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Mobile Banking : Safaricom cible le Nigéria et l’Angola

mardi 13 juin 2017

Fintech

Safaricom s’apprête à lancer sa solution de mobile banking, M-Pesa, dans des marchés à fort potentiel de croissance comme le Nigéria et l’Angola. L’opérateur devra également faire face à la pression de certains parlementaires souhaitant diviser Safaricom et M-Pesa. Un souhait justifié par le « monopole » exercé par l’opérateur.

L’opérateur télécoms kényan Safaricom s’apprête à étendre son service de mobile banking, M-Pesa, en dehors de sa zone de confort d’Afrique de l’Est. Les deux marchés ciblés sont le Nigéria et l’Angola. Cette décision survient alors que Safaricom s’apprête à lancer un examen réglementaire au niveau de son marché local.

Accords de partages, plutôt que configuration de réseau

Ce désir d’expansion de l’opérateur kényan a été facilité par la récente vente d’une participation de 35% de ses parts, par sa maison mère Vodafone Group à la filiale sud-africaine du même groupe. L’opération entre dans le cadre d’un accord conclu entre le groupe britannique et Pretoria qui transfère la responsabilité du développement en Afrique à la filiale sud-africaine de Vodacom. Selon le management de Safaricom, des négociations sont en cours pour conclure un accord de partages de plateforme avec des concurrents comme MTN Group, de manière à étendre M-Pesa sans avoir à configurer son réseau dans d’autres pays.

L’expansion programmée de M-Pesa représente ainsi le premier mouvement de Safaricom, depuis la cession de parts d’un montant de 2,6 milliards de dollars. L’objectif pour l’opérateur kényan est d’exploiter les relais de croissance qu’offrent les marchés nigérians ou angolais. Cette décision du management de Safaricom survient aussi au moment où le régulateur kényan critique la position de M-Pesa sur son marché traditionnel. La solution compte, rappelons-le, plus de 25 millions de clients dans 11 pays, tels que la Tanzanie et le Ghana.

L’opérateur dans la ligne de mire des parlementaires

La force de M-Pesa reste sa capacité d’attraction de fonds dans les pays ne disposant pas de systèmes bancaires structurés. Rien qu’au Kenya, 79% des transactions mobiles sont effectuées sur M-Pesa, dont le réseau a traité 851 milliards de shillings (8,2 milliards de dollars) au troisième trimestre 2016. Les actions de Safaricom ont par ailleurs gagné 19% cette année, valorisant l’entreprise à 911 milliards de shillings (8,8 milliards de dollars).

Parallèlement, le régulateur kényan s’apprête à publier une étude de marché portant sur une possible domination de secteur par Safaricom. Une étude lancée à la suite de demandes de parlementaires désireux de séparer Safaricom de sa filiale M-Pesa. La copie du régulateur ne serait pas divulguée de sitôt, après l’expiration du mandant de Ben Gituku, président de l’Autorité des communications du Kenya, le mois dernier. Pour l’heure aucun remplacement n’a été annoncé.

La crainte de Safaricom reste de se voir imposer le partage de son infrastructure, de devoir communiquer à l’avance sur la modification des prix ou l’introduction de nouvelles offres. Pour le management de Safaricom, abuser de la réglementation pourrait nuire au secteur des télécoms kényan. Une approche qui est loin d’être partagée par l’Exécutif, alors que même que la présidence kényane a déjà apporté son soutien public à l’opérateur.

Amine Ater

(Source : La Tribune Afrique, 13 juin 2017)

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