OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Décembre 2018 > Utilisation d’Internet : Les usagers appelés à plus de responsabilité

Utilisation d’Internet : Les usagers appelés à plus de responsabilité

jeudi 20 décembre 2018

Usages et comportements

L’hotel Savannah a abrité hier la conférence des Mardis du numérique organisée par Ibrahima Nour Eddine Diagne, président d’API African Performance Institute. Il s’est agi de relever les bienfaits et méfaits d’Internet et de proposer des solutions afin d’en faire un usage bénéfique à tout sénégalais et plus encore aux jeunes.

C’est dans une salle remplie de jeunes étudiants que s’est déroulée la 10e édition des « Mardis du Numérique », autour du thème : « La société sénégalaise face aux défis du numérique ». Dès l’entame de son propos, la sociologue Fatou Sarr Sow a invité les Sénégalais à ne pas avoir peur d’internet et de plutôt relever ses bienfaits. Elle estime qu’aujourd’hui l’information et la connaissance sont accessibles à tous, grâce à internet. « Désormais, la distance entre les membres d’une même famille vivant aux quatre coins du monde n’existe plus, grâce aux réseaux sociaux ». Selon elle, internet est un indicateur de l’état mental de notre société et dont l’Etat peut se servir pour apporter des solutions aux frustrations des uns et des autres, au mal-être social.

Des échanges, l’on retient que ce n’est pas l’outil en lui-même qui est la cause des dérives sur le net, mais l’usage que chacun en fait, selon bien-sûr l’éducation qu’il ou elle a reçu. Mme Sarr de demander « une autocensure collective ». Et dans la foulée, Astou Ndiaye, jeune entrepreneure venue assister à la conférence, pense qu’il est temps que les jeunes Sénégalais en fassent un usage professionnel, en cherchant de l’emploi, grâce à des réseaux, mais aussi, en montrant au monde leurs talents, plutôt que de se limiter aux loisirs d’internet.

L’outil internet dérange les régimes en exercice

Selon les panélistes, Internet pousse les Etats à faire leur propre révolution, parce qu’aujourd’hui toutes les informations sont connues des populations et non par un petit groupe de personnes. Ainsi, ces dernières créent une confrontation avec le pouvoir en place dont tous les dirigeants ont peur. L’enseignant chercheur à l’Ecole Supérieur polytechnique, Alex Corenthin, pour sa part, trouve que les inventeurs de cet outil n’avaient pas prévu le fait que l’utilisateur devienne un élément actif du système. « Le plus important, aujourd’hui, ce n’est pas la censure, mais l’utilisation du Net de manière intelligente en adéquation avec notre culture », a-t-il ajouté.

Répondant à question de la censure sur le Net, le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall a tranché : « il est inadmissible, dans un Etat qui se respecte, de laisser chacun insulter dire ou faire ce qu’il veut sur internet. Nous avons le devoir de réguler cet espace, de le contrôler ». A cet effet, l’article 27 de la loi sur les codes de communications électroniques récemment modifié et voté à l’Assemblée nationale fait encore couler beaucoup de salive. Il permet, entre autres aux opérateurs de ralentir le débit internet sur l’étendue du territoire ou encore de supprimer un site web.

Dans cette révolution numérique, les médias sénégalais ont été invités à s’approprier le numérique, en développant leurs contenus et en revoyant leur modèle économique. C’est un avis de Mamadou Ndiaye, directeur de la communication et du numérique de E-media invest. « En tant que journalistes, nous ne devons pas laisser les grands médias occidentaux avoir le monopole de l’information dans notre propre pays. Sinon, nous subirons les contenus des autres », a-t-il soutenu.

Emmanuella Marame Faye

(Source : Enquête, 20 décembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4638/5117 Régulation des télécoms
  • 404/5117 Télécentres/Cybercentres
  • 3556/5117 Economie numérique
  • 1927/5117 Politique nationale
  • 5059/5117 Fintech
  • 592/5117 Noms de domaine
  • 1939/5117 Produits et services
  • 1656/5117 Faits divers/Contentieux
  • 858/5117 Nouveau site web
  • 5117/5117 Infrastructures
  • 1921/5117 TIC pour l’éducation
  • 234/5117 Recherche
  • 289/5117 Projet
  • 3282/5117 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1971/5117 Sonatel/Orange
  • 1748/5117 Licences de télécommunications
  • 421/5117 Sudatel/Expresso
  • 1058/5117 Régulation des médias
  • 1370/5117 Applications
  • 1146/5117 Mouvements sociaux
  • 1688/5117 Données personnelles
  • 171/5117 Big Data/Données ouvertes
  • 681/5117 Mouvement consumériste
  • 432/5117 Médias
  • 734/5117 Appels internationaux entrants
  • 1810/5117 Formation
  • 136/5117 Logiciel libre
  • 2239/5117 Politiques africaines
  • 1040/5117 Fiscalité
  • 210/5117 Art et culture
  • 661/5117 Genre
  • 1640/5117 Point de vue
  • 1150/5117 Commerce électronique
  • 1747/5117 Manifestation
  • 398/5117 Presse en ligne
  • 180/5117 Piratage
  • 249/5117 Téléservices
  • 1055/5117 Biométrie/Identité numérique
  • 356/5117 Environnement/Santé
  • 404/5117 Législation/Réglementation
  • 394/5117 Gouvernance
  • 1897/5117 Portrait/Entretien
  • 183/5117 Radio
  • 812/5117 TIC pour la santé
  • 326/5117 Propriété intellectuelle
  • 80/5117 Langues/Localisation
  • 1168/5117 Médias/Réseaux sociaux
  • 2166/5117 Téléphonie
  • 247/5117 Désengagement de l’Etat
  • 1089/5117 Internet
  • 145/5117 Collectivités locales
  • 472/5117 Dédouanement électronique
  • 1403/5117 Usages et comportements
  • 1198/5117 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 636/5117 Audiovisuel
  • 3475/5117 Transformation digitale
  • 429/5117 Affaire Global Voice
  • 188/5117 Géomatique/Géolocalisation
  • 368/5117 Service universel
  • 764/5117 Sentel/Tigo
  • 254/5117 Vie politique
  • 1649/5117 Distinction/Nomination
  • 60/5117 Handicapés
  • 794/5117 Enseignement à distance
  • 861/5117 Contenus numériques
  • 691/5117 Gestion de l’ARTP
  • 222/5117 Radios communautaires
  • 1943/5117 Qualité de service
  • 493/5117 Privatisation/Libéralisation
  • 177/5117 SMSI
  • 559/5117 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2966/5117 Innovation/Entreprenariat
  • 1572/5117 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 70/5117 Internet des objets
  • 189/5117 Free Sénégal
  • 616/5117 Intelligence artificielle
  • 388/5117 Editorial
  • 24/5117 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous