OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Novembre 2017 > Facebook : quel rôle le monstre bleu veut jouer en Afrique ?

Facebook : quel rôle le monstre bleu veut jouer en Afrique ?

vendredi 17 novembre 2017

Portrait/Entretien

Un des 5 GAFAM au monde, Facebook compte sur le continent africain, plus de 146 millions d’abonnés. Une connectivité qui ne laisse pas indifférent la société de Marc Zuckerberg. Pour ainsi donc se rapprocher de cette clientèle et mieux comprendre le besoin des internautes sur le continent, le PDG de la société californienne s’est déplacé sur le continent en 2016. A l’écoute des grands chantiers pour la transformation digitale sur le continent, Cio-mag revient sur les retombées mais aussi le but de cette visite de Marc Zukerberg en Afrique dans cet entretien avec Emeka Afigbo, Responsable des plateformes de partenariat pour Facebook Moyen-Orient et Afrique.

Cio-Mag : Inutile de présenter Facebook. En 2016, son fondateur Marc Zuckerberg, a réalisé une tournée sur le continent, preuve de l’intérêt que suscite l’Afrique pour le géant américain. Quel était l’objectif de cette initiative ? Que représente l’Afrique pour FFacebook ?

L’objectif de la tournée en Afrique de Mark était de rencontrer les développeurs et les entrepreneurs, et constater le démarrage de l’écosystème dans les régions qu’il a visité. Il était ici pour écouter, apprendre et collecter des propositions pour qu’une fois de retour en Californie, il sache comment soutenir au mieux le développement technologique et l’entreprenariat en Afrique.

La mission de Facebook est de permettre aux hommes de construire une communauté au sein de laquelle chaque bout du monde sera accessible à tous. Constituer un village planétaire. Facebook est profondément dévoué au continent africain. Nous avons annoncé récemment que le total d’internautes actifs à se connecter à Facebook par mois à travers l’Afrique a augmenté de 42% sur 170 millions d’abonnés. 94% de ces internautes accèdent à notre plateforme grâce à leurs appareils mobiles.

Comment Facebook se confronte-t-elle aux réalités du continent africain ?

L’Afrique est importante aux yeux de Facebook. Avec une population de plus d’un milliard, il y a de grandes opportunités d’affaires dans plusieurs pays à travers le continent. La mission de Facebook est de permettre aux hommes de construire une communauté au sein de laquelle chaque bout du monde sera accessible à tous et connecté.

Notre engagement est celui de servir l’Afrique malgré tous les combinés téléphoniques ou connections qu’utilise la population. Pour gagner ce pari, nous avons lancé « Facebook Lite » comme composant indépendant, une nouvelle application destinée aux appareils Android peu professionnel sur les réseaux de connections instables ; afin d’offrir aux internautes une expérience fiable de Facebook lorsque la largeur de bande est faible.

Pour bien comprendre leurs besoins et expériences, nos ingénieurs ont la 2.G Tuesday. Ils utilisent donc la connectivité 2.G sur leurs appareils téléphones afin de les aider à mieux comprendre comment les internautes avec la connexion 2G utilisent nos produits pour les aider à mieux converser ; les aider à maitriser les points difficiles pour les occasions à venir. Ceci nous amène à être plus proches de ceux qui utilisent nos produits pour les assister rapidement et de façon continue.

Nous avons la conviction que la technologie donne à la population de nouvelles opportunités pour devenir des entrepreneurs et des créateurs satisfaits. Facebook ouvre les portes d’un ‘’marketing personnalisé’’, en faveur des internautes du marché émergeant, adapté à tous les appareils basés sur les besoins de la population. Au moment où nous avançons vers l’an 2020, année où pour une première fois dans l’histoire, plus de personnes au monde seront connectées à internet que jamais, la majorité de ces nouveaux internautes feront partie des pays émergeants. En Afrique Sub-Saharienne, les conditions de connectivité des internautes sont personnelles et le téléphone mobile a plus d’importance.

L’Afrique Sub-Saharien a la plus jeune génération mondiale d’appareil aborigènes, et tout comme plusieurs autres marchés émergents, c’est une région avancée qui s’investit par rapport aux besoins locaux et recherche des approches adaptées au marketing pour ainsi ouvrir des portes au succès. Nous continuons d’apprendre de ce continent et travaillons avec nos partenaires de la région.

Qu’est-ce que Facebook peut apporter aux entreprises africaines et plus particulièrement aux Startups ?

Facebook veut aider toute entreprise à émerger tant au niveau local que régional. Ceci à travers son équipe en Afrique et ses partenaires à travers le monde et des projets d’affaires dans les pays clés du continent. Nous croyons que la technologie donne à la population de nouvelles opportunités pour entreprendre et parvenir à des résultats qui invitent à s’engager. Mark et Chris ont visité le continent durant les six derniers mois et m’ont laissé voir à quel point ils étaient inspirés par la créativité et l’esprit d’entreprenariat qu’ils ont vu à travers l’Afrique.

L’un de nos domaines fondamentaux de croissance est basé sur les PME. Les PME sont l’échine des économies à travers le monde. Ils conditionnent la croissance économique et les nouveaux emplois.

Au Kenya par exemple il est estimé que les PME représentent 80% des emplois total du pays. En Afrique du Sud, le Plan de Développement National repose sur les PME pour créer 90% des 11 millions de nouveaux emplois que le pays cherche à créer d’ici 2030.

Pour atteindre cet objectif, l’Afrique du Sud a besoin de presque 50. 000 PME grandissant à une vitesse de 20% par an. Selon le rapport d’affaire portant sur l’avenir de Facebook qui sonde plus de 140.000 petites entreprises utilisant les pages Facebook dans 33 pays, 48% des PME de l’Afrique du Sud projettent accentuer sa façon de compter le nombre des internautes sur la toile durant les six prochains mois.

Pour vous, quel est le bon modèle de coopération entre la téléphonie et le ‘’OTT’’ ?

Facebook est une société de partenariat. Nous voulons travailler avec les opérateurs pour garantir notre capacité à continuer à fournir des services innovants aux consommateurs. Nous et les autres fournisseurs de services en ligne entretenons des relations symbiotiques avec opérateurs. Tant que Facebook restera une société mondialement connue, certains de la catégorie des plus innovateurs, des entreprises en ligne seront créées et lancées par les compagnies locales, de Jobberman à Konga ou à Jumia, aux services de l’E-gouvernement au Rwanda ou, aux services de santé au Kenya. L’accès aux infrastructures haut débit permet aux consommateurs d’avoir accès à notre serveur novateur en ligne. Notre serveur en ligne conduit la demande du consommateur aux services haut débit. Nous reconnaissons que certains règlements appliqués aux opérateurs datent et donc entravent la capacité des opérateurs à innover. Mais la solution n’est pas de déployer ce qui est vétuste. Les règlements pénibles sont loin de réguler les opérateurs et les services en ligne de la même façon.

Quelles sont les priorités actuelles de Facebook en Afrique ?

Nous pourrons citer quelques exemples. Nous avons lancé un Express Wi-Fi au Nigeria et au Kenya. Au Nigeria, nous avons lancé récemment ‘’Facebook Flex’’ avec le Réseau Etisalat (qui offre un accès libre à Facebook à tout moment si bien que les internautes peuvent être en contact permanent avec leurs amis et membres de famille). Au Kenya, nous avons signé un partenariat avec SURF et, récemment, avons lancé l’Express Wi-Fi. Ceci démontre notre engagement à coopérer en apportant de nouvelles technologies et des modèles de travail qui révolutionnent l’accès à Internet et à l’entreprenariat.

Les fibres déployés en Uganda (avec Airtel et BCS) catalysent les investissements et déploient les infrastructures sur le continent. Le projet va connaitre plus de 770 km de fibres étirés vers les milieux les moins servis du Nord Uganda. Beaucoup de compagnies nous ont rejoints et d’autres dans les projets d’infrastructures Télécom (TIP). Ceci pourra contribuer à réduire le prix de l’infrastructure en Afrique. Les PME sont l’échine de l’économie africaine. C’est pourquoi nous octroyons des payements avec le naira au Nigéria. Nous avons commencé à accepter les cartes locales de payement avec le naira sur nos plateformes. Disponible seulement pour les nouveaux annonceurs et aux annonces de comptes au Nigeria.

Nous sommes conscients que l’Afrique est un continent et non un pays. Notre équipe travail sur les différentes demandes dans les pays clés avec pour but d’aider les entreprises à comprendre l’utilité de Facebook. Nous avons démarré une série de formations sur ‘’Relève Ton Entreprise’’ (BoostYour Business) qui sera faite par les partenaires locaux au Nigéria et en Afrique du Sud pour quelques mois, puis suivra le Kenya en fin d’année.

En Afrique du Sud, notre partenaire LivityAfrica va accueillir une journée entière d’une session de formation cette année dans le registre des PME. Nous supportons aussi l’idée d’un camp d’entreprenariat de six semaines pour 20 jeunes Sud-Africains détenteurs de petites entreprises (dont l’âge est compris entre 20 et 30ans) ; afin de les aider à faire monter leurs entreprises au niveau supérieur. Le Sénégal, la Cote d’Ivoire, Le Ghana, la Tanzanie, le Rwanda, l’Uganda, la Mozambique et l’Ethiopie sont aussi inclus. La récente tournée de Chris Cox est une preuve de l’engagement de Facebook aux côtés des autres pays du continent.

Propos recueillis par David Guèye

(Source : CIO Mag, 17 novembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2071/2234 Régulation des télécoms
  • 174/2234 Télécentres/Cybercentres
  • 1539/2234 Economie numérique
  • 847/2234 Politique nationale
  • 2234/2234 Fintech
  • 252/2234 Noms de domaine
  • 814/2234 Produits et services
  • 693/2234 Faits divers/Contentieux
  • 367/2234 Nouveau site web
  • 2154/2234 Infrastructures
  • 790/2234 TIC pour l’éducation
  • 91/2234 Recherche
  • 121/2234 Projet
  • 1443/2234 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2234 Sonatel/Orange
  • 775/2234 Licences de télécommunications
  • 132/2234 Sudatel/Expresso
  • 466/2234 Régulation des médias
  • 602/2234 Applications
  • 495/2234 Mouvements sociaux
  • 783/2234 Données personnelles
  • 61/2234 Big Data/Données ouvertes
  • 298/2234 Mouvement consumériste
  • 179/2234 Médias
  • 321/2234 Appels internationaux entrants
  • 693/2234 Formation
  • 48/2234 Logiciel libre
  • 842/2234 Politiques africaines
  • 407/2234 Fiscalité
  • 83/2234 Art et culture
  • 284/2234 Genre
  • 742/2234 Point de vue
  • 483/2234 Commerce électronique
  • 706/2234 Manifestation
  • 156/2234 Presse en ligne
  • 62/2234 Piratage
  • 102/2234 Téléservices
  • 425/2234 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2234 Environnement/Santé
  • 156/2234 Législation/Réglementation
  • 167/2234 Gouvernance
  • 827/2234 Portrait/Entretien
  • 72/2234 Radio
  • 340/2234 TIC pour la santé
  • 133/2234 Propriété intellectuelle
  • 29/2234 Langues/Localisation
  • 532/2234 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2234 Téléphonie
  • 95/2234 Désengagement de l’Etat
  • 486/2234 Internet
  • 57/2234 Collectivités locales
  • 188/2234 Dédouanement électronique
  • 504/2234 Usages et comportements
  • 511/2234 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2234 Audiovisuel
  • 1359/2234 Transformation digitale
  • 191/2234 Affaire Global Voice
  • 75/2234 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2234 Service universel
  • 331/2234 Sentel/Tigo
  • 87/2234 Vie politique
  • 726/2234 Distinction/Nomination
  • 17/2234 Handicapés
  • 338/2234 Enseignement à distance
  • 325/2234 Contenus numériques
  • 292/2234 Gestion de l’ARTP
  • 89/2234 Radios communautaires
  • 803/2234 Qualité de service
  • 212/2234 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2234 SMSI
  • 226/2234 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1278/2234 Innovation/Entreprenariat
  • 680/2234 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2234 Internet des objets
  • 86/2234 Free Sénégal
  • 176/2234 Intelligence artificielle
  • 97/2234 Editorial
  • 16/2234 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous