Au sujet des efforts faits par le privé et même par des personnes à titre individuel pour booster l’économie de notre pays, Baïdy Agne a cité le jeune Kabirou Mbodje. « Le « j’aime mon pays », J’y crois, J’y adhère et j’y investis, c’est Kabirou Mbodje du Groupe Wari, 80 milliards de F Cfa. Ce qu’il a fait, c’est une première dans le secteur des télécommunications et l’histoire de la finance technologique dans ce pays est en train d’être écrite au Sénégal ».
Malheureusement, il ne peut manquer de s’interroger : « il est difficile d’entreprendre au Sénégal, en toute quiétude. Quand vous démarrez votre entreprise, votre business, vous êtes seul. Très peu de portes s’ouvrent à vous. Quand vous grandissez, des voix s’élèvent. Pourquoi lui et non moi ? Je le connais bien. Comment a-t-il fait ? C’est un prête-nom. Le dénigrement, le discrédit, la polémique. Ils sont si nombreux à aimer ça. C’est ce que j’appelle la haine de soi. Il est temps qu’on se décomplexe ».
Les choses s’éclaircissent peu à peu dans le rachat de Tigo. Et tout semble dire que c’est le patron des patrons qui a mis la puce à l’oreille de Kabirou Mbodje.
Dans son speech, Baïdy Agne a révélé que, contrairement à ce que pensent les gens, au plus fort moment des tractations de rachat de Tigo, c’est lui qui a appelé le patron de Wari pour lui dire que quelque chose était en train de se produire et il fallait qu’il fonce.
(Source : Leral, 22 février 2017)