OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Février 2023 > Utilisation du bracelet électronique : Dakar et Saint-Louis, les précurseurs

Utilisation du bracelet électronique : Dakar et Saint-Louis, les précurseurs

samedi 11 février 2023

Innovation/Entreprenariat

Instrument d’aménagement des peines, le bracelet électronique va humaniser les détentions. Introduit il y a quelques mois, il est de plus en plus utilisé, en alternative aux mandats de dépôt, pour permettre aussi de dépeupler les prisons. A la Maison d’arrêt pour femmes (Maf) de Liberté 6, certaines femmes, éligibles, pourraient en bénéficier pour leur permettre de retrouver le cours normal de leur vie et la chaleur familiale.

Avec le bracelet électronique, un détenu est en liberté surveillée. En tout cas, l’initiative a été bien accueillie hier par les pensionnaires de la Maison d’arrêt pour femmes (Maf) de Liberté 6, qui ont reçu une délégation de la Cellule genre du ministère de la Justice.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la promotion du dispositif du bracelet électronique dont l’objectif est de désengorger les lieux de privation de liberté. Maintenant, va-t-il permettre de réduire le surpeuplement dans les prisons ? Et aussi réduire le nombre de mandats de dépôt décernés par les juges et procureurs ?

Directrice de la Maison d’arrêt pour femmes (Maf) de Liberté 6, Fatou Senghor a expliqué à ses « résidentes » que l’incarcération peut se faire désormais à distance.

Elle laisse subodorer qu’elles peuvent bénéficier de ce type d’aménagement de peine.

Le bracelet électronique reste une alternative à l’incarcération.
« Je pense que ce bracelet va permettre à nos chères dames de retourner chez elles, de pouvoir travailler et d’être avec leurs enfants », déclare Khadidiatou Dia Ndao, coordinatrice de la Cellule genre du ministère de la Justice.

D’après elle, la place de la femme n’est pas dans les prisons, mais aux côtés de ses enfants, de son mari, afin de piloter son foyer.

« Chères détenues, nous sommes là pour vous accompagner et vous montrer que le gouvernement a pris une décision très importante pour nous femmes et pour que demain, vous puissiez bénéficier de ce bracelet électronique », a-t-elle expliqué aux détenues, qui ont manifesté leur joie par des applaudissements.

Humaniser les peines

La femme, moteur de la cellule famille, est plus utile dans son ménage. « Vous conviendrez avec moi que la place de la femme n’est pas en prison. Nous devons faire en sorte que celles qui s’y trouvent puissent bénéficier, autant que possible, de toutes les mesures de nature à alléger leur peine et permettre d’anticiper leur libération », insiste le directeur de Cabinet du ministre de la Justice. Pour lui, l’usage du bracelet électronique est une nécessité. Abdou Hamid Ndiaye informe que l’Etat du Sénégal veut humaniser les détentions. Après avoir présenté, aux détenues de la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6, cet appareil fixé à la cheville des personnes poursuivies par la Justice, le ministère de la Justice révèle que le dispositif est déjà fonctionnel. Elles peuvent déjà solliciter ce service pour éventuellement recouvrer la liberté et reprendre le cours de leur vie auprès de leurs familles et de leurs enfants. « Le port du bracelet ne représente aucun danger pour la personne qui bénéficie de la mesure. Il respecte l’intimité de l’intéressé, qui peut vaquer librement à ses activités, sans que personne ne puisse se rendre compte de sa situation pénale ou carcérale », tente d’expliquer le représentant du ministre de la Justice. Il précise que la mesure ne peut pas être ordonnée sans l’accord de l’intéressé. Pour en bénéficier, il faut une demande expresse du détenu, mais également vérifier si la personne est éligible. « Ce bracelet permet d’humaniser la peine, mais aussi de lutter contre la surpopulation carcérale, qui est une réalité chez nous », reconnaît Abdou Hamid Ndiaye.

Un dispositif révolutionnaire

Les modes d’aménagement des peines constituent des instruments pertinents de politique pénale pour lutter contre la surpopulation carcérale et améliorer la situation des détenus. Mais leur mise en œuvre n’a pas pour le moment répondu aux attentes des autorités étatiques ni à celles de la population en général, regrette le directeur de Cabinet du ministre de la Justice. Il informe par la même occasion que les premiers bénéficiaires de la mesure, autant à Dakar qu’à Saint-Louis, sont rentrés chez eux dans la plus grande discrétion. Même hier, un détenu a bénéficié de la mesure. « Et j’espère qu’il en sera de même pour la plupart d’entre vous », a adressé M. Ndiaye à l’endroit des détenues de la Maf de Liberté 6. « Déjà, à Saint Louis, il y a 7 personnes qui sont sous bracelet électronique et elles sont normalement suivies par le Centre de surveillance électronique. C’est un dispositif révolutionnaire au Sénégal », se réjouit-il. Il rappelle également que les acteurs judiciaires sont suffisamment sensibilisés sur la question. « Ils ne manqueront pas d’ordonner ou de prononcer des décisions favorables à chaque fois que les conditions légales seront réunies », ajoute-t-il.

Fort engouement…

En écho, Alassane Ndiaye, directeur adjoint des Affaires criminelles et des grâces, et par ailleurs coordinateur du Centre de surveillance électronique, souligne qu’il y a un fort engouement pour le bracelet électronique. Faisant la présentation du dispositif, il signale que le centre fonctionne 24h/24. Ce sont évidemment des agents de l’Administration pénitentiaire qui sont chargés de la surveillance des détenus à distance. « Lorsque la pose est effectuée, la décision est reçue au niveau du centre, qui procède à l’enregistrement de l’ensemble des données concernant cette décision, et la localisation est faite par rapport aux zones qui sont prévues par le juge d’instruction. Et s’il y a infraction ou tentative d’enlever, il y a une alerte qui est reçue au niveau du centre », précise-t-il. Bien sûr !

Ousmane Sow

(Source : Le Quotidien, 11 février 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2491/2839 Régulation des télécoms
  • 210/2839 Télécentres/Cybercentres
  • 1899/2839 Economie numérique
  • 1034/2839 Politique nationale
  • 2839/2839 Fintech
  • 303/2839 Noms de domaine
  • 984/2839 Produits et services
  • 835/2839 Faits divers/Contentieux
  • 418/2839 Nouveau site web
  • 2633/2839 Infrastructures
  • 1057/2839 TIC pour l’éducation
  • 143/2839 Recherche
  • 155/2839 Projet
  • 1887/2839 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1015/2839 Sonatel/Orange
  • 871/2839 Licences de télécommunications
  • 158/2839 Sudatel/Expresso
  • 547/2839 Régulation des médias
  • 674/2839 Applications
  • 601/2839 Mouvements sociaux
  • 928/2839 Données personnelles
  • 81/2839 Big Data/Données ouvertes
  • 341/2839 Mouvement consumériste
  • 210/2839 Médias
  • 380/2839 Appels internationaux entrants
  • 902/2839 Formation
  • 66/2839 Logiciel libre
  • 1223/2839 Politiques africaines
  • 527/2839 Fiscalité
  • 100/2839 Art et culture
  • 328/2839 Genre
  • 891/2839 Point de vue
  • 561/2839 Commerce électronique
  • 925/2839 Manifestation
  • 211/2839 Presse en ligne
  • 83/2839 Piratage
  • 128/2839 Téléservices
  • 515/2839 Biométrie/Identité numérique
  • 179/2839 Environnement/Santé
  • 188/2839 Législation/Réglementation
  • 207/2839 Gouvernance
  • 1017/2839 Portrait/Entretien
  • 93/2839 Radio
  • 444/2839 TIC pour la santé
  • 176/2839 Propriété intellectuelle
  • 46/2839 Langues/Localisation
  • 562/2839 Médias/Réseaux sociaux
  • 1078/2839 Téléphonie
  • 121/2839 Désengagement de l’Etat
  • 583/2839 Internet
  • 89/2839 Collectivités locales
  • 265/2839 Dédouanement électronique
  • 730/2839 Usages et comportements
  • 603/2839 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 337/2839 Audiovisuel
  • 1815/2839 Transformation digitale
  • 223/2839 Affaire Global Voice
  • 91/2839 Géomatique/Géolocalisation
  • 186/2839 Service universel
  • 378/2839 Sentel/Tigo
  • 111/2839 Vie politique
  • 828/2839 Distinction/Nomination
  • 30/2839 Handicapés
  • 461/2839 Enseignement à distance
  • 543/2839 Contenus numériques
  • 357/2839 Gestion de l’ARTP
  • 127/2839 Radios communautaires
  • 970/2839 Qualité de service
  • 255/2839 Privatisation/Libéralisation
  • 94/2839 SMSI
  • 295/2839 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1578/2839 Innovation/Entreprenariat
  • 734/2839 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 25/2839 Internet des objets
  • 91/2839 Free Sénégal
  • 405/2839 Intelligence artificielle
  • 116/2839 Editorial
  • 16/2839 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous