans les mois à venir, les consommateurs pourront dire si ces nombreux dysfonctionnements étaient justifiés ou pas.

(Source : Africa Post News, 27 mars 2017)

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