OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juillet 2017 > Moctar Yedaly : « Nous voyons un engouement sans précédent des marques (…)

Moctar Yedaly : « Nous voyons un engouement sans précédent des marques internationales sur le .africa »

lundi 10 juillet 2017

Noms de domaine

Moctar Yedaly, le chef de la Division de la Société de l’information, de l’Infrastructure et de l’Énergie de l’Union africaine, est, d’après Dr. Elham MA Ibrahim, la précédente Commissaire aux Infrastructures et à l’Energie de la Commission de l’Union africaine, celui qui a travaillé sans relâche pendant les huit dernières années pour la mise en place du domaine africain de premier niveau .africa. Ceci en dirigeant l’équipe de travail DotAfrica de l’Union africaine.

Malheureusement, comme le faisait remarquer TIC Mag il y a quelques semaines, ce sont les sociétés étrangères et les grandes marques internationales qui enregistrent le plus leur nom de domaine en .africa.

Après la mise à la disposition au grand public du .africa le 04 juillet 2017, TIC Mag a donc rencontré Moctar Yedaly pour savoir comment les Africains accueillent ce nom de domaine et quelles sont les stratégies mises en place par l’Union africaine pour inciter davantage les Africains à adopter leur nom de domaine .africa. Tout en revenant sur son implication dans l’aboutissement de ce projet de dotAfrica.

TIC Mag : Vous avez été au cœur du très long processus de mise en place du .africa aujourd’hui disponible aux Africains. Comment expliquez-vous votre engagement pour l’aboutissement de ce long processus qui aura duré une dizaine d’année ?

Moctar Yedaly : Simplement le sens du devoir et de la responsabilité envers mon continent. Sur cette question du point Africa, le président Ghanéen avait dit : « Il a des choses qu’un individu ne peut pas avoir. Il y a des choses qu’un pays ne peut pas avoir. Point Africa est une chose qu’un individu ne peut avoir ou qu’un un pays ne peut avoir ». Cela a été une source d’inspiration.

TIC Mag : À ce jour, comment appréciez-vous le taux d’appropriation de ce .africa par les Africains ?

M.Y. : Contrairement au reste du monde, le point Africa est peu compris par les Africains. Depuis le lancement de ce nom de domaine en mars 2017, nous avons vu un engouement sans précédent de la part des sociétés étrangères et surtout des grandes marques internationales comme Google, Facebook, Microsoft, BMW, etc.. La liste est longue. Plus de 1 000 noms de domaine sont enregistrés sur .africa. Moins de 10% de ces noms de domaine sont en Afrique ou africains.

TIC Mag : Quelles sont donc les stratégies que la Commission de l’Union africaine a mis en place pour encourager les Africains, les institutions et les entreprises exerçant en Afrique à adopter le .africa ?

M.Y. : Au vu de la situation que je viens de mentionner, la Commission de l’UA a d’abord mobilisé les gouvernements des Etats membres pour réserver les noms d’importance économique, culturelle et sociale pour le pays avant la mise à la disponibilité générale au public le 4 juillet 2017. Ensuite, le dernier sommet de l’UA a connu le lancement d’une campagne d’explication et de marketing au sein des pays (un ROAD SHOW) qui va durer plus de six mois. Nous devrions rendre compte à ce sujet au même sommet. La Commissaire de l’UA chargée des Infrastructures, des TICs et du Tourisme, S.E. Dr Amani Abou-Zeid, qui a lancé cette campagne pendant le sommet suit de près cette situation.

TIC Mag : Pourquoi l’Union africaine elle-même n’a pas encore redirigé son nom de domaine au.int en au.africa ?

M.Y. : Simplement parce que « AU » est le code pays de l’Australie protégé par la réglementation internationale. Les Australiens ont donné leur accord de principe pour utiliser « au.africa ». Nous devrions engager une procédure auprès de l’ICANN pour finaliser le cas. En attendant « auc.africa » pointe sur au.int. Ce n’est qu’une question de jours.

TIC Mag : Quand un tiers a enregistré un nom de domaine .africa à la place d’une institution ou d’une entreprise, quelles sont les voies de recours qui se présentent à l’institution pour récupérer son nom de domaine .africa ?

M.Y. : Ce genre de question peut être traité a deux niveaux : premièrement auprès de Registry Africa (ZACR, ndlr) qui est l’opérateur du .africa ; deuxièmement auprès de l’ICANN. Les procédures sont claires et connues de tous. Nous avons pris les précautions pour éviter les cas flagrants. Espérons que tout ira bien.

TIC Mag : DCA avait déposé une plainte au tribunal américain de Californie pour son litige avec la ZACR (South African Central Registry) sur le .africa. On sait que les États-Unis ont déjà marqué leur accord pour céder la gestion de l’Internet. Pourquoi faut-il toujours aller aux États-Unis pour les litiges sur le point africa ?

M.Y. : Cette décision sur l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, ndlr) est assez récente. Pour le moment l’ICANN qui est le responsable de la gestion des ressources critiques de l’Internet est incorporée aux USA en Californie. Donc, une entité de droit américain. Le débat sur la restructuration de l’ICANN est en cours.

TIC Mag : L’Afrique ne peut-elle pas gérer ce genre de litige sur les noms de domaine .africa à l’avenir ?

M.Y. : Peut-être bien et je l’espère. Mais, ne vaut-t-il pas mieux prévenir que guérir ? Si dès à présent nous réservions les noms auxquels nous avons droit on aura moins de conflits et notre opérateur se concentrerait mieux sur l’exploitation du nom de domaine plutôt que sur la gestion des conflits.

Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum

(Source : TIC Mag, 10 juillet 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2065/2212 Régulation des télécoms
  • 173/2212 Télécentres/Cybercentres
  • 1565/2212 Economie numérique
  • 799/2212 Politique nationale
  • 2212/2212 Fintech
  • 252/2212 Noms de domaine
  • 814/2212 Produits et services
  • 692/2212 Faits divers/Contentieux
  • 360/2212 Nouveau site web
  • 2158/2212 Infrastructures
  • 795/2212 TIC pour l’éducation
  • 90/2212 Recherche
  • 121/2212 Projet
  • 1400/2212 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 880/2212 Sonatel/Orange
  • 789/2212 Licences de télécommunications
  • 132/2212 Sudatel/Expresso
  • 465/2212 Régulation des médias
  • 601/2212 Applications
  • 495/2212 Mouvements sociaux
  • 793/2212 Données personnelles
  • 60/2212 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2212 Mouvement consumériste
  • 179/2212 Médias
  • 321/2212 Appels internationaux entrants
  • 693/2212 Formation
  • 48/2212 Logiciel libre
  • 838/2212 Politiques africaines
  • 407/2212 Fiscalité
  • 83/2212 Art et culture
  • 285/2212 Genre
  • 779/2212 Point de vue
  • 480/2212 Commerce électronique
  • 695/2212 Manifestation
  • 157/2212 Presse en ligne
  • 62/2212 Piratage
  • 103/2212 Téléservices
  • 415/2212 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2212 Environnement/Santé
  • 157/2212 Législation/Réglementation
  • 167/2212 Gouvernance
  • 844/2212 Portrait/Entretien
  • 72/2212 Radio
  • 357/2212 TIC pour la santé
  • 137/2212 Propriété intellectuelle
  • 29/2212 Langues/Localisation
  • 508/2212 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2212 Téléphonie
  • 95/2212 Désengagement de l’Etat
  • 486/2212 Internet
  • 57/2212 Collectivités locales
  • 188/2212 Dédouanement électronique
  • 496/2212 Usages et comportements
  • 513/2212 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2212 Audiovisuel
  • 1381/2212 Transformation digitale
  • 192/2212 Affaire Global Voice
  • 75/2212 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2212 Service universel
  • 331/2212 Sentel/Tigo
  • 87/2212 Vie politique
  • 727/2212 Distinction/Nomination
  • 17/2212 Handicapés
  • 336/2212 Enseignement à distance
  • 336/2212 Contenus numériques
  • 292/2212 Gestion de l’ARTP
  • 89/2212 Radios communautaires
  • 799/2212 Qualité de service
  • 212/2212 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2212 SMSI
  • 223/2212 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1271/2212 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2212 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2212 Internet des objets
  • 88/2212 Free Sénégal
  • 174/2212 Intelligence artificielle
  • 97/2212 Editorial
  • 8/2212 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous