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Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Septembre 2025 > Altvest Capital veut devenir la première société africaine cotée à miser son (…)

Altvest Capital veut devenir la première société africaine cotée à miser son avenir sur le Bitcoin

lundi 8 septembre 2025

Economie numérique

La décision d’Altvest traduit l’entrée de l’Afrique dans le débat mondial sur le rôle du Bitcoin comme actif de réserve d’entreprise, une tendance qui divise, mais qui suscite déjà un intérêt croissant sur d’autres continents.

Altvest Capital Ltd., société sud-africaine cotée à Johannesburg, prévoit de lever 210 millions $ afin d’acheter du Bitcoin et d’en faire son principal actif de trésorerie. Elle deviendrait ainsi la première entreprise africaine listée en bourse à baser sa stratégie financière sur la cryptomonnaie, a annoncé son fondateur et directeur général Warren Wheatley dans un entretien accordé à Bloomberg, lundi 8 septembre.

Concrètement, alors que les entreprises stockent généralement leurs réserves en liquidités, et parfois en or, Altvest veut désormais les conserver principalement en Bitcoin. Ces réserves constituent habituellement le coussin de sécurité utilisé pour financer des investissements ou absorber des chocs financiers. En basculant sur le Bitcoin, Altvest parie que cet actif numérique, bien que très volatil, jouera à long terme le rôle de valeur refuge et de catalyseur d’investissements.

Warren Wheatley a précisé que l’opération s’accompagnerait d’un changement de nom et que la société prendrait bientôt l’appellation Africa Bitcoin Corp. L’objectif est, selon lui, de constituer une réserve de trésorerie en cryptomonnaie, comparable aux stratégies adoptées par des groupes comme MicroStrategy aux États-Unis ou Metaplanet Inc. au Japon, qui ont vu leur valorisation boursière fortement progresser après avoir converti une partie de leurs liquidités en Bitcoin.

« Les fonds de pension, retraites, fonds communs et autres ne peuvent généralement pas acheter directement du Bitcoin. Mais en achetant nos actions, ils pourront désormais obtenir une exposition régulée à cet actif », a déclaré le DG de l’entreprise qui s’est jusqu’alors affirmée comme une société de services financiers spécialisée dans le financement des PME africaines et d’actifs alternatifs. Selon les informations disponibles sur son site web, elle a déjà levé et déployé plus de 500 millions de rands (environ 28 millions $) dans des PME, des projets hôteliers et divers secteurs.

La société cherche des financements auprès d’investisseurs locaux et étrangers et envisage également de s’introduire sur des places boursières internationales. Elle prévoit en outre de se coter en Namibie, au Botswana et au Kenya afin d’élargir l’accès de ses actions aux épargnants de la région.

Un pari qui suscite des questions

Le projet d’Altvest intervient dans un contexte où l’usage des cryptomonnaies progresse rapidement sur le continent, mais le plus souvent de manière informelle. Selon le 2025 Global Adoption Index publié par Chainalysis plus tôt ce mois, le Nigeria et l’Éthiopie figurent dans le Top 20 mondial en matière d’adoption, le Nigeria occupant même la sixième place, porté par l’usage du Bitcoin comme réserve de valeur face à l’inflation. Dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, l’adoption a progressé de 52 % entre juillet 2024 et juin 2025, indique la source.

Les usages marchands progressent également, si l’on en croit un autre rapport de NFTEvening repris par Agence Ecofin en avril dernier. Selon ce dernier, le nombre de commerçants africains acceptant les paiements en cryptomonnaies a augmenté de 45 % en 2024 pour atteindre 768 points de vente, dont 584 en Afrique du Sud.

Les plans d’Altvest, s’ils se concrétisent, pourraient marquer une nouvelle étape dans cette dynamique, en officialisant dans la sphère financière régulée un mouvement jusqu’ici porté par les particuliers, les commerçants et certaines fintechs. Néanmoins, ils soulèvent encore de nombreuses interrogations, notamment sur comment la société, qui ne pèse actuellement que 52,8 millions de rands (soit environ 3 millions $) pourra mobiliser un montant bien supérieur à cette valeur. D’un autre côté, les investisseurs institutionnels africains, soumis à des règles prudentielles strictes, suivront-ils le mouvement ? En attendant, il faut rappeler que le Bitcoin suit une tendance haussière depuis plusieurs mois, et a même passé en juillet dernier la barre des 120 000 $, contre environ 55 000 $ en septembre 2024. Au moment de la rédaction de cet article, la reine des cryptomonnaies se négocie à plus de 111 000 $.

Louis-Nino Kansoun

(Source : Agence Ecofin, 8 septembre 2025)

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