Sénégal : les journalistes IT dénoncent la diffusion de contenus illicites…
samedi 4 mars 2017
« Nous dénonçons la diffusion de contenus illicites portant atteinte à la vie privée sur les sites d’information », a déclaré Ismaïla Camara, président du Réseau des journalistes en TIC (Rejotic), lors de la 3e édition du Séminaire de formation et de partage avec les journalistes sur les secteurs régulés par l’Agence de régulation des télécommunications et de la poste (Artp). Une activité tenue le 10 février dernier à Saly.
Dans une allocution mettant en avant l’impact des TIC dans la modernisation des entreprises et des systèmes éducatifs, ainsi que les « avancées de taille » notées dans le secteur des Télécommunications, Ismaila Camara a invité administrateurs et journalistes à plus de responsabilité pour relever le défi de l’information vraie. « Mais, faudrait-il également que les institutions publiques et privées du secteur de l’économie numérique jouent le jeu en accompagnant les émissions audiovisuelles et les pages Hi-Tech des différents journaux de la place », a-t-il souhaité.
Création du Conseil National du Numérique
A l’occasion, M. Camara a salué la sortie du Président Macky Sall, annonçant lors de l’inauguration du nouveau siège de la SONATEL, la création du Conseil National du Numérique. Ce, d’autant plus qu’il voit à travers cette institution la planche de salut pour tous les jeunes sénégalais pétris de talents qui innovent, créent, développent des applications mais qui voient leur « rêve s’écrouler comme un château de cartes parce que n’ayant pas l’appui des pouvoirs publics, d’un mécène ou d’un opérateur de télécommunications pour parfaire leurs solutions ». Et le président du Rejotic de poursuivre en ces termes : « Que cette instruction du chef de l’Etat soit matérialisée pour une meilleure prise en compte des préoccupations du secteur de l’économie numérique. »
Services Over The Top (OTT)
Ismaïla Camara espère, par ailleurs, que l’ARTP, en concert avec toutes les parties prenantes, va trouver le meilleur équilibre concernant les services Over The Top (OTT). « En effet, ces applications de voix sur IP (Whatsapp, Skype, Viber) qu’utilisent plusieurs usagers du mobile ne trouvent pas l’assentiment des opérateurs traditionnels qui ne veulent pas que les OTT passent par leurs réseaux pour offrir des services de communication aux consommateurs », a-t-il dit.
Anselme Akéko
(Source : CIO Mag, 4 mars 2017)