OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Décembre 2017 > Cybersécurité : le français Atos veut racheter Gemalto pour 4,3 milliards (…)

Cybersécurité : le français Atos veut racheter Gemalto pour 4,3 milliards d’euros

mardi 12 décembre 2017

Economie numérique

Le groupe informatique français a déposé une offre auprès du conseil d’administration de l’entreprise spécialiste de la sécurité, en difficulté depuis plusieurs mois. Le cours de Gemalto a bondi de plus de 32%, ce mardi, à l’ouverture de la Bourse de Paris.

Après plusieurs mois de rumeurs, l’offre a finalement été confirmée et sera étudiée d’ici la fin de la semaine. Le spécialiste français des cartes à puces Gemalto est l’objet depuis hier soir d’une offre de rachat formulée par le groupe français Atos. « Le conseil d’administration de Gemalto a pris acte de l’annonce faite hier soir par Atos de l’offre non sollicitée et conditionnelle », indique ce mardi Gemalto dans son communiqué. La direction du groupe affirme avoir « informé Atos qu’elle étudiait son offre avec attention et lui adresserait une réponse » avant le 15 décembre, date de fin de validité de l’offre, mais qu’il n’y avait aucune certitude que l’offre débouche sur une offre ferme et recommandée ».

La banquie publique d’investissements, Bpifrance, a d’ores et déjà fait savoir qu’elle voyait d’un œil très favorable une consolidation entre deux acteurs de la technologie. La Bourse s’est elle aussi montrée enthousiaste, le cours de Gemalto s’est envolé de plus de 32% peu après l’ouverture à Paris.

Le projet d’acquisition a été présenté au conseil d’administration de l’entreprise le 28 novembre par Atos. Il a été décidé de le rendre public lundi soir, « compte tenu des risques accrus pouvant désormais affecter le titre Gemalto » en Bourse. L’entreprise, spécialiste de la sécurité et de l’identité numérique, traverse en effet une période de crise depuis plusieurs mois. Atos propose de racheter Gemalto en numéraire pour un total de 4,3 milliards d’euros. Cette offre amicale serait financée par sa trésorerie, ainsi que par un emprunt « déjà sécurisé », a précisé Atos.

« Atos et Gemalto ont le même ADN, nous sommes deux entreprises d’ingénieurs », a expliqué Thierry Breton, PDG d’Atos, dans une conférence donnée lundi soir. « Cette offre permettrait de créer un leader mondial en technologie et en cybersécurité ». L’offre aurait déjà reçu un « accueil très favorable » du principal actionnaire de Gemalto, la BPI. « Le conseil d’administration de Gemalto a pris acte de l’annonce faite hier soir par Atos de l’offre non sollicitée et conditionnelle », indique ce mardi Gemalto dans son communiqué.

L’opportunité pour Atos de se renforcer dans l’internet des objets

Cette proposition d’acquisition intervient à un moment difficile de l’histoire de Gemalto. L’entreprise de droit néerlandais, mais dirigée depuis la France, est confrontée à une baisse de revenus sur ses deux marchés historiques : la carte SIM et la carte bancaire. Ses autres marchés en croissance - notamment l’internet des objets et la cybersécurité - ne parviennent pas encore à compenser cette baisse. Gemalto a prononcé quatre avertissements sur ses résultats financiers en moins d’un an. L’entreprise avait annoncé au début du mois la suppression de 288 emplois en France. Ce plan devait justement être discuté entre la direction de Gemalto et les représentants du personnel mardi 12 décembre.

Le but de la publication de cette offre, « plus tôt que prévu », d’après Thierry Breton, est de rassurer les investisseurs de Gemalto. Le prix de rachat proposé consiste en effet en une prime de 42% par action, selon la moyenne des cours de Bourse de l’entreprise depuis ces derniers mois. Atos insiste sur les synergies rendues possibles par une telle acquisition, notamment dans la cybersécurité et les technologies autour du paiement, des secteurs sur lesquels les deux entreprises s’illustrent déjà. Elle permettrait aussi au groupe informatique de se renforcer dans l’internet des objets, en lien avec ses activités dans l’intelligence artificielle.

Lucie Ronfaut

(Source : Le Figaro, 12 décembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6423/6988 Régulation des télécoms
  • 519/6988 Télécentres/Cybercentres
  • 5066/6988 Economie numérique
  • 2601/6988 Politique nationale
  • 6937/6988 Fintech
  • 768/6988 Noms de domaine
  • 2521/6988 Produits et services
  • 2164/6988 Faits divers/Contentieux
  • 1156/6988 Nouveau site web
  • 6988/6988 Infrastructures
  • 2511/6988 TIC pour l’éducation
  • 279/6988 Recherche
  • 363/6988 Projet
  • 4955/6988 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2626/6988 Sonatel/Orange
  • 2420/6988 Licences de télécommunications
  • 408/6988 Sudatel/Expresso
  • 1473/6988 Régulation des médias
  • 1867/6988 Applications
  • 1519/6988 Mouvements sociaux
  • 2349/6988 Données personnelles
  • 251/6988 Big Data/Données ouvertes
  • 888/6988 Mouvement consumériste
  • 539/6988 Médias
  • 967/6988 Appels internationaux entrants
  • 2300/6988 Formation
  • 139/6988 Logiciel libre
  • 3082/6988 Politiques africaines
  • 1484/6988 Fiscalité
  • 252/6988 Art et culture
  • 932/6988 Genre
  • 2333/6988 Point de vue
  • 1484/6988 Commerce électronique
  • 2390/6988 Manifestation
  • 474/6988 Presse en ligne
  • 186/6988 Piratage
  • 308/6988 Téléservices
  • 1393/6988 Biométrie/Identité numérique
  • 454/6988 Environnement/Santé
  • 491/6988 Législation/Réglementation
  • 576/6988 Gouvernance
  • 2723/6988 Portrait/Entretien
  • 224/6988 Radio
  • 1121/6988 TIC pour la santé
  • 404/6988 Propriété intellectuelle
  • 88/6988 Langues/Localisation
  • 1564/6988 Médias/Réseaux sociaux
  • 2911/6988 Téléphonie
  • 288/6988 Désengagement de l’Etat
  • 1646/6988 Internet
  • 171/6988 Collectivités locales
  • 646/6988 Dédouanement électronique
  • 1721/6988 Usages et comportements
  • 1537/6988 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 829/6988 Audiovisuel
  • 4538/6988 Transformation digitale
  • 574/6988 Affaire Global Voice
  • 230/6988 Géomatique/Géolocalisation
  • 465/6988 Service universel
  • 990/6988 Sentel/Tigo
  • 261/6988 Vie politique
  • 2566/6988 Distinction/Nomination
  • 51/6988 Handicapés
  • 1027/6988 Enseignement à distance
  • 1007/6988 Contenus numériques
  • 878/6988 Gestion de l’ARTP
  • 267/6988 Radios communautaires
  • 2528/6988 Qualité de service
  • 636/6988 Privatisation/Libéralisation
  • 198/6988 SMSI
  • 759/6988 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4064/6988 Innovation/Entreprenariat
  • 1974/6988 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 70/6988 Internet des objets
  • 255/6988 Free Sénégal
  • 889/6988 Intelligence artificielle
  • 296/6988 Editorial
  • 33/6988 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous