OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2008 > S’orienter vers la mise en place d’une industrie spatiale africaine

S’orienter vers la mise en place d’une industrie spatiale africaine

dimanche 30 novembre 2008

NIGCOMSAT 1, le premier satellite de communication panafricain lancé le 13 mai 2007 par une fusée chinoise « Longue marche 3 » pour un coût global de 40 milliards de nairas n’est plus opérationnel depuis le 10 novembre 2008 suite à la perte d’une de ses sources d’approvisionnement en énergie solaire. Conçu, construit et lancé par la Société industrielle chinoise de la Grande muraille, ce satellite qui couvrait l’Afrique centrale, l’Afrique sub-saharienne, l’Afrique australe, et même l’Italie, et dont la durée de vie initiale était de quinze ans semble être définitivement perdu. Cette situation a amené les autorités nigérianes à décider d’envoyer une de délégation de membres de la Commission des sciences et de la technologie de la Chambre des représentants en Chine pour en savoir plus. La perte est considérable puisque, outre l’investissement de départ, ce satellite devait permettre au Nigeria d’économiser annuellement près de 10 millions de dollars en cessant d’acheter de la bande passante en Europe et aux Etats-Unis et de faciliter l’accès à la télévision, à Internet et au téléphone dans ce vaste pays. Certes, ce n’est pas la première fois qu’un satellite de télécommunications rencontre des problèmes mais il faut toutefois noter que c’est le second satellite africain de télécommunication qui est confronté à ce type de problème en quelques mois alors que l’Afrique reste la seule région du monde à ne pas disposer d’un système régional de télécommunications par satellite. En effet, lancé en le 2 décembre, le satellite Rascom -QAF 1, fabriqué par la société française Thales Alenia Space pour un coût évalué à plus de 400 millions de dollars EU, a été victime d’une fuite au niveau du système de pressurisation du réservoir de carburant. Conséquence, sa durée de vie initiale qui était de quinze ans a été ramenée à deux années et son remplaçant ne sera lancé qu’en 2010, retardant encore un peu plus la mise en service opérationnelle à pleine capacité de ce satellite dont le projet avait mis près de quinze années avant de voir le jour. Or, les enjeux pour l’Afrique de la mise en place de systèmes de communications par satellites permettant d’agréger le trafic entrant et sortant du continent et d’interconnecter les pays africains sont énormes puisqu’une étude réalisé en 2003 estimait à 400 millions de dollars par an, soit l’équivalent chaque année du prix de RASCO, les pertes de devises pour l’Afrique découlant de cette situation ! Récemment, l’Angola a finalisé le financement d’un satellite de communication d’un cout de 327 millions de dollars EU pour répondre à ses besoins nationaux. Espérons que ce dernier ne sera pas confronté à des problèmes techniques quelques temps après son lancement...Malchance ou sabotage, d’une certaine manière peu importe quant au fond, car la question qui essentielle se pose est ni plus ni moins celle de la mise en place d’une industrie spatiale africaine. Utopie diront certains, mais qui aurait parié, il y a quelques décennies de cela, que des pays comme la Chine et l’Inde deviendraient des puissances spatiales concurrençant les Etats-Unis, l’Europe et la Russie ? Dans la société de l’information en construction, l’Afrique se doit, au même titre que les autres continents, d’être sur tous les segments de la production des technologies, des infrastructures, des équipements, des applications, des logiciels et des contenus, fin de pouvoir y prendre toute la place qui lui revient. Les grands pays africains, notamment les pays producteurs de pétrole, doivent s’unir afin de mettre en place d’ambitieuses politiques scientifiques et technologiques qui auront pour avantages d’avoir des retombées pour l’ensemble des secteurs de la société sur la base du principe qui veut que qui peut le plus peut le moins. Faire l’impasse sur une telle stratégie aurait pour conséquence de placer l’Afrique dans une situation de dépendance interdisant tout projet social, politique, économique et culturel visant à l’émancipation du continent.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4491/5143 Régulation des télécoms
  • 355/5143 Télécentres/Cybercentres
  • 3261/5143 Economie numérique
  • 1676/5143 Politique nationale
  • 5118/5143 Fintech
  • 582/5143 Noms de domaine
  • 1792/5143 Produits et services
  • 1647/5143 Faits divers/Contentieux
  • 754/5143 Nouveau site web
  • 5143/5143 Infrastructures
  • 1743/5143 TIC pour l’éducation
  • 186/5143 Recherche
  • 251/5143 Projet
  • 3256/5143 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1813/5143 Sonatel/Orange
  • 1655/5143 Licences de télécommunications
  • 270/5143 Sudatel/Expresso
  • 996/5143 Régulation des médias
  • 1337/5143 Applications
  • 1062/5143 Mouvements sociaux
  • 1623/5143 Données personnelles
  • 154/5143 Big Data/Données ouvertes
  • 620/5143 Mouvement consumériste
  • 375/5143 Médias
  • 657/5143 Appels internationaux entrants
  • 1668/5143 Formation
  • 95/5143 Logiciel libre
  • 1976/5143 Politiques africaines
  • 1032/5143 Fiscalité
  • 167/5143 Art et culture
  • 592/5143 Genre
  • 1474/5143 Point de vue
  • 1048/5143 Commerce électronique
  • 1498/5143 Manifestation
  • 331/5143 Presse en ligne
  • 126/5143 Piratage
  • 219/5143 Téléservices
  • 1021/5143 Biométrie/Identité numérique
  • 307/5143 Environnement/Santé
  • 327/5143 Législation/Réglementation
  • 338/5143 Gouvernance
  • 1870/5143 Portrait/Entretien
  • 147/5143 Radio
  • 721/5143 TIC pour la santé
  • 280/5143 Propriété intellectuelle
  • 59/5143 Langues/Localisation
  • 1044/5143 Médias/Réseaux sociaux
  • 2033/5143 Téléphonie
  • 198/5143 Désengagement de l’Etat
  • 1030/5143 Internet
  • 123/5143 Collectivités locales
  • 406/5143 Dédouanement électronique
  • 1071/5143 Usages et comportements
  • 1064/5143 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 561/5143 Audiovisuel
  • 3110/5143 Transformation digitale
  • 382/5143 Affaire Global Voice
  • 153/5143 Géomatique/Géolocalisation
  • 316/5143 Service universel
  • 686/5143 Sentel/Tigo
  • 180/5143 Vie politique
  • 1561/5143 Distinction/Nomination
  • 36/5143 Handicapés
  • 744/5143 Enseignement à distance
  • 736/5143 Contenus numériques
  • 605/5143 Gestion de l’ARTP
  • 188/5143 Radios communautaires
  • 1743/5143 Qualité de service
  • 447/5143 Privatisation/Libéralisation
  • 138/5143 SMSI
  • 460/5143 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2783/5143 Innovation/Entreprenariat
  • 1407/5143 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5143 Internet des objets
  • 176/5143 Free Sénégal
  • 461/5143 Intelligence artificielle
  • 196/5143 Editorial
  • 22/5143 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous