OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juin > Vente de cartes de recharge pour téléphone mobile : Manque de crédits et de (…)

Vente de cartes de recharge pour téléphone mobile : Manque de crédits et de mesures d’accompagnement

mercredi 2 juin 2010

Economie numérique

Une bonne politique d’accompagnement au sous-secteur informel des Tic, qui contribue beaucoup à la lutte contre le chômage, rendra plus attractive la vente de cartes de recharge pour téléphones mobiles et de matériels informatiques considérée comme une activité peu valorisante et transitoire.

Une récente étude consacrée aux vendeurs de téléphones mobiles, de cartes de recharge prépayées communément appelées « cartes de crédit », de matériels informatiques, etc., a montré que le sous-secteur informel des technologies de l’Information et de la Communication attire des individus qui ont subi une formation au moins jusqu’au secondaire. Ils sont 29,83 % à avoir atteint le cycle secondaire, 9,25 % ont le baccalauréat ou plus, 6,66 % ont subi une formation technique et professionnelle et 27,86 % ont suivi un enseignement coranique. Ce travail a révélé également que ce sous secteur est dominé par les hommes. Ils sont 86,71 % contre 13,29 % de femmes. Abdoulaye Niang junior, un membre de l’équipe d’études, explique cette prédominance masculine par la pression sociale qui s’exerce davantage sur les hommes. « Ces gens n’ont pas le choix. Ils s’adonnent à ce métier pour survivre », avance-t-il. Cette étude a montré un important lien entre le secteur informel des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique de l’Ouest et celui du secteur formel. « 44,09 % s’approvisionnent auprès de fournisseurs du secteur formel », souligne-t-on dans le document. Cependant, la plupart des personnes interrogées ne souhaitent pas durer dans ce métier encore moins que leur enfant y évolue. « Elles considèrent ce travail moins valorisant », soutient Abdoulaye Niang Junior.

En attendant la lettre de politique nationale pour les Tics

Moussa Ndiaye, représentant Thierno Lô, ministre de l’Artisanat, du tourisme et du secteur informel a rappelé l’importance du secteur informel pour les responsables en charge de ce département. « C’est un véritable laboratoire pour le ministère qui réfléchit sur les contours du secteur informel », a-t-il dit. Il s’est félicité de ce travail qui, à ses yeux, propose des solutions aux différentes questions posées par l’informel au Sénégal. Il a estimé que le secteur informel est confronté à trois problèmes au Sénégal : un besoin de formation, un accès au crédit et une prise en charge des acteurs. Il a révélé que le ministre Thierno Lô pense à la mise en place d’une mutuelle de santé au profit des membres du secteur informel. Toutefois, ce travail a montré que les acteurs de ce sous-secteur sont peu demandeurs de crédit. Abdoulaye Niang junior explique ce manque d’intérêt par la taille réduite de ce type d’entreprise qui est souvent personnelle (83,53 %), familiale ou sous forme d’associations. Les formalités administratives jugées contraignantes des banques commerciales seraient aussi l’une des causes de ce désintérêt. En outre, les liens de solidarité sont très forts dans ce sous secteur. « Toutes les relations sont basées sur la confiance », indique M. Niang. Pour permettre à ce sous-secteur qui connait un important essor de prendre son envol, les auteurs de l’étude recommandent l’élaboration d’une lettre de politique nationale pour les Tic, le renforcement des pouvoirs de sanction de l’agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), la formation des acteurs, etc. Cette étude a été menée auprès d’un millier de personnes réparties dans les villes de Dakar, Guédiawaye, Thiès, Saint-Louis, Koungheul dans la région de Kaffrine. Trois équipes de recherches du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal ont travaillé pendant deux ans sur ce projet financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI).

Mamadou Guèye

(Source : Le soleil, 2 juin 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2162/2269 Régulation des télécoms
  • 175/2269 Télécentres/Cybercentres
  • 1562/2269 Economie numérique
  • 803/2269 Politique nationale
  • 2269/2269 Fintech
  • 254/2269 Noms de domaine
  • 854/2269 Produits et services
  • 705/2269 Faits divers/Contentieux
  • 364/2269 Nouveau site web
  • 2230/2269 Infrastructures
  • 809/2269 TIC pour l’éducation
  • 93/2269 Recherche
  • 121/2269 Projet
  • 1427/2269 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 870/2269 Sonatel/Orange
  • 786/2269 Licences de télécommunications
  • 132/2269 Sudatel/Expresso
  • 482/2269 Régulation des médias
  • 606/2269 Applications
  • 511/2269 Mouvements sociaux
  • 771/2269 Données personnelles
  • 60/2269 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2269 Mouvement consumériste
  • 180/2269 Médias
  • 323/2269 Appels internationaux entrants
  • 714/2269 Formation
  • 54/2269 Logiciel libre
  • 881/2269 Politiques africaines
  • 449/2269 Fiscalité
  • 84/2269 Art et culture
  • 291/2269 Genre
  • 732/2269 Point de vue
  • 495/2269 Commerce électronique
  • 801/2269 Manifestation
  • 160/2269 Presse en ligne
  • 62/2269 Piratage
  • 102/2269 Téléservices
  • 453/2269 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2269 Environnement/Santé
  • 161/2269 Législation/Réglementation
  • 170/2269 Gouvernance
  • 880/2269 Portrait/Entretien
  • 72/2269 Radio
  • 344/2269 TIC pour la santé
  • 133/2269 Propriété intellectuelle
  • 29/2269 Langues/Localisation
  • 509/2269 Médias/Réseaux sociaux
  • 939/2269 Téléphonie
  • 95/2269 Désengagement de l’Etat
  • 491/2269 Internet
  • 57/2269 Collectivités locales
  • 191/2269 Dédouanement électronique
  • 510/2269 Usages et comportements
  • 514/2269 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2269 Audiovisuel
  • 1491/2269 Transformation digitale
  • 192/2269 Affaire Global Voice
  • 76/2269 Géomatique/Géolocalisation
  • 151/2269 Service universel
  • 330/2269 Sentel/Tigo
  • 87/2269 Vie politique
  • 748/2269 Distinction/Nomination
  • 17/2269 Handicapés
  • 344/2269 Enseignement à distance
  • 324/2269 Contenus numériques
  • 293/2269 Gestion de l’ARTP
  • 89/2269 Radios communautaires
  • 838/2269 Qualité de service
  • 212/2269 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2269 SMSI
  • 226/2269 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1297/2269 Innovation/Entreprenariat
  • 660/2269 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2269 Internet des objets
  • 85/2269 Free Sénégal
  • 196/2269 Intelligence artificielle
  • 97/2269 Editorial
  • 11/2269 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous