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Condamné pour diffusion d’images obscènes : Les larmes de Tyco Tattoo à la barre

mercredi 25 janvier 2017

Faits divers/Contentieux

Le Tribunal de grande instance de Dakar a condamné hier le tatoueur Djibril Ndiogou Diop, plus connu sous le nom de Tyco Tattoo, à 1 an dont un mois ferme pour publication et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Le tatoueur publiait des images obscènes de ses clientes sur les réseaux sociaux. Il a craqué à la barre.

En lieu et place d’une lune de miel dans un nid doré, Tyco Tattoo ou Djibril Ndiogou Diop à l’état civil passe une lune de fiel à la Maison d’arrêt de Rebeuss, depuis la semaine dernière. Le célèbre tatoueur a été arrêté à six jours de son mariage. Jugé hier devant le tribunal de grande instance de Dakar, il a été condamné à 1 an dont 1 mois ferme pour publication et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Il doit payer une amende de 1,5 million de francs CFA. Tatoueur couru par la gent féminine, Tyco Tattoo a voulu élargir sa clientèle en recourant aux réseaux sociaux, avec une prédilection pour Instagram et Snapchat.

Après avoir pris des photos et filmé des séances de tatouage sur des parties intimes de clientes (le sexe, la hanche, les seins…), l’ex-soldat reconverti en tatoueur les a diffusées sur la toile, avec l’aval de certaines clientes. Ensuite, pour mieux se vendre, il s’est affiché dans les médias (télés et sites internet) pour expliquer ses séances de tatouage avec ses clientes. Mais également comment il s’y prend pour publier les photos et vidéos des parties intimes de ces dernières. Seulement, ses nombreuses sorties et multiples publications sur Seneweb, Senego et Youtube ont eu l’effet inverse. Car la brigade des mœurs est entrée dans la danse. Ainsi, le tatoueur a été arrêté pour détention d’images obscènes en vue d’une diffusion sur les réseaux sociaux.

Mais hier, devant les juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu a cherché à se disculper, en niant avoir diffusé les images sur les sites internet. ‘’Je ne suis pas journaliste. Donc, je ne peux pas faire de publications sur Seneweb. Je suis tatoueur et si on me présente des modèles, je les publie dans mon compte Instagram et Snap pour les montrer à mes clients’’, a déclaré le prévenu au bord des larmes.

Les larmes de Tyco à la barre

Avec les yeux larmoyants et la voix étreinte par les pleurs, il a expliqué qu’il n’y a que des modèles de tatouage. ‘’Les images qu’on a données aux enquêteurs ne se trouvaient ni dans mon Instagram ni dans mon Snapchat’’, s’est-il défendu. Or, à la police, Tyco avait déclaré qu’il publiait les images obscènes pour faire de la publicité sur les réseaux sociaux et attirer plus de clientèle. ‘’Tu peux louer une galerie nationale pour diffuser tes œuvres d’art. Ces photos ne sont pas à publier, car la loi interdit toute diffusion d’images des parties intimes d’une personne’’, lui ont rappelé les juges. Le Parquet a abondé dans le même sens, soutenant que des photos obscènes ont été trouvées dans le téléphone portable du prévenu ainsi que sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi le maître des poursuites estime que la matérialité de la détention des vidéos n’est pas contestée et que le prévenu mérite d’être condamné à une peine ferme de 2 ans et à une amende de 500 000 F CFA.

Un réquisitoire jugé sévère par Me Emmanuel Padonou qui considère que le tribunal ne doit pas juger sur la base de l’émotion ou des états d’âme. Plaidant l’innocence de son client, le conseil de la défense soutient que son client n’est pas un pervers, sinon des victimes se seraient présentées à la barre pour le dénoncer. ‘’C’est un artiste et ce n’est pas illégal de faire la promotion de son art. Son support, c’est le corps humain. Son problème, c’est qu’il n’avait pas compris que son support n’était pas le bon, car impropre à la diffusion. Mais il n’a jamais été animé d’une telle intention de nuire’’, a martelé la robe. Ecartant l’élément intentionnel, Me Padonou d’ajouter que Tyco a pris les photos au vu et au su de ses clientes, en s’abstenant de montrer leurs visages. Au regard de tous ces arguments, le conseil demande que le sursis soit appliqué si le tatoueur doit être puni.

Fatou Sy

(Source : Enquête, 25 janvier 2017)

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