OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Vente des actions Sonatel de l’Etat : « Un droit de préemption », selon (…)

Vente des actions Sonatel de l’Etat : « Un droit de préemption », selon Abdoulaye Diop

jeudi 16 avril 2009

Politique nationale

L’Etat du Sénégal a décidé de vendre près de 9% de ses actions dans le capital de la Sonatel au groupe France Telecom, déjà présent dans le Conseil d’Administration de la société, à travers sa filiale Orange. Face à la levée de bouclier qui a suivi cette annonce, le ministre d’Etat, ministre des Finances, Abdoulaye Diop, a apporté des clarifications.

Selon le ministre d’Etat, ministre l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, une clause de préemption signée entre l’Etat du Sénégal et France Telecom, en 1997, concède à cette dernière la priorité dans la vente de toute action de la Société nationale des télécommunications (Sonatel). Cette révélation a été faite lors d’un point de presse tenu hier, mercredi 15 avril 2009, faisant suite au tollé qui a suivi la cession de plus de 9% de ses actions pour une valeur de 200 milliards de Fcfa à la société de télécommunication française.

« Un droit de préemption avait été signé entre l’Etat du Sénégal à France Telecom, en 1997, lors de la première privatisation de la société. Cette clause réserve, à l’un des actionnaires, la priorité dans la vente ultérieure des actions de la société. C’est tout à fait normal, donc, d’accorder la priorité aux actionnaires, dans la vente des actions », a-t-il tenu à clarifier. Mais, allant plus loin dans ses échanges avec la presse, Abdoulaye Diop a semblé confirmer la thèse de certains opposants, quant à un éventuel déficit de trésorerie de l’Etat. « Un besoin d’argent explique l’urgence de la vente des actions de l’Etat à la Sonatel. Le Sénégal, comme tous les pays, a besoin de financer son développement, ses infrastructures, payer ses dettes », a expliqué le ministre d’Etat. « Nous devons continuer le développement des infrastructures, payer nos dettes et investir dans le développement social du pays », a-t-il ajouté.

Interpellant les autorités, le syndicaliste Ibrahima Konté avait récemment déclaré que le « patriotisme économique consistant à promouvoir l’excellence économique du pays, par la protection des grands groupes nationaux face aux rachats étrangers, la Sonatel doit rester une entreprise nationale ». A sa suite, le secrétaire permanent de l’Unacois, Ousmane Sy Ndiaye, avait estimé « qu’en aucune façon, le gouvernement ne devait céder le capital national à des exploitants étrangers. Il y va de la souveraineté économique de notre pays et de la pérennité des entreprises sénégalaises ».

A ces voix s’étaient jointes d’autres dénonçant ce que certains considéraient comme un bradage d’un des symboles de notre souveraineté économique. Comme pour répondre à tout ce « beau monde », le ministre d’Etat a fait remarquer que le Sénégal ne s’était pas débarrassé de ses actions. « Nous avons mené des négociations sérieuses. Nous avons commis une banque, notamment, Rootchild, pour évaluer le coût global de la Sonatel, dont l’action devait coûter 138.000 Fcfa. Mais, nous avons proposé à France Telecom une augmentation de 32%. Ce qui fait revenir l’action à 156 000 Fcfa », a encore précisé le ministre.

« L’Etat du Sénégal, a-t-il tenu à souligner, n’a pas bradé la Sonatel. Nous avons au mieux essayé de protéger les travailleurs. C’est ainsi que le siège social restera à Dakar. La direction générale et le management de l’entreprise seront confiés à des Sénégalais ». Pour rassurer tout le monde sur les activités de la Sonatel, qui a commencé, depuis quelques années, à s’étendre vers les pays limitrophes (Mali, Gambie, Guinée), le ministre d’Etat a précisé que la Société française investira dans la sous-région, ou alors ce sera en association avec la Sonatel. « Le Sénégal, avec cette transaction, ne percevra plus de dividendes, mais celles-ci seront compensées par des taxes », a conclu Abdoulaye Diop.

Fara Michel Dièye

(Source : Reewmi, 16 avril 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2495/2870 Régulation des télécoms
  • 219/2870 Télécentres/Cybercentres
  • 1967/2870 Economie numérique
  • 1011/2870 Politique nationale
  • 2869/2870 Fintech
  • 349/2870 Noms de domaine
  • 1009/2870 Produits et services
  • 895/2870 Faits divers/Contentieux
  • 496/2870 Nouveau site web
  • 2870/2870 Infrastructures
  • 1001/2870 TIC pour l’éducation
  • 105/2870 Recherche
  • 133/2870 Projet
  • 1872/2870 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1013/2870 Sonatel/Orange
  • 928/2870 Licences de télécommunications
  • 164/2870 Sudatel/Expresso
  • 577/2870 Régulation des médias
  • 763/2870 Applications
  • 617/2870 Mouvements sociaux
  • 945/2870 Données personnelles
  • 88/2870 Big Data/Données ouvertes
  • 366/2870 Mouvement consumériste
  • 219/2870 Médias
  • 385/2870 Appels internationaux entrants
  • 1061/2870 Formation
  • 69/2870 Logiciel libre
  • 1160/2870 Politiques africaines
  • 710/2870 Fiscalité
  • 105/2870 Art et culture
  • 337/2870 Genre
  • 1023/2870 Point de vue
  • 596/2870 Commerce électronique
  • 872/2870 Manifestation
  • 198/2870 Presse en ligne
  • 64/2870 Piratage
  • 114/2870 Téléservices
  • 576/2870 Biométrie/Identité numérique
  • 195/2870 Environnement/Santé
  • 197/2870 Législation/Réglementation
  • 194/2870 Gouvernance
  • 1049/2870 Portrait/Entretien
  • 82/2870 Radio
  • 469/2870 TIC pour la santé
  • 169/2870 Propriété intellectuelle
  • 31/2870 Langues/Localisation
  • 595/2870 Médias/Réseaux sociaux
  • 1154/2870 Téléphonie
  • 106/2870 Désengagement de l’Etat
  • 603/2870 Internet
  • 68/2870 Collectivités locales
  • 258/2870 Dédouanement électronique
  • 621/2870 Usages et comportements
  • 636/2870 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 328/2870 Audiovisuel
  • 1775/2870 Transformation digitale
  • 230/2870 Affaire Global Voice
  • 93/2870 Géomatique/Géolocalisation
  • 245/2870 Service universel
  • 396/2870 Sentel/Tigo
  • 95/2870 Vie politique
  • 907/2870 Distinction/Nomination
  • 19/2870 Handicapés
  • 424/2870 Enseignement à distance
  • 427/2870 Contenus numériques
  • 348/2870 Gestion de l’ARTP
  • 111/2870 Radios communautaires
  • 1128/2870 Qualité de service
  • 242/2870 Privatisation/Libéralisation
  • 75/2870 SMSI
  • 307/2870 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1517/2870 Innovation/Entreprenariat
  • 762/2870 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2870 Internet des objets
  • 92/2870 Free Sénégal
  • 375/2870 Intelligence artificielle
  • 111/2870 Editorial
  • 19/2870 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous