OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Mai > Libéralisation des télécommunications : Aucune nouvelle tonalité le 19 (…)

Libéralisation des télécommunications : Aucune nouvelle tonalité le 19 juillet 2004

mardi 4 mai 2004

Privatisation/Libéralisation

Le directeur général adjoint de la Société nationale des télécommunications (Sonatel), Aimé Brial, s’est dit convaincu qu’il n’y aura pas de coup de tonnerre sous le ciel des télécommunications à l’échéance indiquée par l’Etat pour une libéralisation totale du secteur. « La libéralisation a déjà eu lieu dans le domaine de l’internet et du mobile. C’est vrai que tel n’est pas encore le cas sur le fixe. Mais le fixe nécessite des investissements lourds, une programmation, du temps, etc. Forcément, il faut établir des règles, lancer des investissements. Il faudra donc plusieurs mois pour que la libéralisation sur le fixe se fasse sentir. Autrement dit, il n’y aura rien le 19 juillet 2004 parce qu’aucune règle des interconnexions et de développement du réseau n’est fixée », soutient M. Brial.

Selon l’ancien Dg de France-Télécom en Espagne, la Sonatel reste sereine et ne craint pas la concurrence. « Nous sommes relativement sereins. Le fixe nécessite beaucoup d’investissements. Un opérateur qui entre dans ce secteur va se poser plusieurs questions sur les règles du jeu. Aujourd’hui, les règles du jeu ne sont pas portées à la connaissance du public. Or, les potentiels opérateurs doivent savoir à quels textes se fier pour pouvoir se lancer », souligne le Dg adjoint de la Sonatel. Pour Aimé Brial, ce sont les futurs concurrents de la première société de télécommunications qui doivent avoir des appréhensions sur la non publication des textes. « Aujourd’hui, ils ne savent pas quelles vont être le règles, donc ne peuvent pas établir un plan de développement. Ils ne savent pas où et comment investir, à quel niveau, etc. A la limite, s’il n’y a pas de règles, cela nous arrange parce que tant qu’il n’y a pas de règles, il n’y aura pas de libéralisation. C’est aussi clair que cela », martèle-t-il.

Selon le Dg adjoint de la Sonatel, un opérateur concurrent de la filiale de France-Télécom ne peut pas démarrer ses opérations le 19 juillet. « Démarrer des opérations veut dire construire un réseau. Et cela nécessite des investissements lourds et demande aussi du temps. A notre connaissance, rien n’a été commencé par des concurrents potentiels. Par conséquent, il ne se passera rien ni le 19 ni le 20 juillet 2004. Les choses se mettront progressivement en marche », avance-t-il. La taille du marché sénégalais ne milite pas en faveur de plusieurs opérateurs sur le fixe et l’International. « La taille du marché sénégalais qui est par définition de 10 millions d’habitants, limite le nombre d’opérateurs. Sur le mobile, nous avons deux opérateurs. En France où il y a 60 millions d’habitants, il y a trois opérateurs. Le risque est de lancer de nombreux opérateurs. Cela percute négativement tous les opérateurs qui officient déjà. Et le Sénégal a besoin d’opérateurs solides pour pouvoir investir dans les nouveaux produits et services », tient à souligner M. Brial. Sous ce volet, les responsables de la Sonatel qui étaient, face à la presse, le 29 avril dernier, ont enregistré des investissements annuels de 50 milliards de francs Cfa. « Pour de tels investissements, il faut être solide, avoir une croissance saine. Si la Sonatel ou les autres opérateurs n’ont pas les reins financiers pour assurer leurs investissements, le réseau ou la qualité des services va s’appauvrir. Il y a donc un juste équilibrage à trouver. Et il appartient aux autorités en charge de ce problème d’ajuster au bon niveau », indique le Dg adjoint de la Sonatel.

Directeur général de la filiale de France-Télécom, Cheikh Tidiane Mbaye pense, lui, qu’il y a déjà un cadre général : le Code des télécommunications. « Les décrets d’application sont en train d’être pris. C’est vrai que nous ne savons pas s’il y aura une troisième licence, si elle sera fixe, mobile ou les deux à la fois, mais on sait que l’Etat travaille à cela. Nous avons même donné aux employés de la Sonatel l’opportunité de s’exprimer sur ces textes et l’Agence de régulation des télécommunications nous a saisi pour demander notre avis sur les décrets d’application de ce code. C’est vrai que cela a pris beaucoup de temps, mais je pense que ce retard sera vite rattrapé par l’Art », croit M. Mbaye. Ce qui ne voudrait pas dire que tout ce sera au point le 19 juillet prochain. « Pour avoir un troisième opérateur mobile par exemple, il faut lancer un appel d’offres, choisir un adjudicataire, et cela prend deux mois. D’ici la fin de l’année, il devrait y avoir une évolution », avance le Dg de la Sonatel.

La libéralisation de la téléphonie fixe, voire le développement du secteur des télécommunications doivent se faire autour d’un opérateur de référence, un opérateur fort qui, en tant que leader du marché, l’oriente dans les baisses de prix, dans la qualité, dans le déploiement du réseau. « Ce n’est pas un modèle révolutionnaire. C’est ce qui existe partout dans le monde. On ne peut pas développer les télécoms dans un pays sans avoir un opérateur de référence. Et c’est le rôle que la Sonatel joue et que les autorités veulent faire jouer à la Sonatel. Le message est clair : il n’est pas question que la libéralisation affaiblisse la Sonatel. Elle doit la rendre meilleure, plus performante pour le bien du Sénégal », plaide son directeur général.

Johnson MBENGUE

(Source : Wal Fadjri 4 mai 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2087/2303 Régulation des télécoms
  • 175/2303 Télécentres/Cybercentres
  • 1570/2303 Economie numérique
  • 842/2303 Politique nationale
  • 2303/2303 Fintech
  • 263/2303 Noms de domaine
  • 819/2303 Produits et services
  • 693/2303 Faits divers/Contentieux
  • 367/2303 Nouveau site web
  • 2151/2303 Infrastructures
  • 842/2303 TIC pour l’éducation
  • 90/2303 Recherche
  • 121/2303 Projet
  • 1431/2303 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 888/2303 Sonatel/Orange
  • 820/2303 Licences de télécommunications
  • 132/2303 Sudatel/Expresso
  • 470/2303 Régulation des médias
  • 600/2303 Applications
  • 494/2303 Mouvements sociaux
  • 777/2303 Données personnelles
  • 63/2303 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2303 Mouvement consumériste
  • 179/2303 Médias
  • 322/2303 Appels internationaux entrants
  • 693/2303 Formation
  • 51/2303 Logiciel libre
  • 844/2303 Politiques africaines
  • 412/2303 Fiscalité
  • 83/2303 Art et culture
  • 284/2303 Genre
  • 791/2303 Point de vue
  • 483/2303 Commerce électronique
  • 709/2303 Manifestation
  • 158/2303 Presse en ligne
  • 63/2303 Piratage
  • 102/2303 Téléservices
  • 437/2303 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2303 Environnement/Santé
  • 159/2303 Législation/Réglementation
  • 167/2303 Gouvernance
  • 864/2303 Portrait/Entretien
  • 72/2303 Radio
  • 337/2303 TIC pour la santé
  • 133/2303 Propriété intellectuelle
  • 29/2303 Langues/Localisation
  • 503/2303 Médias/Réseaux sociaux
  • 921/2303 Téléphonie
  • 95/2303 Désengagement de l’Etat
  • 508/2303 Internet
  • 58/2303 Collectivités locales
  • 188/2303 Dédouanement électronique
  • 503/2303 Usages et comportements
  • 513/2303 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2303 Audiovisuel
  • 1379/2303 Transformation digitale
  • 191/2303 Affaire Global Voice
  • 75/2303 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2303 Service universel
  • 330/2303 Sentel/Tigo
  • 87/2303 Vie politique
  • 728/2303 Distinction/Nomination
  • 17/2303 Handicapés
  • 336/2303 Enseignement à distance
  • 321/2303 Contenus numériques
  • 292/2303 Gestion de l’ARTP
  • 89/2303 Radios communautaires
  • 821/2303 Qualité de service
  • 213/2303 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2303 SMSI
  • 224/2303 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1287/2303 Innovation/Entreprenariat
  • 656/2303 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2303 Internet des objets
  • 85/2303 Free Sénégal
  • 180/2303 Intelligence artificielle
  • 97/2303 Editorial
  • 10/2303 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous