Le ministre de la Communication, des Télécommunications et des Technologies de l’information et de la communication Moustapha Guirassy a annoncé, mardi à Dakar, la révision prochaine du Code régissant les postes au Sénégal, estimant que celui actuellement en vigueur ’’ne traduit pas les préoccupations des acteurs’’.
« Le Code des postes du Sénégal ne traduit pas entièrement les préoccupations des acteurs. Mon département est engagé dans une réflexion visant à réviser ce Code et d’en proposer un autre qui tient compte des mutations du secteur », a-t-il souligné.
S’exprimant à l’ouverture d’un séminaire d’échange de l’ARTP (Agence de régulation des télécommunications et des postes) avec les acteurs du secteur, M. Guirassy a notamment réaffirmé la nécessité pour les services postaux de s’adapter aux technologies de l’information et de la communication.
« Le défi des services postaux, a-t-il indiqué, est celui des technologies de l’information et de la communication. Il s’agit de mieux tirer profit des TIC pour satisfaire les besoins des clients de plus en plus exigeants ».
« Le Sénégal s’est engagé résolument dans la voie de développement du secteur postal en optant pour un pragmatisme poussé, pour une libéralisation progressive », a pour sa part rappelé le directeur de l’ARTP, Ndongo Diaw.
« Il convient de souligner, a-t-il affirmé, que même dans l’ère du numérique, la poste demeure, pour une bonne partie de la population, le moyen de communication le plus accessible grâce à la densité du réseau de l’opérateur désigné en charge du service universel et grâce à la présence de plusieurs opérateurs ».
La rencontre qui a coïncidé avec la célébration de la Journée panafricaine des postes a ainsi été l’occasion pour l’ARTP de délivrer une dizaine de licences d’exploitation des services postaux à des opérateurs privés.
(Source : APS, 18 janvier 2011)