OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Mai 2019 > VivaTech : Opération séduction pour les start-up de l’Afrique francophone

VivaTech : Opération séduction pour les start-up de l’Afrique francophone

vendredi 17 mai 2019

Innovation/Entreprenariat

Dix start-up du numérique originaires d’Afrique francophone ont été sélectionnées par un programme de la Banque mondiale pour présenter leurs projets devant des investisseurs, au salon VivaTech à Paris. Objectif : rivaliser un jour avec les champions d’Afrique anglophone.

« On a besoin de trois millions d’euros », annonce sans ambages Samba Sow. Anglais impeccable et polo blanc siglé « Startup Sénégal » à l’arrière, cet entrepreneur dakarois a trois minutes pour présenter Sudpay et séduire un parterre d’investisseurs réunis au salon VivaTech. Lancée en 2014, sa société propose aux collectivités locales un système de collecte numérique des impôts. Une idée redoutablement efficace pour remplir les caisses des municipalités, qui a déjà séduit une quarantaine d’entre elles.

Service de « mobile money » pour les commerçants, bus connectés, plateforme en ligne dédiée aux femmes enceintes... Un à un, les « startupers » africains du numérique enchaînent les présentations devant un public d’une centaine de personnes. Avec une recette à chaque fois identique : un problème identifié, une solution numérique, et un « business model » le plus rentable possible.

Un enjeu considérable

L’exercice du « pitch » a été répété en amont avec des mentors du programme « L’Afrique Excelle ». Cette initiative de la Banque mondiale consiste à sélectionner et accompagner pendant six mois la fine fleur du numérique en Afrique francophone. Et, in fine, de les aider à attirer des capitaux allant de 250 000 à 5 millions de dollars.

Car l’enjeu du financement est considérable pour les start-up du numérique en Afrique francophone. D’après un rapport publié par le fonds de capital-risque Partech Africa, celles-ci n’ont mobilisé que 54 millions de dollars en 2018. Loin, très loin, de leurs consœurs anglophones, qui séduisent toujours plus les investisseurs et connaissent une croissance insolente. Ainsi, la nigériane Jumia est devenue il y a quelques années la première « licorne » sur le continent. Comprendre : une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars.

« Cette situation ne rend pas justice à l’Afrique francophone, déplore Alexandre Laure, membre de l’équipe de « L’Afrique Excelle » et spécialiste senior du secteur privé à la Banque mondiale. Car le talent est évidemment réparti de manière homogène sur le continent. » D’où cette conviction chevillée au corps que la tendance s’équilibrera à l’avenir, à condition d’insister sur le coaching et la mise en relation avec de potentiels investisseurs. « Les choses évoluent dans le bon sens », abonde Max Cuvellier. Ce cadre de la fondation GSMA, qui participe au financement de start-up sur le continent, note ainsi « une augmentation du nombre de projets susceptibles d’être financés et une structuration des investisseurs en Afrique francophone ».

La volonté politique

Autre ingrédient essentiel : la volonté politique. « Le Sénégal est un bon exemple, note un consultant de la Banque mondiale. Il y a un véritable engagement de l’État et cela fait toute la différence. » Avec son économie tournée vers les services, le pays est devenu il y a quelques années un hub du numérique en Afrique de l’Ouest. Une tendance soutenue par les pouvoirs publics, qui ont créé l’année dernière une Délégation générale à l’entreprenariat rapide (DER). « Plusieurs dizaines de start-up ont déjà reçu des financements », précise son délégué général Papa Amadou Sarr, qui a fait le déplacement jusqu’à Paris avec le président Macky Sall pour l’événement.

Parmi ces jeunes loups de la « Liontech » sénégalaise, qui ont été sélectionnés par « L’Afrique Excelle », on retrouve notamment Paps. Après un début en fanfare à Dakar, cette application de livraison à la demande mise désormais sur un développement à l’échelle régionale. « On cherche à lever 3,5 millions d’euros pour asseoir notre croissance », explique Gaëlle Asseline Tall, la directrice commerciale de la société, qui confie avoir été approchée par un fonds d’investissement après sa prestation parisienne. Mais le chemin risque d’être encore long avant d’atteindre ces objectifs. « Le plus souvent, sur dix investisseurs potentiels, un seul sera finalement conclu », note l’un des participants à l’événement.

Olivier Liffran

(Source : RFI, 17 mai 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2223/2489 Régulation des télécoms
  • 175/2489 Télécentres/Cybercentres
  • 1655/2489 Economie numérique
  • 886/2489 Politique nationale
  • 2406/2489 Fintech
  • 283/2489 Noms de domaine
  • 851/2489 Produits et services
  • 751/2489 Faits divers/Contentieux
  • 472/2489 Nouveau site web
  • 2489/2489 Infrastructures
  • 883/2489 TIC pour l’éducation
  • 91/2489 Recherche
  • 127/2489 Projet
  • 1686/2489 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 909/2489 Sonatel/Orange
  • 804/2489 Licences de télécommunications
  • 139/2489 Sudatel/Expresso
  • 477/2489 Régulation des médias
  • 626/2489 Applications
  • 509/2489 Mouvements sociaux
  • 790/2489 Données personnelles
  • 89/2489 Big Data/Données ouvertes
  • 298/2489 Mouvement consumériste
  • 184/2489 Médias
  • 329/2489 Appels internationaux entrants
  • 951/2489 Formation
  • 52/2489 Logiciel libre
  • 994/2489 Politiques africaines
  • 508/2489 Fiscalité
  • 86/2489 Art et culture
  • 294/2489 Genre
  • 770/2489 Point de vue
  • 496/2489 Commerce électronique
  • 783/2489 Manifestation
  • 160/2489 Presse en ligne
  • 78/2489 Piratage
  • 102/2489 Téléservices
  • 469/2489 Biométrie/Identité numérique
  • 161/2489 Environnement/Santé
  • 161/2489 Législation/Réglementation
  • 175/2489 Gouvernance
  • 876/2489 Portrait/Entretien
  • 78/2489 Radio
  • 353/2489 TIC pour la santé
  • 133/2489 Propriété intellectuelle
  • 31/2489 Langues/Localisation
  • 519/2489 Médias/Réseaux sociaux
  • 1035/2489 Téléphonie
  • 97/2489 Désengagement de l’Etat
  • 488/2489 Internet
  • 58/2489 Collectivités locales
  • 193/2489 Dédouanement électronique
  • 537/2489 Usages et comportements
  • 518/2489 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 283/2489 Audiovisuel
  • 1534/2489 Transformation digitale
  • 197/2489 Affaire Global Voice
  • 78/2489 Géomatique/Géolocalisation
  • 194/2489 Service universel
  • 336/2489 Sentel/Tigo
  • 89/2489 Vie politique
  • 774/2489 Distinction/Nomination
  • 19/2489 Handicapés
  • 349/2489 Enseignement à distance
  • 381/2489 Contenus numériques
  • 300/2489 Gestion de l’ARTP
  • 94/2489 Radios communautaires
  • 871/2489 Qualité de service
  • 217/2489 Privatisation/Libéralisation
  • 69/2489 SMSI
  • 236/2489 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1326/2489 Innovation/Entreprenariat
  • 661/2489 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2489 Internet des objets
  • 87/2489 Free Sénégal
  • 198/2489 Intelligence artificielle
  • 101/2489 Editorial
  • 15/2489 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous