OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Décembre 2017 > Blockchain, machine à confiance ou chimère pour l’Afrique ?

Blockchain, machine à confiance ou chimère pour l’Afrique ?

jeudi 7 décembre 2017

Fintech

Outil informatique créé pour développer le bitcoin, monnaie virtuelle, la blockchain permet d’envisager différentes applications adaptées aux spécificités du continent africain.

Beaucoup présentent la blockchain comme une solution miracle pour l’Afrique, celle qui fabrique la confiance, joue la transparence, démocratise, supprime les coûts de transaction… Bref, l’avancée technologique qui va permettre au continent de réaliser un bond, un leapfrog (ou saut de grenouille) à l’image de ce qui s’est passé avec la téléphonie mobile. « La blockchain est une révolution silencieuse. Elle oblige à repenser les modèles un peu partout : dans la banque, l’administration… et même dans le métro », détaille l’hebdo belge Le Vif.

Pour les non-initiés, la blockchain reste un obscur outil numérique. Pourtant, tout le monde a entendu parler du bitcoin, la monnaie virtuelle. Et bien justement, la blockchain est l’outil développé pour créer et échanger le bitcoin. Chaque transaction est inscrite dans la blockchain, qui fonctionne comme un registre public en accès libre, stockée de manière décentralisée. Les transactions sont validées en ligne sans passer par une autorité centrale : les blocs de transactions codés et authentifiés s’ajoutent les uns aux autres par ordre chronologique dans le registre numérique, formant une “blockchain”.

Peu à peu, le bitcoin se fraye un petit chemin en Afrique. Notamment au Kenya, en Ouganda et en Afrique du Sud, la crypto-monnaie sert de base à des transferts d’argent. Déjà vivement concurrencées par les opérateurs de téléphonie mobile, qui dans le sillage du succès de Safaricom au Kenya avec le M-Pesa, développent des services de transfert d’argent via SMS, les banques s’intéressent de près aux monnaies virtuelles. La Standard Bank en Afrique du Sud expérimente une plateforme de compensation en bitcoins. De son côté, la start-up kenyane BitPesa, a développé une plateforme de paiement basée sur la blockchain de bitcoin. Elle offre ses services exclusivement aux entreprises pour effectuer des transactions, principalement à l’international.

Transparence et traçabilité

Au-delà de la création de crypto-monnaies, la blockchain offre aujourd’hui des opportunités multiples notamment grâce à la décentralisation des transactions qu’elle permet, la sécurité et la transparence qu’elle apporte. Certains parlent alors de « machine à confiance ». La blockchain peut faciliter les transferts de fonds internationaux et pallier l’inexistence ou la défaillance d’un système bancaire.

Les applications de la blockchain ne se limitent pas à la sphère financière. Elle permet par exemple de créer un cadastre virtuel. Au Ghana, un projet pilote est mené dans la ville de Kumasi (capitale de la région Ashanti) par Bitland qui compte bien déployer sa solution dans de nombreux pays africains. D’autres projets portent sur la gestion de registres d’identités, de la propriété intellectuelle…

Grâce à la traçabilité qu’elle confère, la blockchain peut être utilisée dans la lutte contre les faux médicaments, ou la traçabilité des différentes matières premières agricoles, comme le café, le cacao ou le bois, mais aussi pour des produits miniers et notamment le coltan ou les diamants. Elle peut aussi appuyer la certification des diplômes et des documents administratifs.
« Nous sommes convaincus que la blockchain est un levier de croissance inédit pour l’Afrique. Dans un environnement faiblement bancarisé, où la dynamique d’innovation est exemplaire et le marché des services mobiles en pleine explosion, ce protocole informatique est une chance extraordinaire pour les Africains », s’enthousiasme Sophie Chambon, directrice RSE et conseillère Afrique chez Atos.

Des limites

Malgré toutes ces opportunités, il ne faut pas fermer les yeux sur les limites de cette technologie. Pour être déployé et bien fonctionner, cet outil doit d’abord bénéficier d’un cadre juridique approprié. À ce jour, il n’existe pas… sauf en Estonie. Les pouvoirs publics vont devoir se pencher sur le dossier. Du point de vue technique, les limites sont liées à la jeunesse de l’outil et à sa complexité technique à sa relativement faible capacité de traitement des informations. La blockchain du bitcoin peut traiter au maximum 600 000 transactions par jour, loin derrière les 24 millions traités par le réseau de transactions interbancaires Swift. En outre, le traitement de grand nombre d’informations implique un fonctionnement énergivore. « À titre d’exemple, la “blockchain” du bitcoin qui pèse aujourd’hui 78 gigaoctets consomme aux alentours de 600 mégawatts (MW) d’énergie », révèle Sciences et Avenir.

(Sources : Les Echos, 7 décembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2056/2210 Régulation des télécoms
  • 173/2210 Télécentres/Cybercentres
  • 1550/2210 Economie numérique
  • 804/2210 Politique nationale
  • 2210/2210 Fintech
  • 251/2210 Noms de domaine
  • 811/2210 Produits et services
  • 691/2210 Faits divers/Contentieux
  • 359/2210 Nouveau site web
  • 2144/2210 Infrastructures
  • 789/2210 TIC pour l’éducation
  • 90/2210 Recherche
  • 121/2210 Projet
  • 1392/2210 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2210 Sonatel/Orange
  • 777/2210 Licences de télécommunications
  • 133/2210 Sudatel/Expresso
  • 464/2210 Régulation des médias
  • 599/2210 Applications
  • 494/2210 Mouvements sociaux
  • 778/2210 Données personnelles
  • 60/2210 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2210 Mouvement consumériste
  • 179/2210 Médias
  • 321/2210 Appels internationaux entrants
  • 691/2210 Formation
  • 48/2210 Logiciel libre
  • 835/2210 Politiques africaines
  • 406/2210 Fiscalité
  • 83/2210 Art et culture
  • 284/2210 Genre
  • 750/2210 Point de vue
  • 489/2210 Commerce électronique
  • 705/2210 Manifestation
  • 156/2210 Presse en ligne
  • 63/2210 Piratage
  • 102/2210 Téléservices
  • 415/2210 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2210 Environnement/Santé
  • 156/2210 Législation/Réglementation
  • 167/2210 Gouvernance
  • 823/2210 Portrait/Entretien
  • 72/2210 Radio
  • 338/2210 TIC pour la santé
  • 134/2210 Propriété intellectuelle
  • 29/2210 Langues/Localisation
  • 501/2210 Médias/Réseaux sociaux
  • 931/2210 Téléphonie
  • 95/2210 Désengagement de l’Etat
  • 484/2210 Internet
  • 57/2210 Collectivités locales
  • 188/2210 Dédouanement électronique
  • 495/2210 Usages et comportements
  • 511/2210 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2210 Audiovisuel
  • 1358/2210 Transformation digitale
  • 191/2210 Affaire Global Voice
  • 75/2210 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2210 Service universel
  • 330/2210 Sentel/Tigo
  • 87/2210 Vie politique
  • 727/2210 Distinction/Nomination
  • 17/2210 Handicapés
  • 336/2210 Enseignement à distance
  • 320/2210 Contenus numériques
  • 292/2210 Gestion de l’ARTP
  • 89/2210 Radios communautaires
  • 799/2210 Qualité de service
  • 212/2210 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2210 SMSI
  • 231/2210 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1275/2210 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2210 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2210 Internet des objets
  • 85/2210 Free Sénégal
  • 177/2210 Intelligence artificielle
  • 97/2210 Editorial
  • 8/2210 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous