OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Avril 2015 > Violation du décret abrogeant la hausse des tarifs sur les appels : « 300 (…)

Violation du décret abrogeant la hausse des tarifs sur les appels : « 300 milliards perdus par l’Etat », selon Omar Faye

mardi 14 avril 2015

Appels internationaux entrants

Les investigations menées par Direct Info prouvent qu’il y a violation du décret abrogé, en 2010, par l’ex-président Abdoulaye Wade concernant le tarif international des appels téléphoniques. Rien qu’à revenir sur la déclaration faite, à cette époque, par Sonatel et le récent communiqué de ce même opérateur datant du 10 avril 2015, on se rend compte que la vérité est toute autre.

En réalité, depuis 5 ans et ce, malgré la suspension de la mesure, il y a eu répercussion de la hausse sur les consommateurs. Suite au décret de Wade augmentant le tarif de terminaison des appels internationaux au Sénégal, le Directeur des relations internationales de la Sonatel, Macodou Ndiaye, déclarait en 2010 : « L’Artp a répété au début de cette affaire qu’il n’y aura pas d’augmentation de tarifs pour les Sénégalais à l’étranger ou au Sénégal. Mais, ce qu’on constate aujourd’hui, c’est que tous les opérateurs avec qui on est en relation n’ont pas eu d’autre choix que de répercuter la hausse sur les consommateurs. »

Devant la clameur liée à la surfacturation ; alors qu’il n’y a pas eu de mesure de contrôle et de supervision, le discours de la Sonatel a varié entre temps. Dans son communiqué de presse susmentionné, elle écrit : « (…) En effet, pour répondre, par réciprocité, à la hausse opérée depuis le début de l’année 2015 par la quasi-totalité des opérateurs de la sous-région sur leurs communications internationales, Sonatel a repositionné ses tarifs de reversement sur le mobile le 07 avril 2015. Contrairement aux rumeurs, ce repositionnement n’entrainement donc aucune augmentation des tarifs à l’international de nos clients finaux. »

A propos de ce démenti, le président du mouvement Leral Askan Wi s’est engouffré dans la brèche pour remettre en question la sortie médiatique faite par Sonatel. S’appuyant sur l’abrogation du décret de 2010, Omar Faye révèle une opération de carottage menée sur le dos du contribuable sénégalais. « De 2010 à 2015, le tarif est passé de 92 à 141 francs. Donc au lieu de revenir au tarif normal, Sonatel continuait à appliquer la surfacturation », nous dit M. Faye.

Mieux, il soutient qu’on a procédé à une hausse de 49 francs de différence sans qu’il y ait contrôle sur les appels. Évaluant le préjudice, notre interlocuteur a laissé entendre : « Entre 2010 et 2015, l’Etat a perdu presque 300 milliards de francs CFA malgré l’abrogation de la loi. »

Soulevant une interrogation, le président de Leral Askan wi dira : « Pourquoi Orange est le seul opérateur qui refuse le contrôle ? » Et selon lui, c’est parce qu’il y a quelque chose que cette société de télécommunication veut cacher aux Sénégalais.

Non sans signaler que partout en Afrique il y a contrôle. C’est le cas en Guinée, au Gabon, au Ghana, au Liberia, au Congo Brazzaville, Rwanda, Tanzanie, pour ne citer que ceux-là. En effet, Omar Faye a fait savoir que tous ces pays cités parviennent aujourd’hui, à travers un dispositif de supervision et de contrôle des opérateurs, à satisfaire les préoccupations de leurs populations dans des secteurs-clés.

Les dessous du contrôle

Dernièrement, l’Amicale des cadres de la Sonatel qui parlait des dessous du contrôle du trafic, a révélé qu’il y a des menaces sur la sécurité nationale, la vie privée et la protection des données personnelles. Une telle déclaration est balayée d’un revers de la main par certains experts en télécommunication. Pour eux, le contrôle est un contrôle de statistiques et non de contenu des appels. Contrairement à ce que laissent croire donc les syndicalistes de Sonatel, il s’agirait des liaisons de signalisations, mais non pas des liaisons de voix. « Dans le système de contrôle, c’est le Sénégal qui gagne et les consommateurs », conclut Omar Faye.

Directinfo

(Source : Seneweb, 14 avril 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4226/4555 Régulation des télécoms
  • 348/4555 Télécentres/Cybercentres
  • 3120/4555 Economie numérique
  • 1617/4555 Politique nationale
  • 4555/4555 Fintech
  • 506/4555 Noms de domaine
  • 1661/4555 Produits et services
  • 1425/4555 Faits divers/Contentieux
  • 732/4555 Nouveau site web
  • 4490/4555 Infrastructures
  • 1629/4555 TIC pour l’éducation
  • 183/4555 Recherche
  • 244/4555 Projet
  • 2937/4555 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1739/4555 Sonatel/Orange
  • 1583/4555 Licences de télécommunications
  • 268/4555 Sudatel/Expresso
  • 946/4555 Régulation des médias
  • 1220/4555 Applications
  • 1022/4555 Mouvements sociaux
  • 1540/4555 Données personnelles
  • 154/4555 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4555 Mouvement consumériste
  • 365/4555 Médias
  • 643/4555 Appels internationaux entrants
  • 1424/4555 Formation
  • 107/4555 Logiciel libre
  • 1768/4555 Politiques africaines
  • 886/4555 Fiscalité
  • 166/4555 Art et culture
  • 570/4555 Genre
  • 1544/4555 Point de vue
  • 970/4555 Commerce électronique
  • 1427/4555 Manifestation
  • 314/4555 Presse en ligne
  • 125/4555 Piratage
  • 209/4555 Téléservices
  • 900/4555 Biométrie/Identité numérique
  • 306/4555 Environnement/Santé
  • 323/4555 Législation/Réglementation
  • 338/4555 Gouvernance
  • 1716/4555 Portrait/Entretien
  • 144/4555 Radio
  • 688/4555 TIC pour la santé
  • 267/4555 Propriété intellectuelle
  • 58/4555 Langues/Localisation
  • 1011/4555 Médias/Réseaux sociaux
  • 1868/4555 Téléphonie
  • 190/4555 Désengagement de l’Etat
  • 977/4555 Internet
  • 115/4555 Collectivités locales
  • 383/4555 Dédouanement électronique
  • 1019/4555 Usages et comportements
  • 1037/4555 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/4555 Audiovisuel
  • 2836/4555 Transformation digitale
  • 382/4555 Affaire Global Voice
  • 154/4555 Géomatique/Géolocalisation
  • 302/4555 Service universel
  • 663/4555 Sentel/Tigo
  • 179/4555 Vie politique
  • 1497/4555 Distinction/Nomination
  • 34/4555 Handicapés
  • 679/4555 Enseignement à distance
  • 690/4555 Contenus numériques
  • 586/4555 Gestion de l’ARTP
  • 178/4555 Radios communautaires
  • 1632/4555 Qualité de service
  • 429/4555 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4555 SMSI
  • 455/4555 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2604/4555 Innovation/Entreprenariat
  • 1314/4555 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4555 Internet des objets
  • 169/4555 Free Sénégal
  • 366/4555 Intelligence artificielle
  • 202/4555 Editorial
  • 23/4555 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous