Protection des données personnelles : La Cdp insiste sur la vulgarisation de la loi
mercredi 25 octobre 2017
La Commission de protection des données personnelles (Cdp), au cours de ce troisième trimestre de l’année 2017, et conformément à son programme d’activités annuel, a émis plusieurs appels à la déclaration aux responsables de traitements des secteurs public et privé, examiné plusieurs dossiers de demande d’autorisation, recueilli des plaintes et rendu visite à des acteurs clés dans le mécanisme de protection des informations nominatives au Sénégal.
Au cours de ce troisième trimestre de l’année 2017, la Commission de protection des données personnelles (Cdp) a mené des actions de sensibilisation, de promotion et de vulgarisation de la loi sur les données personnelles. A cet effet, elle a participé à plusieurs rencontres où la problématique de la protection des données personnelles a été abordée.
La Cdp a pris part, le jeudi 28 septembre 2017, à la Journée sur l’accès à l’information en coanimant un panel sur le thème « Les limitations au droit à l’information dans le cyberespace ». L’objet de ce panel était de concilier les données publiques (Open data) et la protection des données personnelles au travers des nouvelles technologies.
Dans le cadre du Salon Préventica international, qui s’est tenu du 03 au 04 octobre 2017, la Cdp a animé une conférence sur le thème « Mieux comprendre la protection des données personnelles » ; une occasion pour la Cdp de sensibiliser le public sur l’environnement et l’usage des données personnelles en entreprise.
Elle a participé à l’atelier de formation regroupant Amnesty international Sénégal et la Coalition des défenseurs des droits humains. Outre le cadre juridique de la protection des données personnelles en vigueur au Sénégal qui leur a été présenté, les défenseurs des Droits de l’Homme ont reçu des notions sur la sécurité des réseaux et la protection de leurs données en élaborant une politique de sécurité dans le cadre de leurs activités.
Aussi, la diffusion de vidéos quelquefois à caractère pornographique a fait l’objet de sorties et d’interventions de la Cdp dans les médias pour rappeler aux professionnels de l’information mais aussi au grand public, la législation applicable en la matière et les sanctions encourues en cas de diffusion. Dans ce sens, l’article 363 bis de la loi du 08 novembre 2016 portant réforme du Code pénal dispose : « Est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de 500.000 FCfa à 5.000.000 FCfa celui qui, au moyen d’un procédé quelconque, porte volontairement atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui.
Alassane Aliou Mbaye
(Source : Le Soleil, 25 octobre 2017)