OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Août > Macodou Ndiaye, Directeur des opérateurs et des relations internationales de (…)

Macodou Ndiaye, Directeur des opérateurs et des relations internationales de Sonatel : « Le Sénégal va verser 30 milliards par an à Global Voice » (2/2)

samedi 28 août 2010

Gouvernance

Outre les risques évoqués dans notre édition n°2080 du jeudi 26 août 2010, le directeur des opérateurs et des relations internationales de Sonatel, Macodou Ndiaye, révèle, ici, que Global Voice va coûter 30 milliards F Cfa au contribuable sénégalais. Entretien...

Vous semblez bien troublé par le caractère nébuleux de la signature de ce décret ?

La première chose qui nous a choqués, c’est que l’Artp prenne la décision unilatérale de légiférer dans un secteur où elle n’a ni expérience ni expertise et sans concertation avec les acteurs. Nous sommes donc vraiment troublés par ce décret, notamment du fait qu’il n’y a eu aucune concertation entre l’Etat, via l’Artp, et Sonatel. Ce manque de concertation a conduit l’ARTP à faire prendre l’état des décisions totalement incohérentes.

D’abord, on ne peut pas comprendre que l’état nous dise qu’il a besoin de ressources pour financer le développement, et que dans le même temps, il accepte de partager les revenus additionnels à parts égales avec un prestataire technique qui n’apporte aucune valeur ajoutée.

On nous dit que ce prestataire sera payé et, tenez-vous bien : 30 milliards par année. Et pour faire quoi ? Contrôler un opérateur qui est déjà hyper contrôlé, qui se sort très bien de ces contrôles. En plus même si ce contrôle était utile il ne devrait pas coûter plus de 2,5 milliards en 05 ans, en lieu et place des 125 milliards que l’ARTP projette de payer à Global Voice. Comment voulez-vous qu’on accepte cette décision sans remplir jusqu’au bout notre devoir d’alerter les autorités ? Nous sommes convaincus que ceux qui ont pris cette décision n’ont pas eu tous les éléments d’appréciation !

L’Artp a répété au début de cette affaire qu’il n’y aura pas d’augmentation de tarifs pour les sénégalais à l’étranger ou au Sénégal. Mais, ce qu’on constate aujourd’hui, c’est que tous les opérateurs avec qui on est en relation n’ont pas eu d’autre choix que de répercuter la hausse aux consommateurs. Certains opérateurs ont purement et simplement suspendu la relation avec notre pays.

Vous attaquez Global Voice, mais on peut vous reprocher d’être à la solde France Télécom au détriment des intérêts du Sénégal ?

Je vais répondre à deux idées fausses véhiculées volontairement pour tromper les sénégalais.

Il est absolument faux de penser que les opérateurs européens, et en particulier France Télécom, sont en train de nous exploiter en nous reversant des miettes sur le trafic entrant international. Nous avons des tarifs de gros que nous négocions avec des opérateurs internationaux, dans ces négociations nous fixons le tarif d’entrée dans notre réseau et nous négocions aussi avec les autres le droit d’entrer dans leur réseau. Donc, la négociation est libre et chacun fixe ses tarifs en fonction de ses objectifs. Aucun opérateur ne peut nous imposer le tarif d’accès à notre réseau.

Le tarif qui est brandi par l’ARTP pour affirmer qu’il n’y aurait pas d’augmentation des prix au niveau des immigrés n’est pas le bon, nos compatriotes à l’étranger utilisent principalement des cartes prépayées à des tarifs beaucoup plus bas que ceux annoncés par l’ARTP. Aujourd’hui, les tarifs ont flambé en France, en Italie, aux Etats-Unis. Partout les immigrés protestent par des marches, des pétitions, à travers des émissions interactives. Il faudrait déjà que l’autorité qui avait indiqué qu’il n’y aurait d’augmentation des tarifs s’explique sur la situation qu’on vit aujourd’hui.

Pire, ce décret aura aussi un impact sur les consommateurs locaux et pas seulement sur les émigrés. Certains opérateurs nous ont appliqué la réciprocité, ce qui fait que les communications vers ces pays nous coûtent plus cher que ce que nous facturons à nos clients.

Donc, dire que France Télécom qui tire les ficelles totalement faux. En matière de vente de trafic en gros, on traite avec France Télécom de la même manière qu’avec tous nos autres clients. Depuis l’année passée d’ailleurs, on a un tarif unique qui s’applique à tout le monde, tous nos clients nous paient le même tarif et nous pouvons le prouver à n’importe qui.

Il est vrai que nous sommes affiliés à France Télécom qui, en même temps que l’Etat, est actionnaire majoritaire de Sonatel et nous l’assumons en toute loyauté. Mais nous sommes des Sénégalais et faisons en sorte que les intérêts de notre pays ne passent pas après les intérêts d’autres pays. Sur ce point, on peut donner crédit à Sonatel d’avoir toujours défendu les intérêts nationaux.

Difficilement quand même...

Ecoutez, l’année passée, un débat a agité le monde des télécoms, l’Etat s’est levé un beau jour pour décider de vendre ses actions à France Télécom. Mais ce sont les travailleurs de l’entreprise qui se sont opposés à la vente des actions de l’Etat à France télécom. Comment peut-on reprocher ces employés d’être inféodés à France Télécom alors que cette opération était à la faveur de France Télécom qui manifestement, le souhaitait ? Si on était à la solde de France Télécom, on aurait applaudi. Paradoxalement, ceux qui, aujourd’hui disent que Sonatel refuse d’être contrôlée, mais, ce sont ces mêmes personnes qui, à la même époque, encourageaient l’Etat à vendre ses actions, évoquant la question des inondations, etc. Aujourd’hui, l’avenir nous a donné raison. Nous avons assumé notre position envers et contre tous. Il est injuste aujourd’hui de dire que nous sommes inféodés à France Télécom même si nous assumons notre appartenance. Nous sommes loyaux envers France Télécom, parce que c’est ce que notre contrat moral nous impose. Mais nous ne serons jamais pris à défaut de patriotisme vis-à-vis des intérêts de notre pays.

On a aussi parlé des écoutes téléphoniques, ne serait-il pas des arguments que vous brandissez pour apeurer les Sénégalais ?

Les données de la communication sont confidentielles. Moi je ne souh


Pour lire la première partie cliquer ici

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4294/4520 Régulation des télécoms
  • 346/4520 Télécentres/Cybercentres
  • 3117/4520 Economie numérique
  • 1605/4520 Politique nationale
  • 4520/4520 Fintech
  • 508/4520 Noms de domaine
  • 1694/4520 Produits et services
  • 1414/4520 Faits divers/Contentieux
  • 725/4520 Nouveau site web
  • 4385/4520 Infrastructures
  • 1612/4520 TIC pour l’éducation
  • 182/4520 Recherche
  • 242/4520 Projet
  • 2840/4520 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4520 Sonatel/Orange
  • 1566/4520 Licences de télécommunications
  • 264/4520 Sudatel/Expresso
  • 980/4520 Régulation des médias
  • 1215/4520 Applications
  • 1015/4520 Mouvements sociaux
  • 1536/4520 Données personnelles
  • 120/4520 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4520 Mouvement consumériste
  • 358/4520 Médias
  • 642/4520 Appels internationaux entrants
  • 1434/4520 Formation
  • 102/4520 Logiciel libre
  • 1732/4520 Politiques africaines
  • 885/4520 Fiscalité
  • 166/4520 Art et culture
  • 578/4520 Genre
  • 1530/4520 Point de vue
  • 976/4520 Commerce électronique
  • 1409/4520 Manifestation
  • 312/4520 Presse en ligne
  • 125/4520 Piratage
  • 204/4520 Téléservices
  • 907/4520 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4520 Environnement/Santé
  • 320/4520 Législation/Réglementation
  • 334/4520 Gouvernance
  • 1702/4520 Portrait/Entretien
  • 144/4520 Radio
  • 686/4520 TIC pour la santé
  • 266/4520 Propriété intellectuelle
  • 58/4520 Langues/Localisation
  • 1010/4520 Médias/Réseaux sociaux
  • 1866/4520 Téléphonie
  • 190/4520 Désengagement de l’Etat
  • 978/4520 Internet
  • 114/4520 Collectivités locales
  • 378/4520 Dédouanement électronique
  • 1017/4520 Usages et comportements
  • 1025/4520 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4520 Audiovisuel
  • 2815/4520 Transformation digitale
  • 383/4520 Affaire Global Voice
  • 152/4520 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4520 Service universel
  • 660/4520 Sentel/Tigo
  • 174/4520 Vie politique
  • 1488/4520 Distinction/Nomination
  • 34/4520 Handicapés
  • 693/4520 Enseignement à distance
  • 649/4520 Contenus numériques
  • 585/4520 Gestion de l’ARTP
  • 178/4520 Radios communautaires
  • 1668/4520 Qualité de service
  • 424/4520 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4520 SMSI
  • 448/4520 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2600/4520 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4520 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4520 Internet des objets
  • 170/4520 Free Sénégal
  • 382/4520 Intelligence artificielle
  • 194/4520 Editorial
  • 25/4520 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous