OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Septembre 2017 > 4e conférence « les mardis du numérique » : La diffusion d’injures et (…)

4e conférence « les mardis du numérique » : La diffusion d’injures et d’images malséantes s’invite aux débats

jeudi 14 septembre 2017

Usages et comportements

La quatrième conférence des « Mardis du numérique » s’est tenue avant-hier, mardi 12 septembre, à la Maison de la presse, avec comme thème : « Les médias dans la tourmente du numérique : régulation ou libre expansion ».

Les questions concernant les infractions liées aux injures et aux divulgations non conformes aux bonnes mœurs ont été aussi abordées ainsi que les sanctions prévues par la loi et applicable à tout contrevenant.

La presse écrite a loupé le virage numérique et les universités aussi n’ont pas assimilé l’ère du numérique. C’est le constat partagé par Abdoulaye Sakho, Professeur agrégé de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avant-hier, mardi 12 septembre, à la Maison de la presse, lors de la quatrième conférence des « Mardis du numérique » organisée sous le : « Les médias dans la tourmente du numérique : régulation ou libre expansion ».

M. Sakho dit ne pas comprendre les étudiants qui, pour assister à un cours magistrale se trouvent confrontés au manque de places (assises) dans les amphis alors qu’ils peuvent disposer de ces cours via les paramètres du numérique. Selon lui, les inconvénients priment sur les avantages si on se réfère au phénomène vivace concernant la diffusion des images choquantes et d’injures.

Docteur Mouhamadou Lo, le juriste, expert en droit numérique et conseiller juridique de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), est revenu sur la question de l’application des lois. « Il ne faut pas dire que ces lois ne sont pas appliquées parce qu’il faut savoir qu’il y a toujours un décalage entre une loi et son application. Et, je pense qu’il faudrait mieux que l’on s’auto-régularise avant de parler d’application de loi, vu qu’on ne peut pas se permettre de réaliser, à travers les réseaux sociaux, des choses que l’on n’oserait pas faire devant tout le monde », soutient-il.

Dr Lo n’a manqué de convoquer la loi n°2008-11 sur la cybercriminalité. Selon lui, cette loi dispose, au chapitre V, portant sur les « Infractions liées aux activités des prestataires techniques de services de communication au public par voie électronique », article 431-43, que « toute personne qui commet une infraction qui relève de la diffusion d’insultes par le biais des réseaux sociaux, écope d’une peine qui peut aller de 6 mois à 7 années d’incarcération, suivie d’une amende qui peut s’élever d’une somme de 1.000.000 à 10.000.000 F Cfa ». Et, en l’article 431-60, il est prévu qu’une diffusion d’image atteignant aux bonnes mœurs peut conduire à un emprisonnement pouvant aller de 5 à 10 ans, avec une amende allant de 500.000 à 10.000.000 F Cfa, explique Dr Lo.

Maintenant, relève Dr Mouhamadou Lo, il faudrait, de prime abord, que l’Etat mette les moyens pour une bonne campagne de sensibilisation sur l’utilisation du numérique et aussi sur la frontière entre un compte professionnel et celui personnel. « Nul n’est censé ignorer la loi et nul n’est au-dessus d’elle, même le fait d’être à l’extérieur du Sénégal ne peut pas empêcher à la loi de condamner une personne fautive. Si toutefois la victime est sénégalaise et que la personne est à l’étranger, une procédure peut être ouverte, et la peine s’exerce sur celui qui a commis l’acte à l’ instant où il se trouve sur le territoire. Et même s’il est nécessaire d’aller nous procurer de l’individu d’un pays à l’autre, c’est permis dans la loi. Chaque personne est libre d’exprimer ses expressions, mais dans le respect de la loi », précise l’expert en droit numérique et conseiller juridique de l’Adie.

En définitive, la synthèse des recommandations résulte sur deux points : l’adaptation et le renforcement. Le premier point consiste à faire le lien entre les normes et comportements et de renouveler la régulation des règles de déontologie et d’éthique. Le second point fait plutôt référence aux renforcements de capacités pour une bonne application de la régulation.

Amassaïde Sène

(Source : Sud Quotidien, 14 septembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4382/4872 Régulation des télécoms
  • 367/4872 Télécentres/Cybercentres
  • 3565/4872 Economie numérique
  • 1877/4872 Politique nationale
  • 4786/4872 Fintech
  • 525/4872 Noms de domaine
  • 1706/4872 Produits et services
  • 1498/4872 Faits divers/Contentieux
  • 812/4872 Nouveau site web
  • 4872/4872 Infrastructures
  • 1727/4872 TIC pour l’éducation
  • 194/4872 Recherche
  • 247/4872 Projet
  • 3417/4872 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1785/4872 Sonatel/Orange
  • 1663/4872 Licences de télécommunications
  • 283/4872 Sudatel/Expresso
  • 1058/4872 Régulation des médias
  • 1292/4872 Applications
  • 1035/4872 Mouvements sociaux
  • 1671/4872 Données personnelles
  • 188/4872 Big Data/Données ouvertes
  • 614/4872 Mouvement consumériste
  • 374/4872 Médias
  • 673/4872 Appels internationaux entrants
  • 1594/4872 Formation
  • 103/4872 Logiciel libre
  • 2217/4872 Politiques africaines
  • 1062/4872 Fiscalité
  • 173/4872 Art et culture
  • 627/4872 Genre
  • 1618/4872 Point de vue
  • 1034/4872 Commerce électronique
  • 1679/4872 Manifestation
  • 329/4872 Presse en ligne
  • 128/4872 Piratage
  • 206/4872 Téléservices
  • 952/4872 Biométrie/Identité numérique
  • 309/4872 Environnement/Santé
  • 347/4872 Législation/Réglementation
  • 347/4872 Gouvernance
  • 1957/4872 Portrait/Entretien
  • 155/4872 Radio
  • 807/4872 TIC pour la santé
  • 274/4872 Propriété intellectuelle
  • 62/4872 Langues/Localisation
  • 1138/4872 Médias/Réseaux sociaux
  • 2000/4872 Téléphonie
  • 199/4872 Désengagement de l’Etat
  • 1150/4872 Internet
  • 125/4872 Collectivités locales
  • 473/4872 Dédouanement électronique
  • 1218/4872 Usages et comportements
  • 1058/4872 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 567/4872 Audiovisuel
  • 3130/4872 Transformation digitale
  • 385/4872 Affaire Global Voice
  • 156/4872 Géomatique/Géolocalisation
  • 325/4872 Service universel
  • 675/4872 Sentel/Tigo
  • 187/4872 Vie politique
  • 1779/4872 Distinction/Nomination
  • 34/4872 Handicapés
  • 705/4872 Enseignement à distance
  • 696/4872 Contenus numériques
  • 598/4872 Gestion de l’ARTP
  • 184/4872 Radios communautaires
  • 1784/4872 Qualité de service
  • 439/4872 Privatisation/Libéralisation
  • 141/4872 SMSI
  • 539/4872 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2742/4872 Innovation/Entreprenariat
  • 1347/4872 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 64/4872 Internet des objets
  • 181/4872 Free Sénégal
  • 666/4872 Intelligence artificielle
  • 239/4872 Editorial
  • 23/4872 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous