OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2008 > A quand la mise en place effective du FDSUT ?

A quand la mise en place effective du FDSUT ?

mercredi 30 avril 2008

Institué par l’article 9 de la loi n° 2001-15 du 27 décembre 2001 portant Code des télécommunications, le Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) fait partie des nombreuses bonnes idées dont l’exécution est reléguée aux calendes grecques. En effet, comment comprendre que dans le pays qui s’est illustré sur la scène internationale à l’occasion du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) pour la création du Fonds de solidarité numérique (FSN), le dispositif clé de cette solidarité numérique à l’échelle nationale soit toujours non opérationnel plus de sept ans après le vote de la loi en portant création ? Cela est d’autant plus surprenant que, bien avant que la problématique de la fracture numérique devienne une préoccupation centrale, dans les pays du Nord comme dans les pays du Sud, les états s’étaient préoccupés d’une de ses dimensions essentielles à savoir l’inégal développement des réseaux de télécommunications et par conséquent l’inégale possibilité d’accès au téléphone entre les zones urbaines et les zones rurales. A l’époque où les opérateurs de télécommunications étaient encore dans leur très grande majorité des sociétés nationales, cette préoccupation était prise en charge, dans le cadre d’une obligation de service public, à travers la mise en œuvre d’une politique de subventions croisées permettant le déploiement du téléphone dans les zones où son exploitation était peu ou pas rentable compte tenu du niveau d’investissement à mettre en œuvre pour y déployer l’infrastructure en regard du faible nombre d’abonnés à desservir. Dans un pays comme le Sénégal, le développement de la téléphonie rurale fut pendant très longtemps négligé au point que plus de 60% des lignes téléphoniques étaient concentrées à Dakar, les 40% restant étant pour l’essentiel situées dans les villes secondaires du pays avec pour conséquence de faire du téléphone un service quasiment inconnu en zone rurale. Lors de la privatisation de la Sonatel, les obligations contenues dans le cahier des charges en la matière furent si peu contraignantes qu’en septembre 2006 seuls 2251 sur les 14200 villages du Sénégal disposaient d’un point d’accès au téléphone. Ce n’est qu’en mai 2007 que le décret d’application organisant le fonctionnement du FDSUT, alimenté par une contribution annuelle fixée à 3% au maximum du chiffre d’affaires hors taxes net des frais d’interconnexion réglés entre exploitants des réseaux de télécommunications ouverts au public versé par les opérateurs, a été adopté mais jusqu’à ce jour il n’est toujours pas fonctionnel faute d’un Comité de direction désigné. Plusieurs milliards de Francs CFA ayant été collectés pour les besoins du service universel et la lutte contre la fracture numérique étant toujours d’actualité malgré les importants progrès réalisés grâce au déploiement du réseau CDMA par la Sonatel qui a permis de couvrir 11166 villages soit 85% des localités du pays, il est grand temps de prendre les dispositions nécessaires pour que le FDSUT puisse jouer le rôle qui lui a été assigné et que les opérateurs et les citoyens puissent contrôler l’utilisation des sommes collectées depuis des années au nom de l’intérêt public. D’une manière plus générale, l’Etat doit prendre conscience qu’à l’ère de la globalisation des problèmes et de la mondialisation de l’économie dans un monde dans lequel l’information circule quasiment à la vitesse de la lumière, les processus mis en œuvre par les autorités publiques doivent connaitre un sérieux coup d’accélérateur et cesser d’évoluer à pas de caméléon. Au-delà de la modernisation des équipements de l’administration, il faut donc également sérieusement songer à moderniser sa culture de travail afin qu’elle soit à même de relever les défis du monde actuel faute de quoi nous serons toujours en retard d’une bataille.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6459/7042 Régulation des télécoms
  • 519/7042 Télécentres/Cybercentres
  • 5110/7042 Economie numérique
  • 2627/7042 Politique nationale
  • 6946/7042 Fintech
  • 769/7042 Noms de domaine
  • 2529/7042 Produits et services
  • 2167/7042 Faits divers/Contentieux
  • 1170/7042 Nouveau site web
  • 7042/7042 Infrastructures
  • 2526/7042 TIC pour l’éducation
  • 279/7042 Recherche
  • 363/7042 Projet
  • 5064/7042 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2635/7042 Sonatel/Orange
  • 2436/7042 Licences de télécommunications
  • 412/7042 Sudatel/Expresso
  • 1488/7042 Régulation des médias
  • 1873/7042 Applications
  • 1520/7042 Mouvements sociaux
  • 2355/7042 Données personnelles
  • 264/7042 Big Data/Données ouvertes
  • 888/7042 Mouvement consumériste
  • 540/7042 Médias
  • 970/7042 Appels internationaux entrants
  • 2313/7042 Formation
  • 140/7042 Logiciel libre
  • 3155/7042 Politiques africaines
  • 1504/7042 Fiscalité
  • 253/7042 Art et culture
  • 947/7042 Genre
  • 2351/7042 Point de vue
  • 1491/7042 Commerce électronique
  • 2437/7042 Manifestation
  • 476/7042 Presse en ligne
  • 186/7042 Piratage
  • 308/7042 Téléservices
  • 1409/7042 Biométrie/Identité numérique
  • 455/7042 Environnement/Santé
  • 492/7042 Législation/Réglementation
  • 590/7042 Gouvernance
  • 2758/7042 Portrait/Entretien
  • 226/7042 Radio
  • 1136/7042 TIC pour la santé
  • 404/7042 Propriété intellectuelle
  • 89/7042 Langues/Localisation
  • 1571/7042 Médias/Réseaux sociaux
  • 2928/7042 Téléphonie
  • 291/7042 Désengagement de l’Etat
  • 1676/7042 Internet
  • 171/7042 Collectivités locales
  • 659/7042 Dédouanement électronique
  • 1747/7042 Usages et comportements
  • 1539/7042 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 830/7042 Audiovisuel
  • 4584/7042 Transformation digitale
  • 574/7042 Affaire Global Voice
  • 231/7042 Géomatique/Géolocalisation
  • 465/7042 Service universel
  • 992/7042 Sentel/Tigo
  • 262/7042 Vie politique
  • 2628/7042 Distinction/Nomination
  • 51/7042 Handicapés
  • 1028/7042 Enseignement à distance
  • 1008/7042 Contenus numériques
  • 889/7042 Gestion de l’ARTP
  • 267/7042 Radios communautaires
  • 2534/7042 Qualité de service
  • 636/7042 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7042 SMSI
  • 773/7042 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4092/7042 Innovation/Entreprenariat
  • 1975/7042 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 71/7042 Internet des objets
  • 255/7042 Free Sénégal
  • 926/7042 Intelligence artificielle
  • 298/7042 Editorial
  • 33/7042 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous