Batik n° 220 Novembre 2017
jeudi 30 novembre 2017
Sommaire
Éditorial
Actualités
- Lancement de Sonatel Academy, école de codage gratuite
- InTouch et Global Technology Partners (GTP) signent un accord de partenariat stratégique
- Google a présenté le projet « Loon » aux autorités sénégalaises
- Validation du document de la Stratégie nationale de cybersécurité
- TerraPay et Wari signent un accord de partenariat stratégique couvrant 35 pays africains
- Afrimarket devient le partenaire d’Auchan pour la vente en ligne et la livraison de ses produits
- Wari a déposé deux demandes contre Millicom auprès de la Cour internationale d’arbitrage
Politique
- Expresso et CBAO Attijariwafa Bank épinglés pour manquements à la législation par la CDP
- Election de Cherif Diallo au CA du Comité consultatif des gouvernements de l’ICANN
Infrastructures et services
- Renforcement du dispositif de la Sonatel pour les besoins du Maouloud
- La 4G est désormais disponible à Saint-Louis
- La Poste a signé un accord avec Eutelsat pour interconnecter deux cents bureaux de poste
- Grand Magal de Touba : La Sonatel renforce son dispositif
Projets
- La France souhaite installer une école régionale dédiée à la cybersécurité à Dakar
- La Gambie projette de se doter d’un réseau national à haut débit
Rendez-vous
- Forum africain sur la gouvernance de l’Internet (4-6 décembre 2017, Le Caire, Egypte)
- 3ème réunion du Conseil africain des régulateurs (14-15 décembre 2017, Conakry, Guinée)
Editorial
Former massivement et autrement au codage informatique
A la fin du mois novembre 2017, dans la cadre de sa politique de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), la Sonatel a lancé, en partenariat avec Simplon.co, la « Sonatel Academy », une école gratuite de codage informatique s’inspirant des structures de ce type existant notamment en France. Cette initiative vise à former chaque année, aux métiers du numérique, deux cohortes de cinquante jeunes ayant entre 18 et 30 ans et possédant le niveau du baccalauréat. Dans un contexte où, d’une part, l’écosystème national des technologies de l’information et de la communication (TIC) manque cruellement, tant sur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif, de ressources humaines pour se développer comme il le voudrait et d’autre part où le chômage des jeunes constitue une véritable bombe sociale à retardement, cette initiative ne peut qu’être saluée et encouragée. En matière de formation au codage informatique, elle n’est cependant pas la première du genre puisqu’il existe nombre d’initiatives s’inscrivant dans la même dynamique, même si leurs modalités de mise en œuvre ne sont pas similaires, qu’il s’agisse du projet 10000codeurs initié par Douglas Mbiandou et visant à former, entre 2015 et 2025, plus de 10000 informaticiens capable de créer les applications dont l’Afrique a besoin, de l’initiative IamtheCODE conçue par Marième Jamme et ayant pour ambition de capaciter un million de femmes et jeunes filles en matière de codage d’ici 2030 ou encore de l’Africa Code Week lancée par la firme SAP, spécialisée dans la conception de systèmes de gestion et de maintenance, en partenariat avec Google et l’UNESCO en 2015, en vue de promouvoir l’alphabétisation numérique du continent africain et la préparation de sa force de travail aux défis du futur. Paradoxalement, autant les initiatives sont nombreuses autant elles ne touchent finalement que peu de gens alors que le véritable enjeu est de former massivement au codage informatique en particulier et aux métiers d’une numérique en général. Pire, il n’existe pas vraiment en Afrique de mouvement allant dans le sens de l’introduction du codage informatique à l’école afin de passer du classique triptyque « lire, écrire et compter » au nouveau paradigme « lire, écrire, compter et coder ». Dans la société numérique dont les tentacules s’étendent chaque jour un peu plus à de nouveau domaines de l’activité humaine, l’enjeu ne se limite plus seulement à former des citoyens capables d’utiliser telle ou telle application informatique fonctionnant sur un ordinateur, un smartphone ou une tablette et à mieux les former aux besoins du marché du travail. Le véritable enjeu réside dans la capacité de nos sociétés à former désormais des hommes et des femmes qui comprennent le fonctionnement de ces outils. L’enseignement du codage, de la programmation informatique ou de l’algorithmique, c’est selon, aurait notamment comme avantage de développer, dès le plus jeune âge, l’esprit logique ainsi que les capacités d’analyse et d’abstraction ainsi que l’aptitude à la résolution de problèmes, développant ainsi la pensée informatique et la culture numérique chez les futurs citoyens. Les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, la Finlande, les pays Baltes, pour ne citer que cela, se sont déjà engagés sur cette voie et il serait temps que nos pays réfléchissent sérieusement à cette problématique qui ne se limite pas seulement à l’introduction d’une nouvelle discipline/matière. En effet, ce qui fait le succès des expériences comme l’Ecole 42 ou Simplon.co, ce n’est pas uniquement la formation au codage mais peut-être et surtout la philosophie et les méthodes pédagogiques qui les sous-tendent. Il s’agit en effet de promouvoir une école prenant en compte la diversité des individus à former en lieu et place de l’ancien modèle qui en fait un moule auquel l’individu doit obligatoirement s’adapter dans lequel il n’y a guère de place pour la prise en compte des différences. Les méthodes pédagogiques doivent également être profondément remises en cause pour faire des élèves des acteurs de leur formation afin qu’ils participent à sa construction au lieu qu’ils la subissent comme le dit si bien, ou plutôt si mal, l’expression du langage courant qui veut que l’on subisse une formation comme si c’était une peine de prison ou une sanction ! Il s’agit de promouvoir la créativité au détriment de la reproduction stérile des idées du passé, d’allier étroitement la connaissance à la compétence, autrement dit la théorie et la pratique, d’encourager l’esprit et le travail en équipe et de rompre avec le culte de l’individualisme cultivé inconsciemment (?) par l’école. Le défi est donc double, former massivement et autrement au codage informatique.
Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales
Actualités
Lancement de Sonatel Academy, école de codage gratuite
Le 22 novembre 2017, le Groupe Sonatel a inauguré, en présence de Stéphane Richard, Président directeur général d’Orange, et d’Alioune Ndiaye, Directeur général de Sonatel, sa nouvelle école gratuite de codage dite « Sonatel Academy » hébergée dans les locaux du CTIC Dakar. Cette école, créée avec le partenariat technique de Simplon.co, structure basée à Montreuil (France) et évoluant dans le domaine de l’apprentissage de la programmation et du numérique, vient compléter le dispositif responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) dans un domaine jusqu’ici inexploité de la formation professionnelle à savoir les métiers du numérique. S’adressant à une cohorte de cinquante personnes, possédant au minimum le baccalauréat, le programme de formation proposé s’articule autour du développement web avec des débouchés en développement d’applications sur mobile, développement de logiciels, chefs de projets, etc. La durée de la formation est de 840 heures, dont un stage de 140 heures de validation des compétences en entreprise, et s’étend sur une période de six (6) mois, avec au milieu une immersion en entreprise ayant pour objet de connaitre le milieu professionnel et d’assurer un taux d’insertion de 70% au sein de l’écosystème numérique. Cette formation courte s’inscrit dans le dispositif formation professionnelle pour l’Employabilité et la Compétitivité (FPEC) des « Certificats de spécialités » mis en place par le Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat
Sonatel Academy : http://www.sonatelacademy.sn/
InTouch et Global Technology Partners (GTP) signent un accord de partenariat stratégique
InTouch et Global Technology Partners (GTP), respectivement leader dans l’agrégation des moyens de paiement et services digitaux et leader dans le secteur du prépayé en Afrique, ont signé le 16 octobre 2017, un accord de partenariat stratégique dont le but est d’offrir aux partenaires bancaires des solutions technologiques encore plus innovantes. L’objectif de ce partenariat est d’offrir aux banques partenaires un canal efficace de rechargement de leurs cartes prépayées Visa et Mastercard afin d’en faire bénéficier leurs clients dans toute l’Afrique. Ces derniers pourront également effectuer au niveau du réseau Touch des opérations de retrait d’argent.
InTouch : http://www.intouchgroup.net/
GTP : http://gtpprepaid.com/
Google a présenté le projet « Loon » aux autorités sénégalaises
Une délégation d’experts de la société Google a présenté aux responsables de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), à la Commission africaine de l’aviation civile et aux opérateurs de téléphonie, le projet « Loon » destiné à fournir un accès Internet à tous grâce à des ballons stratosphériques gonflés à l’hélium. Le projet « Loon » consiste à créer un réseau qui permettrait de couvrir de larges zones et serait capable de relayer une connexion cellulaire 4G. Les ballons composés de polyéthylène mesurent une douzaine de mètres de hauteur et sont alimentés par des panneaux solaires ultralégers et peuvent ainsi voler et fonctionner pendant 187 jours. Pour fournir un accès Internet dans des zones isolées, Google prévoit de les déployer dans l’atmosphère à très haute altitude (à environ 20 km du sol), au-dessus des couloirs aériens empruntés par les avions" et une fois dans l’atmosphère, la communication entre ces ballons et des antennes au sol permet de donner accès à Internet aux régions survolées. Après plusieurs tests concluants en Nouvelle-Zélande et en Australie et des améliorations techniques, chaque ballon assure aujourd’hui une connexion sur 40 kilomètres autour de lui, avec des débits équivalents à de la 3G et même à de la 4G.
Google Sénégal : http://www.google.sn/
Validation du document de la Stratégie nationale de cybersécurité
Un atelier de validation du document de la Stratégie nationale de cybersécurité au Sénégal s’est tenu le 9 novembre 2017 à Dakar (Sénégal). Cette rencontre a permis aux acteurs et partenaires concernés de partager, d’échanger sur le document de travail résultant de la coopération entre le Sénégal et le royaume des Pays-Bas, dans le cadre de l’initiative sur la cybersécurité au sein du Global forum sur la cyber-expertise. La stratégie nationale de cybersécurité proposée, qui doit être déroulée sur quatre années, est axée sur le renforcement de la confiance numérique des Sénégalais à l’intérieur comme à l’extérieur ainsi que de toute autre personne qui voudrait s’engager dans des transactions électroniques. L’élaboration de cette stratégie s’inscrit notamment dans la matérialisation de la recommandation faite par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à tous ses états membres de disposer d’un document stratégique en matière de Cybersécurité.
MCTPEN : http://www.mcten.gouv.sn/
CEDEAO : http://www.ecowas.int/
TerraPay et Wari signent un accord de partenariat stratégique couvrant 35 pays africains
TerraPay, le premier switch de paiements mobiles au monde, et Wari, plateforme digitale de services financiers, ont signé un accord de partenariat stratégique visant à renforcer l’écosystème du transfert d’argent dans 35 pays africains. Le partenariat vise à interconnecter les opérateurs internationaux de transfert d’argent aux comptes mobiles et bancaires en Afrique. Dans ce cadre, les partenaires internationaux de TerraPay, présents dans 160 pays, pourront envoyer instantanément de l’argent sur des comptes mobiles et bancaires dans 35 pays africains via le réseau de paiement électronique de Wari. En retour, les clients de Wari en Afrique pourront envoyer de l’argent sur les comptes mobiles et bancaires via le réseau de TerraPay en Afrique et en Inde et ce, en temps réel.
Wari : https://www.wari.com/
TerraPay : https://www.terrapay.com/
Afrimarket devient le partenaire d’Auchan pour la vente en ligne et la livraison de ses produits
Afrimarket a signé avec Auchan un accord de partenariat portant sur 1 500 références alimentaires qui lui accorde l’exclusivité de la vente en ligne et de la livraison des produits Auchan. Ainsi, depuis le 6 novembre 2017, les clients d’Auchan au Sénégal peuvent commander leurs articles en ligne et être livrés par les services d’Afrimarket et un site internet commun devrait prochainement être mis en ligne. Pour mémoire, en septembre 2017, la filiale sénégalaise d’Auchan avait racheté à l’homme d’affaires libanais Adel Attyé les neuf supermarchés de l’enseigne Citydia, portant à 22 le nombre de ses magasins.
Afrimarket : https://afrimarket.sn/
Auchan : https://www.facebook.com/AuchanSenegal/
Wari a déposé deux demandes contre Millicom auprès de la Cour internationale d’arbitrage
Le 3 novembre 2017, dans le cadre du contentieux l’opposant à Millicom sur la question du rachat de l’opérateur de téléphonie mobile Tigo, le groupe de transfert d’argent Wari a déposé deux demandes auprès de la Cour internationale d’arbitrage contre le groupe Millicom et contre les sociétés de Xavier Niel et Hassanein Hiridjee. L’objet, l’intitulé et le contenu précis des recours déposés n’ont pas été dévoilés, l’un concerne le groupe Millicom, tandis que le second vise NJJ Capital, la société de Xavier Niel, et Sofima Ltee, d’Hassanein Hiridjee. « Ces deux entités s’étaient rapprochées de Wari après l’annonce de la vente afin de nouer un partenariat, ce qui explique ce second recours », explique simplement une source proche de Wari. Cette affaire intervient alors que Millicom se retire progressivement d’Afrique. En effet, après avoir cédée sa filiale en RD Congo à Orange en 2016 pour 160 millions de dollars, l’opérateur luxembourgeois a annoncé être en négociations avec le zimbabwéen Econet, en vue de se séparer de ses autres filiales africaines du Tchad, du Rwanda et de la Tanzanie.
Wari : https://www.wari.com/
Millicom : http://www.millicom.com/
Politique
Expresso et CBAO Attijariwafa Bank épinglés pour manquements à la législation par la CDP
Au terme de plusieurs missions de contrôle, la Commission des Données Personnelles (CDP) a pris la décision de mettre en demeure les sociétés Expresso télécoms Sénégal et CBAO Attijariwafa Bank pour manquements à la législation sur la protection des données personnelles. Il est notamment reproché à CBAO Attijariwafa Bank es manquements à l’obligation de conserver des données sur une durée définie car il n’existe pas une durée de conservation des données des demandeurs d’emploi sélectionnés à un entretien. Par ailleurs, il a été fait état d’un manquement à l’obligation de sécurité et de confidentialité, la mission de contrôle de la CDP ayant découvert que des personnes non habilitées avaient accès à des informations confidentielles, ce qui constitue un manquement à l’obligation de sécurité et de confidentialité. Le troisième et dernier manquement reproché à la CBAO Attijariwafa Bank concerne l’utilisation de Windows XP sur certains ordinateurs de la banque, ce qui rend le système d’information vulnérable aux cyberattaques. En ce qui concerne Expresso, la commission de contrôle de la CDP a révélé un manquement relatif aux données personnelles figurant sur le site web. De plus, un manquement relatif au principe de consentement a été constaté puisqu’aucune procédure formelle n’est prévue par l’opérateur pour recueillir le consentement spécifique des personnes ciblées dans le cadre des opérations de prospection. Enfin, la mission de contrôle a noté un manquement notoire de l’opérateur aux droits à l’information préalable des personnes concernées et un manquement au droit d’opposition puisque des SMS de prospection sont envoyés sans information préalable sur la finalité poursuivie par le traitement et que l’exercice du droit d’opposition avec la fonction STOP n’était pas fonctionnel. Globalement, la CDP a constaté un désengagement de l’opérateur par rapport à la sécurité et à la confidentialité des communications. Les deux sociétés Expresso et CBAO Attijariwafa Bank ont été mises en demeure et disposent d’un délai d’un mois pour procéder aux rectifications nécessaires, faute de quoi elles s’exposent à une sanction pécuniaire.
CDP : http://www.cdp.sn/
Election de Cherif Diallo au CA du Comité consultatif des gouvernements de l’ICANN
A l’issue de l’assemblée générale d’ICANN organisée du 28 octobre au 3 novembre 2017 à Dubaï (Emirats Arabes Unis), Chérif Diallo, Directeur des technologies de l’information et de la communication au ministère la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Ecosystème numérique a été élu Vice-président du Conseil d’administration du Comité consultatif des gouvernements de l’ICANN. Sa candidature a bénéficié de l’appui de plusieurs organisations internationales dont Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine (UA) mais également l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). L’égyptienne Manal Ismail a, quant à elle, été portée à la tête du Conseil d’administration pour les deux prochaines années afin de poursuivre le travail engagé par le Suisse Thomas Schneider, en poste depuis 2014.
ICANN : https://www.icann.org/
Infrastructures et services
Renforcement du dispositif de la Sonatel pour les besoins du Maouloud
A l’occasion de la 116ème édition du Maouloud, la Sonatel a renforcé la capacité de ses réseaux notamment mobile, dans les villes de Tivaouane, Kaolack, Ndiassane et Thiénaba qui abritent l’essentiel des pèlerins, mais aussi dans toutes les localités du pays susceptibles d’accueillir des fidèles. Pour faire face aux pics de trafic qu’engendre un tel évènement, Sonatel a déployé 339 stations mobiles ou antennes BTS (contre 307 l’année dernière) dans les différentes localités où est célébré le Maouloud dont 73 antennes 3G+ sur Tivaouane et Kaolack. De plus, Kaolack et Tivaouane ont également été couvertes par le réseau mobile 4G avec le déploiement de 14 nouveaux sites pour Tivaouane et 21 nouveaux sites pour Kaolack.
Sonatel : http://www.sonatel.sn/
La 4G est désormais disponible à Saint-Louis
Après Dakar, Saly, Touba, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, la ville nouvelle de Diamniadio et Kaolack, la 4G est désormais disponible à Saint-Louis. Les travaux d’extension du réseau sont encore en cours, mais on peut d’ores et déjà noter un taux de couverture satisfaisant des principales communes. Avant 2018, Matam, Dagana et des localités de la zone Nord comme Thiago, Saed, Bokhol, Gaé et Guidakhar seront entièrement couvertes par le réseau 4G d’Orange.
Sonatel : http://www.sonatel.sn/
La Poste a signé un accord avec Eutelsat pour interconnecter deux cents bureaux de poste
La Poste a conclu un accord pluriannuel avec Eutelsat Communications, l’un des premiers opérateurs mondiaux de satellites, pour interconnecter deux cents bureaux de poste répartis sur le territoire sénégalais. A travers cette location de capacité en bande Ku sur le satellite EUTELSAT 7 West A, La Poste opèrera le plus grand réseau VSAT du pays et améliorera ainsi la performance de son réseau informatique interne dont se servent ses milliers de collaborateurs. Ce nouveau réseau sera également utilisé pour proposer des services postaux et bancaires aux clients de la Poste, leur permettant notamment d’effectuer des transferts d’argent ou de percevoir leurs pensions de retraite au guichet.
La Poste : http://www.laposte.sn/
Eutelsat Communications : http://www.eutelsat.com/
Grand Magal de Touba : La Sonatel renforce son dispositif
Pour les besoins de l’édition 2017 du Grand Magal de Touba, la Sonatel a mis en service 391 stations de la téléphonie mobile ou antennes BTS réparties à Touba et alentours dont 285 sites 2G et 106 relais 3G+. La grande innovation pour cette édition a été le déploiement de 32 nouvelles stations 4G correspondant à une hausse de la capacité 4G de 357% par rapport à la dernière édition.
Sonatel : http://www.sonatel.sn/
Projets
La France souhaite installer une école régionale dédiée à la cybersécurité à Dakar
Le 14 novembre 2017, le ministre français des Affaires étrangères et de l’Europe, Jean Yves Le Drian, a annoncé que la France souhaitait installer une école nationale à vocation régionale dédiée à la cybersécurité à Dakar (Sénégal). Il déclaré qu’il s’agissait « d’un projet innovant en vue de renforcer les capacités de nos partenaires africains de réponse aux menaces du cybersécurité [...]. Il s’agit d’une réponse contre les cyber-attaques mais aussi la lutte contre la cybercriminalité et le terrorisme qui sont des menaces tout à fait réelles et qui ne sont pas limitées au monde européen ou au monde américain ». Cette annonce a été faite en marge des travaux de la quatrième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité qui s’est déroulé les 13 et 14 novembre 2017.
La Gambie projette de se doter d’un réseau national à haut débit
La Gambie a décidé de se doter d’un réseau national à haut débit, auquel sera associé un Data center, dont la réalisation a été confiée à l’opérateur historique Gamtel. D’un coût de 25 millions de dollars US, il sera financé grâce à un prêt concessionnel d’Eximbank remboursable sur vingt ans. Le projet intervient après l’atterrissement du câble sous-marin de fibre optique ACE en Gambie en novembre 2012, dans le cadre du programme d’infrastructure régionale de communication d’Afrique de l’Ouest (WARCIP).
Gamtel : http://www.gamtel.gm/
Rendez-vous
Forum africain sur la gouvernance de l’Internet (4-6 décembre 2017, Le Caire, Egypte)
L’édition 2017 du Forum africain sur la gouvernance de l’Internet se tiendra du 4 au 6 décembre 2017 au Caire (Egypte). Le forum sera organisé avec le soutien de l’organe national de régulation des télécommunications, la National Telecommunications Regulatory Authority (NTRA).
Africa Internet Governance Forum : http://afigf.org/
3ème réunion du Conseil africain des régulateurs (14-15 décembre 2017, Conakry, Guinée)
La 3ème réunion du Conseil africain des régulateurs se déroulera les 14 et 15 décembre 2017 à Conakry (Guinée). Fruit de l’Alliance Smart Africa, le Conseil Africain des Régulateurs a pour objectif de transformer l’Afrique en un marché unique à travers les technologies numériques et les hauts débits. Composé de 22 pays membres, cet organisme regroupe en son sein des organisations régionales et internationales, des institutions d’enseignements, de recherches ainsi que des acteurs du secteur privé.
Smart Africa : http://smartafrica.org/