CinetPay répond aux accusations : « Notre responsabilité n’est pas engagée »
mardi 16 septembre 2025
Après la parution, le 9 septembre 2025, dans les colonnes du journal Libération d’un article intitulé « La fintech CinetPay en eaux troubles », la société de paiement digital a tenu à apporter des éclaircissements. Dans un droit de réponse transmis à la rédaction de Socialnetlink , CinetPay rejette toute mise en cause directe de ses activités et dénonce une tentative de « diabolisation ».
Selon la fintech, les soupçons relayés ne concernent pas ses opérations propres mais découlent de l’utilisation abusive de ses services par une société tierce. CinetPay explique avoir immédiatement réagi après la découverte de cette fraude : résiliation du contrat du marchand incriminé, transmission des informations aux autorités compétentes et dépôt de plainte auprès du Procureur de la République.
La société précise également que certains collaborateurs commerciaux ont été convoqués par les autorités. Toutefois, insiste-t-elle, ces derniers « n’occupent aucune fonction dirigeante ni décisionnelle » au sein de l’entreprise. Leur audition s’inscrit uniquement dans le cadre des investigations sur les pratiques du marchand tiers mis en cause.
Pour couper court aux rumeurs, CinetPay rappelle son statut d’établissement de paiement agréé en Côte d’Ivoire et affirme avoir entamé des démarches similaires dans d’autres pays de la sous-région. L’objectif affiché : renforcer la confiance, la régulation et la sécurité dans ses services.
Se disant victime d’une campagne de « diabolisation », l’entreprise fintech réaffirme son attachement aux valeurs de rigueur, de responsabilité et de transparence. Elle assure poursuivre sa collaboration avec les régulateurs, les États et ses partenaires pour contribuer au développement du secteur financier digital en Afrique.
(Source : Social Net Link, 16 septembre 2025)