OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juin 2017 > Cybercriminalité : Entre lâcheté et ingéniosité

Cybercriminalité : Entre lâcheté et ingéniosité

mardi 20 juin 2017

Cybersécurité/Cybercriminalité

Tapis dans l’ombre, les cybercriminels n’en demeurent pas moins actifs. Avec des méthodes sophistiquées, ils continuent de faire des victimes dans toutes les franges de la société. Particulier comme entreprise, personne n’est épargnée.

A quarante six ans, Amadou Sow est chef comptable dans une grande entreprise florissante à Dakar. Pourtant cette stabilité apparente a été ébranlée, il y a quelques mois, par un « désobligeant phénomène » appelé la « fraude au président ». Elle est de plus en plus répandue et consiste en une prise de contact avec des personnels clés d’une entreprise en se faisant passer pour son dirigeant dans le but de se voir transférer une importante somme d’argent. « J’ai eu des sueurs froides. Tous nos comptes se sont retrouvés exposés du jour au lendemain », confie-t-il.

Des comportements criminels se renouvellent par le biais des technologies et notamment d’internet. De l’escroquerie à l’abus de confiance, en passant par l’extorsion, les criminels remettent au goût du jour des infractions dont la réalisation se trouve considérablement facilitée grâce à l’outil informatique, surtout face à un public non averti. Fatou Diène est âgée de trente ans. Elle est commerciale dans une entreprise de presse. Son compte Facebook a été piraté. Son « bourreau » est parvenu à soutirer de l’argent à plusieurs de ses amis sur le réseau social. « Son modus opérandi consistait à réclamer de l’argent à mes amis en leur demandant de faire le transfert à partir des structures dédiées. Il prenait également le soin de commencer la conversation en leur disant que j’avais changé de numéro », souligne-t-elle. Le délinquant virtuel est parvenu à ses fins avec une dizaine de personnes. Il a été démasqué à la onzième tentative. « Plus de peur que de mal. A chacun, il avait soutiré la somme de 10.000 FCfa », révèle-t-elle.

Certains cybercriminels ont commencé par voler dans le monde réel et se sont, par la suite, recyclés dans le virtuel. « D’autres deviennent délinquants par accident ou tout simplement par facilité », signale Ibrahima Bâ, informaticien. Les cybercriminels ne s’attaquent pas seulement aux néophytes. Grâce aux techniques comme « le fishing, ils ciblent le vol de données, personnelles ou industrielles », ajoute Ibrahima. Quant au skimming, c’est une pratique consistant à pirater, puis à reproduire une carte bancaire. Outre la difficulté que peuvent avoir les particuliers et professionnels à détecter ces risques, l’appareil répressif de l’Etat est confronté à des délinquants qui s’organisent au sein de réseaux.

Personne n’est à l’abri

La cybercriminalité ne renvoie pas nécessairement à l’action d’individus malveillants isolés, des bandes organisées au fonctionnement structuré et disposant de compétences solides le font aussi. « La plupart du temps, ces délinquants du net sont en avance par rapport aux structures chargées de les traquer », souligne un policier qui préfère garder l’anonymat. « Dans une société de plus en plus connectée, la cybercriminalité est logiquement un phénomène en constante accroissement », affirme Ibrahima, l’informaticien. Qu’on pense aux objets connectés ou aux systèmes de paiement par informatique, l’impact d’une action criminelle est toujours dévastateur pour les victimes. Au regard de ces menaces et des enjeux qu’elle soulève, des solutions doivent être envisagées contre la cybercriminalité. Fréquemment, les victimes d’une attaque virtuelle se contentent de constater l’étendue des dégâts et de repenser leur défense, en vue d’une nouvelle tentative criminelle. « Or, si ces questions sont majeures, les individus et structures ne doivent en aucun cas se laisser dissuader de se défendre en justice au motif que le comportement coupable se serait produit en ligne. Le droit évolue avec la technique et il convient de ne pas l’oublier », fait savoir Amadou Niane, juriste.

Oumar Ba

(Source : Le Soleil, 20 juin 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6489/7238 Régulation des télécoms
  • 556/7238 Télécentres/Cybercentres
  • 5231/7238 Economie numérique
  • 2780/7238 Politique nationale
  • 7122/7238 Fintech
  • 776/7238 Noms de domaine
  • 2548/7238 Produits et services
  • 2200/7238 Faits divers/Contentieux
  • 1187/7238 Nouveau site web
  • 7238/7238 Infrastructures
  • 2566/7238 TIC pour l’éducation
  • 293/7238 Recherche
  • 368/7238 Projet
  • 5028/7238 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2655/7238 Sonatel/Orange
  • 2464/7238 Licences de télécommunications
  • 428/7238 Sudatel/Expresso
  • 1556/7238 Régulation des médias
  • 1907/7238 Applications
  • 1547/7238 Mouvements sociaux
  • 2476/7238 Données personnelles
  • 270/7238 Big Data/Données ouvertes
  • 921/7238 Mouvement consumériste
  • 546/7238 Médias
  • 991/7238 Appels internationaux entrants
  • 2374/7238 Formation
  • 151/7238 Logiciel libre
  • 3217/7238 Politiques africaines
  • 1548/7238 Fiscalité
  • 256/7238 Art et culture
  • 925/7238 Genre
  • 2401/7238 Point de vue
  • 1526/7238 Commerce électronique
  • 2466/7238 Manifestation
  • 491/7238 Presse en ligne
  • 197/7238 Piratage
  • 307/7238 Téléservices
  • 1399/7238 Biométrie/Identité numérique
  • 460/7238 Environnement/Santé
  • 517/7238 Législation/Réglementation
  • 511/7238 Gouvernance
  • 2901/7238 Portrait/Entretien
  • 223/7238 Radio
  • 1179/7238 TIC pour la santé
  • 405/7238 Propriété intellectuelle
  • 92/7238 Langues/Localisation
  • 1700/7238 Médias/Réseaux sociaux
  • 2967/7238 Téléphonie
  • 292/7238 Désengagement de l’Etat
  • 1705/7238 Internet
  • 180/7238 Collectivités locales
  • 677/7238 Dédouanement électronique
  • 1785/7238 Usages et comportements
  • 1569/7238 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 839/7238 Audiovisuel
  • 4631/7238 Transformation digitale
  • 575/7238 Affaire Global Voice
  • 231/7238 Géomatique/Géolocalisation
  • 475/7238 Service universel
  • 1001/7238 Sentel/Tigo
  • 270/7238 Vie politique
  • 2632/7238 Distinction/Nomination
  • 51/7238 Handicapés
  • 1047/7238 Enseignement à distance
  • 1033/7238 Contenus numériques
  • 887/7238 Gestion de l’ARTP
  • 272/7238 Radios communautaires
  • 2643/7238 Qualité de service
  • 654/7238 Privatisation/Libéralisation
  • 202/7238 SMSI
  • 774/7238 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4059/7238 Innovation/Entreprenariat
  • 1989/7238 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 79/7238 Internet des objets
  • 266/7238 Free Sénégal
  • 959/7238 Intelligence artificielle
  • 329/7238 Editorial
  • 35/7238 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous