OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2013 > Secteur des télécommunications : le régulateur assure-t-il ses responsabilités ?

Secteur des télécommunications : le régulateur assure-t-il ses responsabilités ?

jeudi 31 octobre 2013

Editorial

A deux reprises, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) vient d’amener les Sénégalais à s’interroger sur le fait de savoir si elle était véritablement à la hauteur des prérogatives qui lui ont été confiées par le législateur et des attentes placées en elle par les acteurs du secteur et les citoyens. Tout d’abord, après avoir organisé une rencontre publique sur la portabilité des numéros en juillet 2013 à l’issue de laquelle il fut officiellement annoncé que la portabilité des numéros de téléphonie mobile serait effective à partir de septembre 2013, ne voilà-t-il pas que la mesure a été reportée à septembre 2014, l’ARTP ayant apparemment découvert entre temps que la portabilité, même si elle est réclamée par tous, implique un certain nombre de préalables techniques chez les opérateurs. Autant dire qu’en la matière, le régulateur a confondu vitesse et précipitation. L’annonce du report de cette décision étant intervenue quelques jours après que le Directeur général de l’ARTP ait accordé une audience au Directeur général de la Sonatel, qui comme chacun le sait avait été le seul opérateur à avoir exprimé des réticences à la mise en œuvre de la portabilité des numéros, du point de vue de la perception, l’affaire en a laissé plus d’un perplexe. De là à voir une relation de cause à effet entre ces deux évènements, la relation a été vite faite, à tort ou à raison, par certains médias, jetant ainsi le trouble sur l’indépendance du régulateur. Par la suite, l’ARTP a été totalement hors-jeu à l’occasion du démarrage de l’expérimentation de la 4G au Sénégal. Là encore, au lieu que le Collège de régulation de l’ARTP rende public une décision en bonne et due forme, informant les opérateurs comme l’ensemble des citoyens de sa volonté de créer les conditions légales de l’expérimentation de la 4G au Sénégal dans le cadre d’une phase pilote, nous avons assisté en lieu et place à l’organisation d’une grande opération médiatique autour du « lancement » de la 4G par la Sonatel. Or, pour le commun des mortels, au moment où la Sonatel se livrait à cet exercice, à aucun moment il n’avait été fait état de l’attribution, même provisoire, de licences 4G par l’ARTP à un quelconque opérateur. Cela étant, dans cette affaire, c’est moins la Sonatel, qui n’a fait que profiter du manque de perspicacité du régulateur, que l’ARTP qu’il faut blâmer. En effet, au lieu d’attendre le lendemain de l’opération organisée par la Sonatel pour publier un communiqué informant qu’il avait décidé d’octroyer des autorisations temporaires aux trois opérateurs de téléphonie titulaires de licence au Sénégal afin de leur permettre de tester les nouveaux services de la 4G, c’est l’ARTP qui aurait dû organiser auparavant une conférence de presse fortement médiatisée afin de donner la primeur de sa décision aux citoyens plutôt que de se laisser bruler la politesse par un des opérateurs. En la matière, il faut souligner que le régulateur n’en est malheureusement pas à son coup d’essai, puisqu’en 2008, il avait laissé la Sonatel dérouler une campagne publicitaire vantant les mérites de l’Iphone 3G alors que l’opérateur ne possédait pas de licence lui permettant d’exploiter la 3G et que ce standard n’était pas encore disponible au Sénégal. Ainsi les Sénégalais étaient-ils encouragés à acheter un appareil dont la principale nouveauté consistait en une fonctionnalité qui n’était pas utilisable dans le contexte sénégalais, chose contre laquelle ils auraient dû être mis en garde, au nom de la défense des intérêts des consommateurs, par le régulateur, qui resta au contraire muet. Ces exemples, auxquels nous aurions pu ajouter la manière dont a été conduit le processus ayant abouti à l’attribution de la troisième licence à Sudatel ou encore les conditions dans lesquelles il fut fait appel à Global Voice, amène légitimement à poser la question de savoir s’il existe une autorité qui assume ses responsabilités en matière de régulation des télécommunications au Sénégal. En effet à chaque fois que le régulateur devrait être au premier plan, à chaque fois qu’il devrait exercer pleinement ses prérogatives, à chaque fois qu’ils devraient montrer aux opérateurs que c’est lui le maitre du jeu, à chaque fois qu’il devrait s’ériger en défenseur de l’intérêt général au détriment des intérêts particuliers, le régulateur est soit absent soit en dessous de ce que l’on est en droit d’attendre de lui.

Amadou Top
Secrétaire général

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2224 Régulation des télécoms
  • 175/2224 Télécentres/Cybercentres
  • 1542/2224 Economie numérique
  • 831/2224 Politique nationale
  • 2224/2224 Fintech
  • 252/2224 Noms de domaine
  • 815/2224 Produits et services
  • 694/2224 Faits divers/Contentieux
  • 367/2224 Nouveau site web
  • 2145/2224 Infrastructures
  • 792/2224 TIC pour l’éducation
  • 100/2224 Recherche
  • 121/2224 Projet
  • 1392/2224 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2224 Sonatel/Orange
  • 774/2224 Licences de télécommunications
  • 132/2224 Sudatel/Expresso
  • 465/2224 Régulation des médias
  • 599/2224 Applications
  • 494/2224 Mouvements sociaux
  • 775/2224 Données personnelles
  • 63/2224 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2224 Mouvement consumériste
  • 179/2224 Médias
  • 322/2224 Appels internationaux entrants
  • 692/2224 Formation
  • 48/2224 Logiciel libre
  • 840/2224 Politiques africaines
  • 407/2224 Fiscalité
  • 83/2224 Art et culture
  • 284/2224 Genre
  • 705/2224 Point de vue
  • 485/2224 Commerce électronique
  • 703/2224 Manifestation
  • 156/2224 Presse en ligne
  • 63/2224 Piratage
  • 102/2224 Téléservices
  • 420/2224 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2224 Environnement/Santé
  • 155/2224 Législation/Réglementation
  • 167/2224 Gouvernance
  • 820/2224 Portrait/Entretien
  • 72/2224 Radio
  • 337/2224 TIC pour la santé
  • 133/2224 Propriété intellectuelle
  • 29/2224 Langues/Localisation
  • 510/2224 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2224 Téléphonie
  • 95/2224 Désengagement de l’Etat
  • 484/2224 Internet
  • 57/2224 Collectivités locales
  • 188/2224 Dédouanement électronique
  • 498/2224 Usages et comportements
  • 512/2224 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2224 Audiovisuel
  • 1353/2224 Transformation digitale
  • 192/2224 Affaire Global Voice
  • 75/2224 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2224 Service universel
  • 331/2224 Sentel/Tigo
  • 87/2224 Vie politique
  • 726/2224 Distinction/Nomination
  • 17/2224 Handicapés
  • 337/2224 Enseignement à distance
  • 319/2224 Contenus numériques
  • 294/2224 Gestion de l’ARTP
  • 89/2224 Radios communautaires
  • 801/2224 Qualité de service
  • 212/2224 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2224 SMSI
  • 224/2224 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2224 Innovation/Entreprenariat
  • 658/2224 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2224 Internet des objets
  • 86/2224 Free Sénégal
  • 163/2224 Intelligence artificielle
  • 100/2224 Editorial
  • 20/2224 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous