Batik n° 130 Mai 2010
lundi 31 mai 2010
Bulletin d’Analyse sur les Technologies de l’Information et de la Communication
Lettre d’information électronique mensuelle publiée par OSIRIS
l’Observatoire sur les Systèmes d’Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal
n° 130 Mai 2010
Sommaire
Éditorial
Trop d’impôts tue l’impôt
Actualités
Le titre Sonatel se stabilise à 140.000 FCFA à la BRVM
Le DG et le PCA de Tigo refusent de se présenter devant la commission ad hoc du Sénat
Restitution d’une étude sur la libéralisation du marché des TIC
Restitution d’une étude sur le secteur informel des TIC
Expresso fait son bilan et apporte des éclaircissements sur l’attribution de sa licence
Célébration de la journée mondiale des télécommunications
Lancement du projet pilote de service universel dans la région de Matam
Formation à la création de sites web destinés aux collectivités locales
Lancement d’un GPS doté d’une interface vocale en wolof
Lancement du « Learning about living » dans les régions de Dakar, Kolda et Ziguinchor
Politique
Projet de loi visant à faire augmenter le taux de la RUTEL de 2 % à 5%
Mise en place prochaine d’un Comité national pour le numérique (CNN)
Infrastructures et services
Marché des télécoms : Faible progression du fixe et d’Internet et essoufflement du mobile
Canal Overseas Africa signe un accord d’auto-distribution par MMDS avec DeltaNet TV
L’Etat accord finalement une autorisation d’émettre à Télévision Futurs Médias (TFM)
Projets
L’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel s’oppose à l’arrivée de Global Voice Group
Rendez-vous
Deuxième réunion des ministres africains chargés des TIC (7-9 juin 2010, Dakar, Sénégal)
Premier BlogCamp du Sénégal (12-14 juin 2010, Dakar, Sénégal)
BootCamp sur les technologies sémantiques Web (19 juin 2010, Dakar, Sénégal)
Editorial
En cette année 2010, le gouvernement sénégalais semble avoir décidé d’utiliser tous les moyens en sa possession pour pressurer sans états d’âmes les utilisateurs des services de télécommunications. Ainsi, à peine la redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau de télécommunications publiques (RUTEL) a-t-elle soufflée la première bougie de son entrée en vigueur le 1er février 2010 que l’on apprend que le gouvernement a déposé un projet de loi devant l’Assemblée nationale pour faire passer de 2% à 5% le taux de cette redevance qui s’applique au montant hors taxes des prestations payées aux opérateurs de télécommunications, sous prétexte de mobiliser des fonds supplémentaires pour lutter contre la pauvreté. Pourtant, la mise en application de cette loi, votée en catimini le 21 juillet 2008 par l’Assemblée nationale, adoptée par le Sénat le 22 aout 2008 et promulguée le 3 septembre 2008, avait à l’époque provoqué un tollé général chez les professionnels du secteur des télécommunications comme chez les associations de défense des consommateurs qui, en signe de protestation, avaient organisé une journée de boycott des services de télécommunications. Non content de cette mesure, le gouvernement s’apprête a accroitre encore un peu plus le niveau de taxation indirecte des services de télécommunications en faisant appel à la société Global Voice Group pour la gestion du trafic international entrant et sortant ce qui impliquera bien entendu un surcoût qui sera à n’en pas douter à la charge du consommateur. Jamais en manque d’imagination lorsqu’il s’agit de mettre en place de nouveaux dispositifs de pressurisation, le gouvernement avait même envisagé à la fin de l’année 2009 de taxer tous les appels reçus avec l’objectif de récolter par ce moyen une centaines de milliards de FCFA. Si l’on ajoute à cela les impôts et taxes diverses normalement payés par les trois opérateurs de télécommunications que sont Orange, Sentel et Sudatel, il apparaît clairement que le secteur des télécommunications est devenu une véritable vache à lait pour l’Etat. Pourtant, les services de télécommunications ne sont plus un luxe mais une commodité tellement banale que l’Union européenne a intégré l’accès à Internet dans le service universel européen et que la France considère, dans son plan numérique 2012, l’accès au haut débit comme une « commodité essentielle » au même titre que l’accès à l’eau et à l’électricité. Dans le même temps, l’Etat est incapable de publier dans les délais la nouvelle lettre de politique sectorielle du secteur des télécommunications alors que la dernière à avoir été adoptée est caduque depuis le début de l’année 2010, sans tenir compte du fait qu’à l’origine elle devait couvrir la période 2004-2008. Pire, le Sénégal ne s’est toujours pas doté d’une stratégie nationale pour le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication et l’une des explications avancées par les représentants de l’Etat pour expliquer cette situation n’est rien de moins que le manque de moyens (sic !). Ainsi malgré, les milliards de FCFA d’impôts et de taxes diverses prélevés sur les opérateurs de télécommunications, les entreprises et les particuliers, tant par l’Etat que par l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), il serait impossible de trouver les quelques millions nécessaire à l’élaboration d’une stratégie nationale d’où la nécessité de recourir à l’appui de bailleurs de fonds étrangers pour accomplir cette tâche. Il est grand temps que le gouvernement sénégalais cesse de nous rebattre les oreilles des sénégalais avec ces multiples projets de lutte contre la fracture numérique, tous plus mirifiques les uns que les autres, et qu’il s’attaque enfin concrètement à jeter les bases d’un développement véritable du secteur des TIC. Quel meilleur symbole de cet immobilisme inhibiteur de toutes les initiatives et démobilisateur de toutes les énergies que le projet du Technopole adopté en 1996 et rebaptisé Cybervillage en 2004, qui jusqu’à présent n’a débouché que sur bien peu de choses alors que dans le même temps la Tunisie, un de nos concurrents directs en Afrique, a créé pas moins trois technopoles (Elgazala, Sfax et Sousse) spécialisés dans le domaine des TIC. Plutôt que d’étouffer le secteur des TIC par la pression fiscale, l’Etat ferait mieux de mobiliser à son service les moyens financiers qui lui font tant défaut pour prendre son envol d’autant que comme l’a démontré Arthur Laffer, trop d’impôts tue l’impôt.
Olivier Sagna
Secrétaire général d’OSIRIS
Actualités
Le titre Sonatel se stabilise à 140.000 FCFA à la BRVM
A la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan (Côte d’ivoire), après être passé de 138.000 FCFA à la fin du mois d’avril 2010 à 135.000 FCFA pendant la plus grande partie du mois de mai 2010, le titre Sonatel a clôturé à la hausse avec une cote de 140.000 FCFA le 31 mai 2010.
BRVM : http://www.brvm.org/
Le DG et le PCA de Tigo refusent de se présenter devant la commission ad hoc du Sénat
Le Directeur général et le Président du conseil d’administration de Tigo ont refusé de déférer à la convocation qui leur avait été adressée pour le 26 mai 2010 par la commission ad hoc créée par le Sénat sur les conditions d’attribution de la licence Sentel en 1997. Pour justifier leur attitude, les responsables de Tigo ont indiqué à la Commission que ces auditions ne pouvaient se faire car le contentieux opposant l’opérateur à l’Etat du Sénégal était pendant devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Par ailleurs, ils ont laissé entendre que si la commission voulait savoir comment la licence de téléphonie mobile avait été octroyée à Sentel, il suffisait d’entendre les membres de la commission qui avait, à l’époque, statuée, sur le dossier.
Restitution d’une étude sur la libéralisation du marché des TIC
Le 26 mai 2010, un atelier de restitution de l’étude sur la libéralisation du marché des télécommunications au Sénégal a été organisé par le Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES). S’inscrivant dans le cadre du projet « Libéralisation internationale du commerce des services TIC : enjeux pour le secteur privé et implications pour la mise en œuvre de politiques publiques en Afrique de l’Ouest » (LICOM), initié par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), ce projet mis en œuvre au Bénin, au Ghana, au Nigeria et au Sénégal, vise à proposer des éléments de politiques et de stratégies publiques favorables au développement du secteur des TIC.
Restitution d’une étude sur le secteur informel des TIC
Le 26 mai 2010, un atelier de restitution de l’étude sur le secteur informel des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique de l’Ouest, portant sur le cas spécifique du Sénégal a été organisé au centre d’affaires Support Entreprises. Cette étude, qui a duré deux années, s’inscrit dans le cadre du projet « Dynamiques et rôles économique et social du secteur informel des TIC en Afrique de l’Ouest et du Centre : Cas du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal » financé le Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Lancée en 2008, elle a mobilisé une équipe interdisciplinaire de plus de 20 spécialistes comprenant des sociologues, des statisticiens et des géographes qui ont travaillé à Dakar plateau, Guédiawaye, Thiès, Saint-Louis et Koungheul. Parmi les recommandations de cette étude figurent notamment l’élaboration d’une lettre de politique nationale pour les TIC à l’image de ce qui existe pour les télécommunications, la structuration du secteur et la formation des acteurs.
Expresso fait son bilan et apporte des éclaircissements sur l’attribution de sa licence
Dans un communiqué de presse en date du 17 mai 2010 largement diffusé dans les journaux sénégalais et dans la presse en ligne, Expresso a fait son bilan et apporter certains éclaircissements sur le processus ayant abouti en 2007 à l’attribution d’une licence globale à Sudatel, sur les conditions d’exploitation de ladite licence et sur ses investissements et réalisations. Parmi les réalisations, sont notamment citées, l’introduction de la technologie CDMA 2000 de troisième génération, la réalisation d’une couverture nationale du territoire dès le lancement du réseau, la mise en place d’une infrastructure autonome, le déploiement d’un réseau convergent (NGN) avec technologie 100% IP et points d’interconnexion dans certaines villes de l’intérieur du pays, une offre de services 3G alliant mobilité totale et haut débit, l’acquittement par anticipation de toutes les obligations du cahier des charges notamment en termes de couverture. En termes d’investissement, il est également mentionné une participation dans le câble sous-marin Africa Coast to Europe (ACE) qui doit atterrir à Dakar en 2011.
Expresso : http://www.expressotelecom.com/
Célébration de la journée mondiale des télécommunications
La célébration de la journée mondiale des télécommunications qui marque l’anniversaire le 17 mai 1885 de la signature de la première Convention télégraphique internationale et de la création de l’Union télégraphique internationale (UTI), qui deviendra par la suite l’Union internationale des télécommunications (UIT), a été organisée cette année sur le thème « Mieux vivre dans la ville grâce aux TIC ». A cette occasion, l’Institut supérieur d’Informatique (ISI) a organisé une conférence sur le thème « Les réseaux de télécommunications : état de l’art et perspective ».
Lancement du projet pilote de service universel dans la région de Matam
Le 17 mai 2010, l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé au lancement du projet pilote de service universel devant assurer, d’ici une période de six mois, la couverture téléphonique complète de 166 villages de la région de Matam. Le projet dont la mise en œuvre a été confiée à un consortium sénégalais, après appel d’offres, devrait permettre de pallier l’absence des opérateurs de télécommunications que sont Orange, Tigo et Expresso dans certaines localités du fait de leur faible potentiel de rentabilité.
ARTP : http://www.artp.sn/
Formation à la création de sites web destinés aux collectivités locales
Le 8 mai 2010, le Centre de ressources pour l’émergence sociale participative (CRESP) et Earth Rights Eco-village (EREV) ont procédé à la remise de diplôme sanctionnant des formations en création de sites web, maintenance informatique et utilisation de logiciels libres dispensées à quelques 160 formés issus de 60 collectivités locales et financé par l’Open society initiative for West Africa (OSIWA). A cette occasion, les sites web réalisés ont fait l’objet d’une évaluation qui a permis de distinguer ceux de la Médina, de Grand Yoff, des Parcelles-Assainies, de N’ginith et de Malicounda.
SIPeey : http://www.sipsenegal.org/
Lancement d’un GPS doté d’une interface vocale en wolof
Momar Ndao, par ailleurs Président de l’Association des consommateurs sénégalais (ASCOSEN), a mis au point un GPS dénommé « Joow » qui offre des cartes routables de Dakar et de ses principales villes du Sénégal. Chaque carte mentionne des centres d’intérêts divers qu’il s’agisse des services administratifs dépendant de l’Etat et des collectivités locales, des structures sanitaires, des services de sécurité et de secours, etc. Ce GPS présente l’originalité de proposer une interface qui permet d’écouter les indications, en anglais, en français, en wolof et bientôt en pulaar.
Joow : http://www.joow.biz/
Lancement du « Learning about living » dans les régions de Dakar, Kolda et Ziguinchor
L’Ong « One World UK », en partenariat avec le ministère de l’Education a lancé le projet « Learning about living » qui devrait toucher près de 5.000 élèves des établissements scolaires des régions de Dakar, Kolda et Ziguinchor. D’une durée de deux ans et bénéficiant d’un budget de 500.000 dollars, il vise à sensibiliser les adolescents sur les questions liées à leur vie sexuelle en utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC) qu’il s’agisse du téléphone portable, d’Internet ou des radios communautaires. Parmi les thèmes abordés figureront les violences sexuelles, le fonctionnement du corps, la puberté, le Vih/Sida et les Infections sexuellement transmissibles.
One World UK : http://uk.oneworld.net/
Politique
Projet de loi visant à faire augmenter le taux de la RUTEL de 2 % à 5%
Le gouvernement a déposé un projet de loi à l’Assemblée nationale visant à modifier l’article 4 de la loi n° 2008-46 du 3 septembre 2008 instituant une redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau des télécommunications publiques (RUTEL). Le taux de la redevance qui était fixé à 2% du montant hors taxes des prestations payées aux opérateurs de télécommunications devrait passer à 5%. Afin de justifier cette hausse, le gouvernement affirme qu’il s’agit d’augmenter les recettes destinées à lutter contre la pauvreté.
Gouvernement du Sénégal : http://www.gouv.sn/
Mise en place prochaine d’un Comité national pour le numérique (CNN)
Le 12 mai 2010, le Directeur de la communication, Papa Atou Diaw, a annoncé qu’un Comité national pour le numérique (CNN) verrait bientôt le jour afin de préparer le passage au numérique de l’audiovisuel sénégalais dont l’échéance est fixé à 2015. Outre la gestion du dividende numérique que constituera la libération d’un grand nombre de fréquences jusqu’ici utilisées par la télévision et la radio, ce comité devra également se pencher sur la révision de l’environnement légal et réglementaire de l’audiovisuel notamment en ce qui concerne les conventions de concessions et les cahiers de charges. En Afrique, l’Afrique du Sud, le Gabon, le Kenya, le Maroc et la Tunisie ont déjà opéré leur passage à la télévision numérique terrestre (TNT).
Infrastructures et services
Marché des télécoms : Faible progression du fixe et d’Internet et essoufflement du mobile
L’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) vient de publier les chiffres relatifs au premier trimestre 2010 dans le cadre de son observatoire trimestriel de la téléphonie, mobile et d’Internet. Pour ce qui est de la téléphonie fixe, on dénombre 292 625 abonnés soit un taux de pénétration de 2,40% en croissance de 4,96% par rapport au 31 décembre 2009. La téléphonie publique poursuit sa chute inexorable avec 3959 lignes publiques, en baisse de 2,88% par rapport au 31 décembre 2009. De son côté, la téléphonie mobile compte désormais 7 239 903 abonnés, soit un taux de pénétration de 59,48% en croissance de 4,90% par rapport au 31 décembre 2009. Le prépayé avec 99,23% des abonnements attire toujours l’écrasante majorité des abonnés. Avec 61,4% des parts de marché, Orange domine toujours très largement le secteur devant Tigo qui détient en 32,8%, très loin devant Expresso qui ne possède que 3,1% des parts du marché un an après le démarrage de ses activités. Le marché de l’Internet compte quant lui quelques 63 200 abonnés, soit un taux de pénétration de 0,52% en croissance de 5,80% par rapport au 31 décembre 2009. Les chiffres montrent que 92,5% des abonnés se connectent via l’ADSL, 5,9% via l’Internet mobile et 1,6% en RTC. La téléphonie fixe qui avait vu chuter le nombre de ses abonnés tout au long de l’année 2009 est repartie à la hausse grâce aux succès des formules prépayées proposées par Orange et Expresso. Par contre, malgré l’arrivée d’Expresso comme troisième opérateur de téléphonie mobile, on constate un certain essoufflement dans ce sous-secteur qui est loin des taux de croissance à deux chiffres qui le caractérisait jusqu’en mars 2009. Enfin, le marché de l’Internet est toujours aussi marginal même s’il progresse régulièrement.
ARTP : http://www.artp.sn/
Canal Overseas Africa signe un accord d’auto-distribution par MMDS avec DeltaNet TV
Canal Overseas Africa a signé un accord d’auto-distribution des chaines Canal + par MMDS avec DeltaNet TV. La mise en œuvre de cet accord a été rendu possible suite à la mise en place d’un dispositif technique qui garantit d’une part la qualité des images pour les abonnés et d’autre part la sécurité des contenus pour les ayants droit grâce à l’utilisation d’un système de cryptage de haut niveau. Un accord du même type a été signé avec Creolink Communications au Cameroun pour une diffusion par câble.
Canal Overseas Africa : http://www.canaloverseas.com/
L’Etat accord finalement une autorisation d’émettre à Télévision Futurs Médias (TFM)
Le 12 mai 2010, le Ministre de la Communication, Moustapha Guirassy, et le Directeur général du Groupe Futurs Médias, Mamadou Diop, ont procédé à la signature d’une convention de concession de service public de télévision culturelle qui autorise désormais la Télévision Futurs Médias (TFM) à démarrer ses programmes. Cette décision fait suite à l’audience que le Président de la république, Abdoulaye Wade, avait accordée la veille à Youssou Ndour, promoteur du projet. Lancé en février 2009 sous la forme d’une chaine de télévision culturelle, le projet a par la suite évolué vers une chaine généraliste, avec pour conséquence son blocage par la Présidence de la république sous prétexte que le financement aurait été d’origine étrangère. Ce refus avait entrainé une levée de boucliers avec organisation de marches de protestation et signature d’une pétition qui aurait recueilli près de un million six cents mille signatures.
Projets
L’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel s’oppose à l’arrivée de Global Voice Group
A l’occasion d’un point de presse organisé le 13 mai 2010, l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel a dénoncé le projet du gouvernement sénégalais visant à confier la gestion du trafic international entrant au prestataire privé Global Voice Group. Selon l’intersyndicale, l’aboutissement d’un tel projet devrait notamment se traduire par l’instauration d’une surtaxe sur les communications internationales. Pour ce qui est de l’Afrique, Global Voice Group est notamment à présent au Congo, Ghana et en Guinée.
Global Voice Group : http://www.globalvoicegroup.com/
Rendez-vous
Deuxième réunion des ministres africains chargés des TIC (7-9 juin 2010, Dakar, Sénégal)
La deuxième réunion des ministres africains chargés des technologies de l’information et de la communication (TIC) se tiendra du 7 au 9 juin 2010 à Dakar (Sénégal). Organisée par la Commission e-Afrique du NEPAD, elle débutera le 7 juin 2010 par une réunion du Comité exécutif de la Commission e-Afrique du NEPAD qui sera suivie, le 8 juin 2010 par la réunion de la Commission ministérielle de l’Union africaine (UA) et se terminera le 9 juin 2010 par la réunion du Forum du Partenariat pour la société de l’information pour le développement de l’Afrique (ISPAD).
Commission e-Afrique du NEPAD : http://www.eafricacommission.org/
Premier BlogCamp du Sénégal (12-14 juin 2010, Dakar, Sénégal)
Le Réseau des bloggeurs sénégalais et Avenue Afrique organiseront le premier BlogCamp du Sénégal du 12 au 14 juin au Centre de calcul de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). A cette occasion, il sera expliqué ce qu’est le blogging, présenté les outils du bloggeur et enseigné comment créer un blog.
BlogCamp : http://www.blogcamp-senegal.com/
BootCamp sur les technologies sémantiques Web (19 juin 2010, Dakar, Sénégal)
Le Bureau W3C au Sénégal organise une journée sur les technologies sémantiques Web et l’utilisation de la langue Wolof dans le Web le samedi 19 juin 2010 à l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Cette journée fera aussi l’objet du démarrage d’une compétition afin de proposer le meilleur outil de partage de données démographiques au Sénégal. Cette compétition sera parrainée par le Population Council et à cette occasion, des prix seront décernés.
Bureau W3C du Sénégal : http://www.w3c.sn/
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