Cyber-sécurité : en Afrique de l’Ouest, 45% des grandes entreprises restent vulnérables
vendredi 29 septembre 2017
Selon une étude menée en Afrique de l’Ouest par l’entreprise Jighi, spécialisée en télécommunications et solutions de sécurité, 61% de toutes les institutions gouvernementales, des télécoms et des banques de la région montrent une vulnérabilité critique aux cyber-attaques. Pire encore, 45% des grandes entreprises ont été victimes de Ransomware ou ont été piratées.
Près de 45% des grandes entreprises de la région ouest-africaine seraient encore vulnérables aux cyber-attaques a fait savoir le directeur général de Jighi Inc., Mack Coulibaly, au lancement, jeudi à Abidjan, de la deuxième édition l’Africa Cyber Security Conference (ACSC). Selon Coulibaly, les cyber-attaques et la vulnérabilité du cyberespace constituent une menace réelle pour les économies africaines fragiles.
Se référant à une étude menée en Afrique de l’ouest par son entreprise, initiatrice de l’ACSC et spécialisée dans les télécommunications et des solutions de sécurité informatique, Coulibaly a avancé que plus de « 61% de toutes les institutions gouvernementales, des télécoms et des banques montrent une vulnérabilité critique aux cyber-attaques et 45% des grandes entreprises ont été victimes de Ransomware ou ont été piratées ».
Pas de croissance sans sécurité
Une autre étude, a-t-il poursuivi, publiée par le Centre européen de la cybercriminalité rapporte que jusqu’à 80% des entreprises et des institutions de certains pays de l’Afrique de l’Ouest n’ont pas de mode actif de détection d’une infraction dans le cyberespace.
Pour le DG de Jhigi, si l’Afrique veut faire prospérer son économie numérique, « son engagement en termes de cyber-sécurité doit épouser son engagement à la croissance économique et à l’innovation ».
Pour rappel, l’Africa Cyber Security Conference se tiendra du 10 au 12 octobre dans la capitale ivoirienne, Abidjan, autour du thème « L’état de la cybersécurité en Afrique : opportunités de l’économie numérique face aux cyber-menaces ».
(Source : La Tribune Afrique, 29 septembre 2017)