OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Septembre 2017 > Forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF) 2017 : MainOne (…)

Forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF) 2017 : MainOne fait campagne en faveur d’un trafic Internet local en Afrique

lundi 4 septembre 2017

Régulation des télécoms

Premier fournisseur de connectivité et de solutions de centre de données en Afrique de l’Ouest, MainOne a rappelé l’importance de domicilier localement le trafic Internet comme étant une condition essentielle pour la croissance de l’écosystème Internet en Afrique. Lors de son allocution au forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF) qui vient de s’achever, la PDG de MainOne – Funke Opeke – a mis au défi les acteurs leaders de l’Internet en Afrique d’effectuer leur échange de trafic sur le continent, en faisant remarquer que cela entraînerait une réduction significative des coûts et une amélioration du rendement.

Lors de son discours intitulé « Vision 80/20 d’ici 2020 » qui a abordé l’objectif établi par l’AfPIF d’acheminer 80 % du trafic Internet en Afrique depuis le Continent d’ici l’année 2020, Funke Opeke a examiné le paysage Internet en Afrique et a fait part de son regret de constater que l’écosystème actuel consistant à acheminer plus de 80 % du trafic Internet du Nigéria vers l’étranger implique des coûts de transport élevés et une augmentation du temps de latence du service. Selon elle, les transactions lancées depuis l’Afrique entraînent généralement l’expéditeur dans un long périple en dehors du continent, principalement en Europe, en Amérique ou même en Asie, avant d’atteindre le destinataire qui peut être, par exemple, une banque au coin de la rue de l’expéditeur. Ensuite, la réponse répète le même trajet tortueux en sens inverse vers l’expéditeur. Elle s’est demandé pourquoi un utilisateur final sollicitant un accès à ses dossiers dans une banque au coin de la rue souhaiterait voir sa transaction voyager de Lagos à Londres, alors qu’il est possible d’interconnecter ce trafic. De plus, elle a également fait remarquer que ce processus consistant à acheminer le trafic en dehors du continent augmente les coûts de l’Internet et retarde la livraison des contenus dans la région d’environ 150 millisecondes.

Madame Opeke a signalé que « l’Afrique doit retenir davantage de trafic local sur le continent afin de retirer davantage de valeur à l’Internet. Cela est possible en se basant sur des Points d’échange Internet solides et sur un accès à travers des points d’interconnexion locaux et des centres de données locaux qui offrent une plate-forme à différents réseaux pour une interconnexion directe avec d’autres opérateurs et pour l’échange de trafic, garantissant ainsi des coûts de bande passante plus faibles, un accès plus rapide à davantage de fournisseurs de contenus et d’opérateurs et une baisse du temps de latence pour les marchés locaux. »Elle a expliqué que jusqu’à quelques années en arrière, la capacité d’Internet en Afrique était faible, avec peu de réseaux à haut débit et peu de centres de données pouvant offrir aux utilisateurs la connectivité et les contenus qu’ils souhaitaient. Selon elle, les temps sont en train de changer, du fait que la densité de déploiement de la fibre en Afrique et l’augmentation de centres de données d’envergure internationale permettent plus facilement aux fournisseurs de contenus et aux opérateurs OTT d’offrir leurs services d’hébergement et de servir les données localement. Mme Opeke a déclaré que l’entreprise de centre de données de MainOne, MDXi, a apporté une solution à ces problèmes en hébergeant l’Internet Exchange nigérian et en lançant un service d’interconnexion ouvert afin de faciliter la collaboration et l’appairage au sein de son centre de données Lekki. Mme Opeke a également partagé la stratégie de l’entreprise en ce qui concerne le renforcement de l’intégration régionale et la transformation numérique de l’Afrique de l’Ouest avec un accès sous-marin aux centres de données situés à Lagos et Accra afin de permettre l’interconnexion des principaux opérateurs ; l’ouverture prochaine d’un nouveau centre de données à Sagamu au Nigéria ; et le souhait de l’entreprise d’étendre son câble sous-marin à la Côte d’Ivoire.

Lors de la réunion d’experts qui a suivi, les experts du secteur ont souhaité savoir pourquoi le Nigéria – qui dispose du plus grand nombre d’investissements en câbles sous-marins dans la région – n’a pas réussi à tirer profit du « pétrole numérique » en prenant sa place légitime en tant que pôle Internet de l’Afrique de l’Ouest. Ils ont souligné l’importance de mettre en place des incitations réglementaires afin d’augmenter l’appairage privé et public des points d’échange locaux pour dynamiser le trafic Internet, ce qui garantira la création et l’amélioration des affaires sur tout le continent et stimulera la croissance économique.

À l’initiative de l’Internet Society, cette conférence de trois jours s’est principalement consacrée au développement d’opportunités en matière d’interconnexion Internet et d’échange du trafic. Elle a rassemblé les principaux fournisseurs d’infrastructures, les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), les Internet Exchange Points (IXP), les producteurs et fournisseurs mondiaux de contenu, les opérateurs de centres de données, les décideurs politiques et les régulateurs, et d’autres acteurs cruciaux à travers l’Afrique afin de débattre des problèmes relatifs à l’échange du trafic Internet sur le continent.

(Source : Publitecho, 4 septembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4295/4660 Régulation des télécoms
  • 356/4660 Télécentres/Cybercentres
  • 3170/4660 Economie numérique
  • 1640/4660 Politique nationale
  • 4660/4660 Fintech
  • 526/4660 Noms de domaine
  • 1682/4660 Produits et services
  • 1444/4660 Faits divers/Contentieux
  • 731/4660 Nouveau site web
  • 4563/4660 Infrastructures
  • 1636/4660 TIC pour l’éducation
  • 192/4660 Recherche
  • 247/4660 Projet
  • 2890/4660 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1768/4660 Sonatel/Orange
  • 1592/4660 Licences de télécommunications
  • 269/4660 Sudatel/Expresso
  • 954/4660 Régulation des médias
  • 1267/4660 Applications
  • 1024/4660 Mouvements sociaux
  • 1562/4660 Données personnelles
  • 121/4660 Big Data/Données ouvertes
  • 606/4660 Mouvement consumériste
  • 366/4660 Médias
  • 654/4660 Appels internationaux entrants
  • 1462/4660 Formation
  • 105/4660 Logiciel libre
  • 1749/4660 Politiques africaines
  • 909/4660 Fiscalité
  • 169/4660 Art et culture
  • 578/4660 Genre
  • 1523/4660 Point de vue
  • 1016/4660 Commerce électronique
  • 1440/4660 Manifestation
  • 322/4660 Presse en ligne
  • 124/4660 Piratage
  • 212/4660 Téléservices
  • 894/4660 Biométrie/Identité numérique
  • 309/4660 Environnement/Santé
  • 332/4660 Législation/Réglementation
  • 347/4660 Gouvernance
  • 1716/4660 Portrait/Entretien
  • 150/4660 Radio
  • 699/4660 TIC pour la santé
  • 272/4660 Propriété intellectuelle
  • 59/4660 Langues/Localisation
  • 1036/4660 Médias/Réseaux sociaux
  • 1930/4660 Téléphonie
  • 199/4660 Désengagement de l’Etat
  • 995/4660 Internet
  • 119/4660 Collectivités locales
  • 387/4660 Dédouanement électronique
  • 1037/4660 Usages et comportements
  • 1047/4660 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 564/4660 Audiovisuel
  • 2827/4660 Transformation digitale
  • 395/4660 Affaire Global Voice
  • 154/4660 Géomatique/Géolocalisation
  • 306/4660 Service universel
  • 670/4660 Sentel/Tigo
  • 179/4660 Vie politique
  • 1509/4660 Distinction/Nomination
  • 34/4660 Handicapés
  • 687/4660 Enseignement à distance
  • 662/4660 Contenus numériques
  • 602/4660 Gestion de l’ARTP
  • 183/4660 Radios communautaires
  • 1677/4660 Qualité de service
  • 439/4660 Privatisation/Libéralisation
  • 138/4660 SMSI
  • 466/4660 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2633/4660 Innovation/Entreprenariat
  • 1328/4660 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4660 Internet des objets
  • 170/4660 Free Sénégal
  • 370/4660 Intelligence artificielle
  • 206/4660 Editorial
  • 22/4660 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous