OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Décembre 2013 > Xuman et Keyti, à l’école du JT rappé

Xuman et Keyti, à l’école du JT rappé

samedi 7 décembre 2013

Contenus numériques

Lancé en avril par deux stars de la scène musicale locale, le Journal télévisé rappé a conquis téléspectateurs et internautes, et pourrait faire des émules dans les pays voisins.

« Bienvenue, installez-vous, on a des nouvelles pour vous. Il y en a des bonnes, il y en a des mauvaises, mais on a des nouvelles pour vous. » C’est le lancement scandé par le rappeur Xuman, 39 ans, arborant dreadlocks et costume sombre. Quelques minutes plus tard, son comparse Keyti, 40 ans, qui assure la présentation en langue wolof, prend le relais. Depuis avril, les deux stars du rap tiennent en haleine les téléspectateurs. Pendant cinq minutes chacun, les nouveaux MC (« maîtres de cérémonie ») de l’information épluchent les faits marquants de l’actualité politique, sociale et internationale, remastérisés avec une bonne dose d’humour, de flow et de musique. « Dakar est au ralenti, parce qu’il n’y a pas d’eau. On mange peu, on ne boit pas beaucoup, parce qu’il n’y a pas d’eau. Beaucoup de riz, pas de sauce, parce qu’il n’y a pas d’eau. Monsieur et Madame ne se touchent pas... » Voilà, par exemple, ce que Xuman déclamait, en septembre, commentant les coupures d’eau qui ont paralysé la capitale.

Huit jours à peine après sa naissance sur les réseaux sociaux, ce JT décalé et impertinent a séduit les responsables de la chaîne privée 2STV, qui lui ont très rapidement dégagé un temps d’antenne. « J’ai sauté sur l’occasion quand on me l’a proposé. C’est un projet novateur, original et plein d’humour », estime Jean-Louis Kahoury, le responsable des programmes de la chaîne, pour laquelle l’opération a été bénéfique en termes d’audience et d’image. Aïssata Sow, la soixantaine, mère de famille à la retraite, conquise, a suivi toutes les semaines la version en wolof présentée par Keyti : « C’est drôle et, pour moi, c’est aussi une source d’information, explique-t-elle. Car, même s’il n’entre pas dans le fond des sujets, ce journal me permet d’avoir une idée de ce qui s’est passé dans la semaine. »
Diffusé sur 2STV chaque vendredi soir après le journal traditionnel, et disponible le lendemain sur YouTube, le Journal télévisé rappé (JTR) de Xuman et Keyti attire un très large public, avec des dizaines de milliers de téléspectateurs, des internautes postant en continu sur Facebook et tweetant des commentaires sur les thèmes abordés dans les précédentes éditions.

Le 14 novembre était diffusé le 26e épisode, qui marque la fin de la première saison du JTR, mais Xuman et Keyti ne comptent pas s’arrêter là. Les deux rappeurs ont atteint leur objectif principal, qui était « d’intéresser les jeunes et les Sénégalais en général à l’actualité, en leur proposant un traitement de l’information plus ciblé ». Ils ont désormais pour ambition de créer un JTR africain, « c’est-à-dire, de faire en sorte qu’il y ait un JTR dans plusieurs pays du continent », explique Xuman, assurant que beaucoup de rappeurs d’autres pays ont déjà manifesté leur intention d’y participer. « C’est un créneau que nous comptons exploiter », ajoute-t-il. Pour la fin de la première saison, le Guinéen Mister X et le Mauritanien Tibou se sont déjà invités dans le JTR. Dans la peau de journalistes correspondants, les deux rappeurs ont décortiqué l’actualité de leurs pays respectifs, des événements politiques aux faits divers.

Le 14 novembre était diffusé le 26e épisode, qui marque la fin de la première saison du JTR, mais Xuman et Keyti ne comptent pas s’arrêter là.
En attendant de trouver des sponsors, qui tardent encore à se manifester, Xuman et Keyti envisagent de faire du JTR un véritable modèle économique en constituant une petite rédaction, composée de techniciens, caméramans et de journalistes-MC à plein temps. On peut être impertinent et... ambitieux.

Nicolas Ly

(Source : Jeune Afrique, 7 décembre 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2229 Régulation des télécoms
  • 173/2229 Télécentres/Cybercentres
  • 1585/2229 Economie numérique
  • 834/2229 Politique nationale
  • 2229/2229 Fintech
  • 252/2229 Noms de domaine
  • 815/2229 Produits et services
  • 692/2229 Faits divers/Contentieux
  • 379/2229 Nouveau site web
  • 2150/2229 Infrastructures
  • 792/2229 TIC pour l’éducation
  • 100/2229 Recherche
  • 121/2229 Projet
  • 1387/2229 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2229 Sonatel/Orange
  • 776/2229 Licences de télécommunications
  • 132/2229 Sudatel/Expresso
  • 463/2229 Régulation des médias
  • 600/2229 Applications
  • 494/2229 Mouvements sociaux
  • 776/2229 Données personnelles
  • 60/2229 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2229 Mouvement consumériste
  • 179/2229 Médias
  • 321/2229 Appels internationaux entrants
  • 694/2229 Formation
  • 48/2229 Logiciel libre
  • 842/2229 Politiques africaines
  • 407/2229 Fiscalité
  • 83/2229 Art et culture
  • 284/2229 Genre
  • 702/2229 Point de vue
  • 481/2229 Commerce électronique
  • 708/2229 Manifestation
  • 156/2229 Presse en ligne
  • 63/2229 Piratage
  • 102/2229 Téléservices
  • 422/2229 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2229 Environnement/Santé
  • 156/2229 Législation/Réglementation
  • 167/2229 Gouvernance
  • 822/2229 Portrait/Entretien
  • 73/2229 Radio
  • 337/2229 TIC pour la santé
  • 133/2229 Propriété intellectuelle
  • 29/2229 Langues/Localisation
  • 509/2229 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2229 Téléphonie
  • 95/2229 Désengagement de l’Etat
  • 486/2229 Internet
  • 57/2229 Collectivités locales
  • 188/2229 Dédouanement électronique
  • 499/2229 Usages et comportements
  • 513/2229 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2229 Audiovisuel
  • 1353/2229 Transformation digitale
  • 191/2229 Affaire Global Voice
  • 76/2229 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2229 Service universel
  • 330/2229 Sentel/Tigo
  • 87/2229 Vie politique
  • 726/2229 Distinction/Nomination
  • 17/2229 Handicapés
  • 337/2229 Enseignement à distance
  • 320/2229 Contenus numériques
  • 294/2229 Gestion de l’ARTP
  • 89/2229 Radios communautaires
  • 802/2229 Qualité de service
  • 212/2229 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2229 SMSI
  • 224/2229 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1272/2229 Innovation/Entreprenariat
  • 658/2229 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2229 Internet des objets
  • 86/2229 Free Sénégal
  • 164/2229 Intelligence artificielle
  • 99/2229 Editorial
  • 18/2229 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous