Les pays de la Cedeao décidés à unifier leur politique TIC pour le développement harmonieux de la sous-région
mercredi 1er mars 2017
Afin de réduire la fracture numérique entre eux, les pays membres de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sont décidés à harmoniser leur politique TIC pour un développement harmonieux de la sous-région. Le premier pas pour l’atteinte de cette ambition sera matérialisé du 03 au 05 mai prochain, à travers la tenue à Niamey, au Niger, du Forum interparlementaire TIC pour le développement dans l’espace Cedeao organisé par le réseau parlementaire nigérien sur les TIC.
L’objectif général du Forum est la sensibilisation des parlementaires de la sous-région sur « la nécessité d’accélérer la transposition des textes communautaires sur les TIC dans les corpus juridiques nationaux ».
D’après Isaias Barreto Da Rosa (photo), le commissaire chargé des TIC à la commission de la Cedeao, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont adopté en janvier 2007 un nouveau cadre politique et réglementaire communautaire plus favorable au développement des télécommunications/TIC pour favoriser la concurrence, susciter une régulation plus efficace du marché des télécommunications/TIC, attirer plus d’investissements pour un développement plus rapide et plus harmonieux du secteur. « Malheureusement, la Cedeao fait face à des défis dans la mise en œuvre des textes communautaires au niveau national, au titre desquels on peut citer le non-respect des délais de transpositions, le manque de capacité humaine et financière, etc », déplore M. Da Rosa.
Pour Ousseini Tini, le président de l’Assemblée Nationale du Niger, « il est urgent que grâce à une législation appropriée, toutes les entraves au développement des TIC soient levées ».
Le Forum de Niamey, qui durera trois jours, regroupera des parlementaires des pays membres de la Cedeao, des acteurs du secteur privé et de la société civile, des organismes internationaux et d’autres institutions concernées par le développement des TIC.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 1er mars 2017)