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Quant les TIC s’invitent dans le débat politique

mardi 31 août 2004

Vote électronique, vote par Internet, refonte du fichier électoral, terminaux pour contrôler les inscriptions sur les listes électorales, carte d’identité numérique, depuis plusieurs mois les technologies de l’information et de la communication se sont invités dans le débat politique national. A vrai dire, ce n’est pas une nouveauté puisque après s’être doté d’un site Web, le gouvernement sénégalais de l’époque avait été obligé, à l’occasion des élections législatives de 1998, de mettre le fichier électoral sur Internet afin de mettre fin au contentieux sur le contenu fichier électoral qui hypothéquait la crédibilité des élections. Puis ce fut l’irruption du téléphone portable qui changea la donne sur le terrain en permettant notamment à la presse et aux observateurs du processus électoral de dénoncer en temps réel toutes les tentatives de fraudes qui se déroulaient ici ou là portant ainsi un coup sévère à des pratiques qui avaient prospéré pendant des années. Lors de la présidentielle de 2000, la convergence entre le téléphone portable et les radios privées émettant en modulation de fréquence permit la diffusion en directe des résultats dès leur proclamation dans les bureaux de vote ce qui empêcha toute tentative de manipulation du scrutin dans un pays ou les autorités nous avaient habitués à proclamer les résultats officiels plusieurs semaines après la fin du scrutin...le temps peut être de faire les rectifications qu’elles jugeaient nécessaires ! ! ! Internet a également été très tôt utilisé par les partis politiques comme un nouvel instrument de la lutte, un des hommes politiques du pays n’hésitant pas à se présenter sur son site personnel comme le futur Président de la République et tout récemment Mouvement pour les Assises de la Gauche (MAG) s’est donné rendez-vous sur le net pour discuter de ses objectifs. De même de nombreuses collectivités locales possèdent aujourd’hui un site Web leur servant de plaquette de présentation électronique. Lors des élections législatives de 2001, le Sénégal a inauguré le télémarketing politique avec des centaines de milliers de coups de téléphone adressés à des citoyens pour les appeler à voter en faveur du PDS . Aujourd’hui la nouveauté c’est d’une part la refonte totale du fichier électoral afin d’en supprimer les morts et les inscriptions multiples et d’autre part la problématique de la carte d’identité numérique contenant des données biométriques qui apparaît comme l’arme absolue contre la fraude. Au-delà, les questions du vote électronique et du vote par Internet ont également été agitées, le Gouvernement étudiant la faisabilité du vote électronique mais rejetant pour le moment la possibilité de voter via Internet notamment pour les citoyens sénégalais résidant à l’étranger. L’intranet administratif devrait bientôt être opérationnel , Cependant plus de sept ans après la mise en ligne du site Web du gouvernement on espère qu’il ne sera pas un outil au seul service de l’administration , mais bien un moyen pour les citoyens d’accéder aux télé procédures susceptibles de simplifier, d’améliorer et d’accélérer les démarches administratives en tous genres, et de favoriser leurs possibilités d’accès à l’information publique seule vraie garantie permettant d’assurer à la fois la transparence et le contrôle de l’action gouvernementale. Cela étant, quelles que soient l’utilité et la pertinence des applications électroniques mises en œuvre dans le champ politique, nous restons convaincus que la démocratie c’est d’abord et avant tout l’affaire des citoyens, organisés ou non, mais nécessairement armés d’un esprit éclairé, lucide et critique. Une fois ce pré requis rempli, peut importe que la démocratie soit analogique ou électronique, l’essentiel est qu’elle soit vivante.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

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