OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Août 2017 > Le Sénégal et la CEDEAO : si on pouvait refaire le design de la carte (…)

Le Sénégal et la CEDEAO : si on pouvait refaire le design de la carte d’identité CEDEAO

lundi 7 août 2017

Biométrie/Identité numérique

La carte d’identité CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) instaurée par le Sénégal peut être vue comme l’expression d’une adhésion à une vision politique relative à notre avenir économique et politique en tant que pays membre à la CEDEAO dans un contexte de mondialisation exaspérant la compétition entre les pays et les continents.

L’analyse de la présentation de la face recto de la Carte d’identité CEDEAO met en évidence la façon dont nous nous regardons en tant que pays et la manière dont nous définissons nos rapports en tant que pays membre à la CEDEAO avec la CEDEAO.

Ainsi, à la face recto, quand le logo de la CEDEAO est placé à gauche en première position suivi du drapeau national du Sénégal, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il y a eu un problème de lecture des techniciens qui l’ont conçue, malheureusement que nous ne pourrons plus rectifier maintenant. La CEDEAO n’est pas encore une » fédération des Etats de l’Afrique de l’Ouest » autrement dit une république qui lui permet d’user ou de porter l’insigne d’une république telle que le drapeau national.

En termes de valeur et de représentation idéologique et politique, un logotype d’une organisation communautaire dont un pays est membre, ne doit pas passer en première position devant son drapeau national. Force est de constater que ce n’est pas le cas pour la Carte d’identité CEDEAO.

Par ailleurs, l’abandon d’une partie de notre souveraineté nationale au profit de la CEDEAO, une Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ne signifie pas la perte notre identité nationale qui fait de nous des sénégalais.

L’éclatement des frontières par l’intégration assurant la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO cache une réalité qui est celle de l’attachement viscéral à une identité nationale des populations qui est surtout mise en exergue pendant les compétitions nationales. On est citoyen sénégalais avant d’être un « citoyen de la CEDEAO ». Les limites géographiques dans lesquelles les pays membres à la CEDEAO sont confinés, conséquences directes de la balkanisation du continent africain à la suite de conférence de Berlin de 1885 resteront immuables pour l’éternité.

Le Sénégal est situé au Nord par la Mauritanie, au Sud par les deux Guinée (Guinée et Guinée Bissau), à l’Est par le Mali et à l’Ouest par l’Océan Atlantique. Ça ne changera pas.

Sur une carte d’identité CEDEAO considérée comment support de communication le defi que doivent relever les pays parties membres à la CEDEAO est de réussir à exprimer harmonieusement les deux rapports d’identité nationale et communautaire sans laisser pointer dans la représentation, l’idée de subordination des pays à la CEDEAO et sans verser dans le chauvinisme gratuit.

Sans vouloir faire l’apologie d’un nationalisme déplacé et stérile, le fait de mettre en avant la CEDEAO et son logo type sur la carte d’identité CEDEAO suivi du drapeau national du Sénégal (insigne nationale) viole un principe fondamental existentiel et vital qui est celui que nous avons un pays antérieur à la CEDEAO qui s’appelle le Sénégal dont les habitants sont des sénégalais

On peut légitiment s’interroger sur l’importance de l’emplacement du logotype de la CEDEAO et du drapeau national du Sénégal.

Qu’est-ce que ça rapporte ?

Certains seront tentés de dire que c’est un détail sans aucune importance. D’autres, c’est une remise en cause de notre adhésion à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). D’aucuns pourraient dire que le fait de placer le logotype de la CEDEAO avant le drapeau national c’est une façon de traduire l’idée que nous avons cédé une partie de notre souveraineté nationale au bénéfice de la CEDEAO. C’est une lecture possible. Mais, on est citoyen sénégalais avent d’être « citoyen de la CEDEAO ». Le Sénégal est dans la CEDEAO mais le Sénégal n’est pas la CEDEAO. Sur ce, il ne peut y avoir de confusion.

Aujour d’hui, est-il possible de revenir sur la présentation de la Carte d’identité CEDEAO pour mettre à la place du logotype de la CEDEAO, le drapeau national du Sénégal en vue de rétablir la vérité historique que nous sommes des citoyens sénégalais avant d’être des « citoyens de la CEDEAO » , que le Sénégal est une république et la CEDEAO ,une organisation communautaire dont nous sommes membre.

La mention « République du Sénégal » en haut de la face recto de la Carte d’identité CEDEAO ne suffit pas à affirmer notre identité nationale dans une communauté de pays membres à la CEDEAO.

La carte d’identité CEDEAO, pour ceux et celles qui auront tendance à la banaliser doivent retenir que ce n’est pas une simple pièce d’identification des personnes, c’est aussi un support de communication qui véhicule notre position, notre vision et notre volonté d’affirmation identitaire et d’adhésion en tant que pays à la CEDEAO.

Cependant, à la décharge des autorités administratives chargées de confectionner cette Carte d’identité CEDEAO, les techniciens qui l’ont conçue auraient pu prendre en compte cette dimension de l’emplacement et du logotype de la CEDEAO et du drapeau national du Sénégal qui relève d’une question hautement politique.

La CEDEAO aurait dû prédéfinir un modèle de présentation de la Carte d’identité CEDEAO pour les pays membres parties à la CEDEAO. Elle ne l’a pas fait. Dans ce cas, elle doit pouvoir le faire maintenant pour harmoniser la présentation de la Carte d’identité CEDEAO.

A quoi sert une communauté si elle n’harmonise pas.

Vive le Sénégal !

Vive la république !

(Source : Sénégal7, 7 août 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4224/4859 Régulation des télécoms
  • 353/4859 Télécentres/Cybercentres
  • 3278/4859 Economie numérique
  • 1879/4859 Politique nationale
  • 4859/4859 Fintech
  • 513/4859 Noms de domaine
  • 1691/4859 Produits et services
  • 1474/4859 Faits divers/Contentieux
  • 731/4859 Nouveau site web
  • 4597/4859 Infrastructures
  • 1686/4859 TIC pour l’éducation
  • 217/4859 Recherche
  • 247/4859 Projet
  • 3317/4859 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1786/4859 Sonatel/Orange
  • 1573/4859 Licences de télécommunications
  • 271/4859 Sudatel/Expresso
  • 927/4859 Régulation des médias
  • 1252/4859 Applications
  • 1018/4859 Mouvements sociaux
  • 1579/4859 Données personnelles
  • 125/4859 Big Data/Données ouvertes
  • 597/4859 Mouvement consumériste
  • 363/4859 Médias
  • 647/4859 Appels internationaux entrants
  • 1612/4859 Formation
  • 92/4859 Logiciel libre
  • 1987/4859 Politiques africaines
  • 913/4859 Fiscalité
  • 168/4859 Art et culture
  • 572/4859 Genre
  • 1540/4859 Point de vue
  • 1010/4859 Commerce électronique
  • 1463/4859 Manifestation
  • 327/4859 Presse en ligne
  • 125/4859 Piratage
  • 207/4859 Téléservices
  • 896/4859 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4859 Environnement/Santé
  • 321/4859 Législation/Réglementation
  • 335/4859 Gouvernance
  • 1713/4859 Portrait/Entretien
  • 149/4859 Radio
  • 757/4859 TIC pour la santé
  • 266/4859 Propriété intellectuelle
  • 59/4859 Langues/Localisation
  • 1019/4859 Médias/Réseaux sociaux
  • 1903/4859 Téléphonie
  • 191/4859 Désengagement de l’Etat
  • 1042/4859 Internet
  • 115/4859 Collectivités locales
  • 428/4859 Dédouanement électronique
  • 1039/4859 Usages et comportements
  • 1026/4859 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 562/4859 Audiovisuel
  • 2965/4859 Transformation digitale
  • 385/4859 Affaire Global Voice
  • 154/4859 Géomatique/Géolocalisation
  • 307/4859 Service universel
  • 665/4859 Sentel/Tigo
  • 175/4859 Vie politique
  • 1502/4859 Distinction/Nomination
  • 34/4859 Handicapés
  • 762/4859 Enseignement à distance
  • 851/4859 Contenus numériques
  • 591/4859 Gestion de l’ARTP
  • 185/4859 Radios communautaires
  • 1685/4859 Qualité de service
  • 429/4859 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4859 SMSI
  • 488/4859 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2710/4859 Innovation/Entreprenariat
  • 1315/4859 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4859 Internet des objets
  • 170/4859 Free Sénégal
  • 473/4859 Intelligence artificielle
  • 194/4859 Editorial
  • 22/4859 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous