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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Janvier > Walf tv-Rts : Malick Ndiaye dénonce l’injustice qui frappe les télés privées

Walf tv-Rts : Malick Ndiaye dénonce l’injustice qui frappe les télés privées

mercredi 30 janvier 2008

Audiovisuel

L’affaire Walf Tv-Rts continue de susciter des réactions. Un contentieux qui aurait pu être évité si l’Etat avait joué le jeu des libertés, selon le professeur Malick Ndiaye. Le sociologue exige le respect des droits économiques des entreprises privées, comme Wal Fadjri.

Pour le professeur Malick Ndiaye, ‘les initiatives privées, comme celles du groupe Wal Fadjri et bien d’autres ont rythmé la marche de notre démocratie en arrachant pas à pas la liberté d’informer aux forces des Etats des régimes successifs, de Senghor à Abdoulaye Wade en passant par Abdou Diouf’. Il n’est donc pas question pour le célèbre sociologue ‘que l’on commence à nouveau par des tracasseries multiples et autres pressions à fragiliser les nouvelles entreprises de presse qui ont décroché leur droit à l’existence et qui aujourd’hui, concurrencent dans les sondages et talonnent les entreprises de service public qui sont en train de battre de l’aile’.

Le patron des intellectuels du Sénégal invite l’Etat à changer d’attitude. ‘Au moment où le quotidien national Le Soleil, malgré toutes les subventions et tous les soutiens multiples, est en train de se demander s’il va continuer ou non, et que les journalistes manifestent à la fin de ce mois, il est remarquable que des entreprises privées comme Wal Fadjri, Sud, etc., sont en train de marquer des points’, constate notre interlocuteur. Il convient donc, de l’avis du professeur Malick Ndiaye, de cesser de détourner les contributions indirectes du peuple sénégalais au profit d’entreprises de service public, qui sont souvent utilisées de façon abusive au profit de l’Etat, de ses dirigeants, des entreprises publiques, où souvent, il faut le déplorer, des politiciens eux-mêmes.

Dans cette affaire, qui oppose Walf Tv à la Rts, le professeur Malick Ndiaye dénonce le rôle joué par l’Etat qui n’a pas voulu mettre toutes les entreprises sur le même pied d’égalité. Une démarche discriminatoire, qui selon lui, a conduit à cette situation qui pouvait être évitée, si les autorités avaient fait leur devoir. A la place, regrette Malick Ndiaye, ‘l’Etat a donné les moyens à des entreprises d’Etat agonisantes au détriment des groupes comme Wal Fadjri’. Une attitude condamnable, selon lui, dans un pays où on se mobilise depuis des semaines pour combattre les Accords de partenariat économique pour leur caractère injuste. Pour Malick Ndiaye, on ne peut pas, dans ce contexte, se permettre de cautionner la démarche qui a été celle du gouvernement dans ce dossier de retransmission des matchs de la coupe d’Afrique par les médias.

Le célèbre sociologue invoque le cas du Cameroun pour démonter l’injustice qui frappe aujourd’hui les médias privés (sénégalais) interdits de retransmission des matchs. Pour lui, les autorités sénégalaises doivent prendre l’exemple de ce pays qui a compris le rôle des autres médias dans le paysage audiovisuel. ‘Au lieu de faire cela, l’Etat donne tout le gâteau à une télévision qui est de plus en plus délaissée par les populations pour la trajectoire qu’elle a prise’, regrette-t-il. C’est contre une telle dérive autoritaire des pouvoirs publics que le professeur Malick Ndiaye appelle les intellectuels du Sénégal à se dresser. ‘Car, il y va pour lui de l’avenir démocratique du Sénégal, un pays où des médias comme Wal Fadjri contribuent au renforcement de cette démocratie’.

C’est d’ailleurs pourquoi Malick Ndiaye en appelle au chef de l’Etat ‘pour qu’on arrête d’utiliser l’argent du contribuable aux fins d’étouffer les autres médias qui talonnent la Rts’. La meilleure démarche, pour lui, est ‘qu’on joue le jeu des libertés et respecte les droits économiques des entreprises privées comme le Groupe Wal Fadjri et les autres qui auraient pu faire comme Walf Tv en reprenant le signal de la télévision nationale’.

Mamadou Papo Mané

(Source : Wal Fadjri, 30 janvier 2008)

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