OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Novembre 2017 > Pr Serge Théophile Balima : « Il faut apprendre à vivre avec les réseaux (…)

Pr Serge Théophile Balima : « Il faut apprendre à vivre avec les réseaux sociaux »

vendredi 17 novembre 2017

Manifestation

Le président du conseil scientifique des Xes UACO, Pr Serge Théophile Balima, a ouvert les panels par une communication introductive sur le thème de l’évènement : « Médias sociaux et formation des opinions en Afrique », le jeudi 16 novembre 2017, à Ouagadougou.

Les Xes Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO,) débutées hier jeudi 16 novembre 2017, à Ouagadougou s’articulent autour de panels. Le ton de ces panels a été donné, hier jeudi 16 novembre 2017, à Ouagadougou.

En effet, le président du conseil scientifique des UACO 2017, Pr Serge Théophile Balima, a livré une communication introductive sur le thème central : « Médias sociaux et formation des opinions en Afrique ».

Selon lui, les contemporains du XXIe siècle vivent dans un nouveau monde grâce à la vulgarisation des réseaux sociaux. « Les médias sociaux englobent toutes les technologies qui permettent de placer l’internaute au centre des processus de création et de partage des informations à travers un lien social établi », a-t-il précisé.

Pr Serge Théophile Balima a répondu à trois interrogations majeurs, à savoir « Pourquoi sommes-nous entrés dans un nouveau monde avec les réseaux sociaux ? », « Qu’est-ce que l’opinion publique dans ce nouveau monde ? » et « Quelle portée réelle des réseaux sociaux dans la formation des opinions en Afrique ? ».

Concernant la première interrogation, Serge Théophile Balima a estimé que dans l’ancien monde, le journaliste détenait « l’exclusivité » de la production d’informations alors que dans le nouveau monde, l’information est « partialisée, archivable, multimédias, consultable à volonté et accessible sur des supports diversifiés ».

Ce qui crée, de son avis, un contexte de surplus d’informations qui peut « tuer ou empoisonner » la démocratie par la désinformation et les contenus illicites.

S’agissant de la deuxième préoccupation, le conférencier a indiqué que l’opinion publique est « l’ensemble des convictions, des valeurs, des préjugés, des croyances de la population d’une société donnée à un moment donné sur une question d’importance précise. ».

L’opinion publique, a-t-il ajouté, peut être influencée de nos jours par les médias sociaux qui sont devenus des relais informels où se forment des groupes de pression, des leaders d’opinions « parfois masqués ».

Ces groupes, a-t-il souligné, bénéficiant d’un certain crédit auprès des foules, des leaders d’opinions et des syndicats, sont des intermédiaires entre les citoyens et les dirigeants africains dont la crédibilité est jugée « insuffisante.

En termes de portée sur la formation des opinions, Serge Théophile Balima a laissé entendre que les médias sociaux jouent une fonction « D’agenda setting » car, a-t-il expliqué, la hiérarchie des priorités définie par les médias devient la priorité des citoyens dans leurs échanges de la vie quotidienne et des sujets préoccupants pour eux.

Et si l’on s’inscrit dans cette logique, à ses dires, les sujets traités sur les réseaux sociaux peuvent devenir des sujets de préoccupation pour l’ensemble des citoyens. « Même si les réseaux sociaux ne nous disent pas à quoi il faut penser, on peut dire au moins qu’ils nous entrainent à quoi il faut penser », a déclaré M. Balima.

Les réseaux sociaux, a-t-il soutenu, interviennent dans l’espace social en réprimant la diversité des opinions. Serge Théophile Balima a, en outre, souligné qu’il sera très difficile de réguler les réseaux sociaux et que par conséquent il nous faut apprendre à vivre avec leurs avantages et inconvénients.

Lors des échanges, des participants ont proposé, entre autres, que les autorités initient des formations à l’endroit des jeunes sur l’utilisation des médias sociaux.

Si certains ont préconisé la mise en place d’un système de régulation et de filtrage des informations qui y sont diffusées, d’autres ont applaudi l’expansion des médias sociaux qui est, selon eux, une aubaine pour l’ancrage de la démocratie.

Yssouf Sana

(Source : Sidwaya, 17 novembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2537/2767 Régulation des télécoms
  • 242/2767 Télécentres/Cybercentres
  • 1851/2767 Economie numérique
  • 963/2767 Politique nationale
  • 2767/2767 Fintech
  • 335/2767 Noms de domaine
  • 1000/2767 Produits et services
  • 856/2767 Faits divers/Contentieux
  • 433/2767 Nouveau site web
  • 2727/2767 Infrastructures
  • 982/2767 TIC pour l’éducation
  • 124/2767 Recherche
  • 159/2767 Projet
  • 1717/2767 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1042/2767 Sonatel/Orange
  • 898/2767 Licences de télécommunications
  • 172/2767 Sudatel/Expresso
  • 596/2767 Régulation des médias
  • 766/2767 Applications
  • 618/2767 Mouvements sociaux
  • 932/2767 Données personnelles
  • 65/2767 Big Data/Données ouvertes
  • 355/2767 Mouvement consumériste
  • 236/2767 Médias
  • 368/2767 Appels internationaux entrants
  • 878/2767 Formation
  • 74/2767 Logiciel libre
  • 1059/2767 Politiques africaines
  • 538/2767 Fiscalité
  • 110/2767 Art et culture
  • 348/2767 Genre
  • 907/2767 Point de vue
  • 663/2767 Commerce électronique
  • 908/2767 Manifestation
  • 185/2767 Presse en ligne
  • 70/2767 Piratage
  • 136/2767 Téléservices
  • 557/2767 Biométrie/Identité numérique
  • 197/2767 Environnement/Santé
  • 234/2767 Législation/Réglementation
  • 224/2767 Gouvernance
  • 1023/2767 Portrait/Entretien
  • 96/2767 Radio
  • 395/2767 TIC pour la santé
  • 187/2767 Propriété intellectuelle
  • 31/2767 Langues/Localisation
  • 608/2767 Médias/Réseaux sociaux
  • 1170/2767 Téléphonie
  • 131/2767 Désengagement de l’Etat
  • 597/2767 Internet
  • 83/2767 Collectivités locales
  • 226/2767 Dédouanement électronique
  • 636/2767 Usages et comportements
  • 640/2767 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 340/2767 Audiovisuel
  • 1666/2767 Transformation digitale
  • 264/2767 Affaire Global Voice
  • 86/2767 Géomatique/Géolocalisation
  • 200/2767 Service universel
  • 400/2767 Sentel/Tigo
  • 119/2767 Vie politique
  • 900/2767 Distinction/Nomination
  • 17/2767 Handicapés
  • 398/2767 Enseignement à distance
  • 406/2767 Contenus numériques
  • 367/2767 Gestion de l’ARTP
  • 105/2767 Radios communautaires
  • 971/2767 Qualité de service
  • 279/2767 Privatisation/Libéralisation
  • 84/2767 SMSI
  • 299/2767 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1533/2767 Innovation/Entreprenariat
  • 772/2767 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 31/2767 Internet des objets
  • 87/2767 Free Sénégal
  • 223/2767 Intelligence artificielle
  • 129/2767 Editorial
  • 11/2767 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous