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Accueil > Ressources > Points de vue > 2011 > La quatrième licence téléphonique doit être réservée aux jeunes du Sénégal

La quatrième licence téléphonique doit être réservée aux jeunes du Sénégal

mardi 12 avril 2011

Point de vue

Il n’est plus nécessaire de soumettre la problématique de l’emploi et de la jeunesse à la loupe des études pour admettre que leur combinaison est un facteur d’explosion sociale pour ceux qui ne parviendront pas à y faire face. Le Sénégal, à l’image de l’Afrique, est un pays qui fait face à l’urgence de mettre en place un dispositif capable d’encadrer l’essor social et économique de ce segment de la société sans lequel, il n’y a pas d’avenir véritable. La Jeunesse est la garantie pour un pays de renouveler son génie humain. Elle est un risque si nous la laissons à l’état de hasard social. Les réponses apportées sur cette question au Sénégal et dans la plupart des pays africains ont consisté d’une part à espérer que la croissance économique règle tout et d’autre part à saupoudrer les jeunes de petits financements avec des montants qui ne suffiraient pas à revitaliser une dizaine de villages. Au final, ce problème reste entier et s’est même aggravé. Sa résolution doit être engagée par tous. Nous sommes tous concernés, gouvernants, acteurs politiques et citoyens.

Le Sénégal a besoin de force, de vitalité, de créativité et d’un esprit conquérant qui se renouvelle de génération en génération. Les jeunes du Sénégal doivent devenir les pionniers d’un Nouveau Sénégal, le leur. Le Sénégal a besoin d’une jeunesse entreprenante portée par de grandes ambitions et l’espoir que tout est possible pour ceux qui osent. L’espoir doit renaître dans le cœur des jeunes du Sénégal en leur mettant à portée de main les moyens nécessaires à leur aventure créative. C’est la combinaison de ces éléments qui a toujours marqué l’esprit conquérant des pionniers qui ont porté le développement de leurs nations. Il nous faut donc un dispositif durable, robuste, capable de produire des résultats tangibles pour les jeunes. SNJ Sénégal veut rendre possible ce rêve en ouvrant un nouvel eldorado, ici au Sénégal. Pour rendre ce dispositif concret, SNJ Sénégal articule les propositions suivantes :

– Instituer un service national de la Jeunesse comme passage obligatoire pour tout jeune à l’âge de 18 ans. Il permettra la formation civique et professionnelle du jeune en le préparant à assumer sa responsabilité sociale.
– Spécialiser le Service civique sur des actions complémentaires aux priorités nationales.
– Faire de la Région de Tambacounda la zone économique privilégiée pour les jeunes avec un programme d’investissement tiré des ressources minières.
– Réserver 20% des marchés de l’Etat aux projets issus du service civique national. Cette bourse permettra de rendre disponible une cagnotte de 30 à 40 milliards par an.
– Mettre en place une structure de financement des jeunes. La vente d’une licence de téléphonie et la participation d’investisseurs privés permettront de disposer d’un fonds initial de 150 milliards FCFA.
– Développer l’adhésion des jeunes à SNJ Sénégal et en faire un pacte pour l’emploi porté par les jeunes et Engager les acteurs politiques à son application dès 2012.

SNJ Sénégal offre une réponse concrète à la situation concrète des Jeunes du Sénégal à travers les axes suivants :

Formation des jeunes avec la généralisation du service civique national. SNJ Sénégal c’est d’abord le Service National de la Jeunesse obligatoire pour tout jeune à l’âge de 18 ans. L’institutionnalisation du service civique est proposée pour servir de dispositif d’éclosion sociale par la préparation du Jeune à assumer sa responsabilité sociale et économique dans la République. Dans le cadre de ce service civique, pendant une année, il recevra une formation qualifiante et suivra un programme de stages à travers les services de l’Administration, les collectivités locales, les entreprises du secteur privé et des programmes productifs gérés par le Service civique national. Les domaines d’intervention du service national seront conçus pour être complémentaires aux secteurs de priorité nationale qui accusent un déficit en moyens humains.

Opportunités pour les Jeunes sur 20% des marchés de l’Etat. A la fin de leur formation, les jeunes issus du service civique et qui le désirent pourront s’organiser en GIE pour prendre part à une compétition sur 20% des marchés de l’Administration qui leur seront réservés. Cette part représentera entre 30 et 80 milliards par an selon les types de travaux inclus dans cette portion.

Financement de la Société Nationale de Jeunes du Sénégal avec 150 milliards. SNJ Sénégal c’est ensuite, la Société Nationale des Jeunes du Sénégal, une institution financière qui sera dotée d’une capacité financière de 150 milliards et spécifiquement dédiée au financement des projets portés par les jeunes issus du service national. Réserver les revenus d’une quatrième licence à ce vaste programme constituera un signal fort de volonté politique. Une quatrième licence téléphonique de 100 milliards pourra alimenter ce fonds. Cette option n’entame en rien les ressources actuelles de l’Etat et permettra de rendre plus compétitif le marché des télécoms avec l’entrée d’un géant de taille égale à Orange. Ce fonds pourra être renforcé par une taxe de 1% des transferts internationaux, ce qui permettra aussi de générer 10 milliards par an, soit un budget mobilisable de 150 milliards sur 5 ans ou 200 milliards sur 10 ans.

Dès lors que ces ressources sont identifiées, le chemin peut être tracé pour mettre la jeunesse sur le chemin des ambitions. Ce chemin, c’est d’abord la formation pratique qui assure à son bénéficiaire de pouvoir exercer un emploi professionnel quelque soit son niveau de formation académique. C’est ensuite la mise en situation professionnelle qui lui permet d’acquérir une expérience et des compétences en milieu d’emploi. C’est finalement, les opportunités qui s’ouvrent sur la possibilité de gagner des marchés publics, d’obtenir des financements sur des projets bancables et l’aptitude à assumer une responsabilité sociale comme acteur économique et citoyen responsable. Le service national obligatoire sera précisément orienté dans ce sens.

Le besoin de pérenniser un tel dispositif nécessite cependant de faire de la société nationale des jeunes du Sénégal un instrument professionnel et donc géré comme tel. Des investisseurs privés et organisations financières internationales pourront prendre part à l’actionnariat de la société nationale des jeunes pour veiller sur la rigueur de ses orientations de développement et de sa gestion. Son importance dans le dispositif est critique. Il sera donc opéré comme une institution financière au plein sens du terme avec une spécialisation sur les projets de jeunes et un ancrage dans le Sénégal oriental.

Sénégal Oriental. SNJ Sénégal, c’est l’option de faire de la Jeunesse le fer de lance du développement économique du Sénégal Oriental (Régions de Tambacounda et Kédougou). Cette partie du Sénégal constitue 30% de la superficie nationale et regorge de toutes les ressources naturelles nécessaires à un développement porteur de croissance pour le Sénégal.

Richesses naturelles et minières. SNJ Sénégal, c’est l’option de porter le développement économique du Sénégal Oriental en prenant appui sur les ressources naturelles et minières du Sénégal Oriental pour financer son développement. Plus de 3000 milliards de nos Francs CFA peuvent être en être tirés pour financer les projets d’infrastructures de la région.

Au-delà des financements de projets des jeunes dans cette région, La société nationale des Jeunes agira aussi comme un investisseur en prenant des participations dans les exploitations minières de la zone. L’Etat du Sénégal dispose déjà d’une participation gratuite de 10% sur toutes les mines. SNJ Sénégal disposera aussi de 10% de l’actionnariat de toute société qui découvre des richesses minières dans cette zone. Cette servitude permettra aussi de soutenir les programmes de financement de coopératives d’habitat et autres projets d’établissement qui seront nécessaires à cause de la migration vers cette zone.

Intégration sous régionale. SNJ Sénégal, c’est l’option d’exploiter la position stratégique de Tambacounda pour ouvrir les voies de l’intégration africaine avec le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau et la Gambie, qui ont tous une frontière avec cette région. A terme, il peut être envisagé d’étendre le service national aux pays voisins dans le cadre du développement et des échanges entre ces pays. Un service civique africain sous régional dans cette partie de notre pays constitue un autre moyen de développer l’intégration sous régionale.

Désenclavement du Sud. SNJ Sénégal, c’est l’option de désenclaver le Sud du Sénégal et d’ouvrir les voies d’échanges économiques avec la Casamance tout en facilitant le maillage national entre le Sénégal Oriental, la région du Fleuve et le Bassin Arachidier.

Inversion de l’Exode vers Dakar. SNJ Sénégal, c’est l’option d’inverser l’exode massif vers Dakar en favorisant l’émergence d’un pôle d’attraction économique qui sera à terme aussi puissant que Dakar sinon plus. Il est bon de rappeler que Dakar est né de la volonté du colonisateur de s’établir sur la côte pour faciliter l’approvisionnement de son commerce. Nous restons malheureusement sur le même chantier après plus de 200 ans.

En définitive, SNJ Sénégal, c’est tout simplement l’option d’engager la Jeunesse dans un extraordinaire chantier de développement pour redessiner le développement du pays sur un axe mieux intégré entre nos ressources et nos besoins et notre géographie naturelle. La jeunesse peut porter cette ambition. Pour susciter ce désir d’avenir et l’adhésion de la Jeunesse, il est important que la volonté politique soit nette et précise : une loi pour instituer la généralisation du service national et une loi pour l’octroi des revenus d’une quatrième licence à un fonds de financement de jeunes du Sénégal. Pour le reste, il appartient aux jeunes de s’en approprier pour réaliser leur ambitions. C’est l’objectif de SNJ Sénégal.

Amadou Guèye, ouvelle République

(Source : Nettali, 12 avril 2011)

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