Le renforcement des capacités des militants syndicaux en matière d’utilisation des Nouvelles technologies de l’Information et de la communication (Ntics) devra leur permettre de répondre aux défis majeurs suscités par la mondialisation et leur donner les moyens d’agir dans l’esprit de l’internationalisme syndical à travers les réseaux. Telle est la conviction des responsables de l’Union des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), centrale syndicale qui a tenu hier, mardi, un point de presse pour camper les enjeux de la deuxième session de formation sur les Ntics.
En effet, estiment les responsables de l’Unsas, si les organisations syndicales du Nord ont su mettre à profit les nombreuses opportunités offertes par le Nouvelles Technologies de l’Information , celles du sud par contre sont dans la plupart du temps, confrontés à d’énormes difficultés quant à l’utilisation de ces moyens modernes de communication .
Selon Mame Saye SECK, membre du bureau Exécutif de l’Unsas, chargée de la Francophonie syndicale c’est l’une des raisons qui a conduit la confédération internationale des syndicats libres (Cisl), le Bit /Atrav, Fo , Cfdt la Fgts-Wallon et les organisations syndicales africaines membres de la francophonie, à mettre sur pied un réseau de communication électroniques dont les objectifs visent entre autres à combler le fossé existant entre les syndicats francophones et anglophones. Et mettre en place un outil de concertation et de consultation entre les différentes organisations syndicales francophones membres de la confédération internationale des syndicales libres (Cisl).
L’Unsas a eu à participer aux différentes sessions de formation organisées par la même fondation Fréderick Ebert, notamment à Abidjan en 2000, à Dakar en 2001, à Rabat 2002 et à Turin 2004 dans le cadre du renforcement des réseaux .
Mor Mbengue, secrétaire général adjoint de l’Uden, chargé des relations extérieures du syndicat, a saisi l’occasion pour rappeler leur position, sur le débat autour de la question de la rentrée des classes au titre de l’année 2005-2006 marquée par l’équation des inondations et leurs conséquences sur la vie des habitants des quartiers inondés. A son avis, « le mieux ce n’est pas de différer l’ouverture mais il faudrait plutôt que les autorités prennent leurs responsabilités pour mettre à la disposition des parents et des élèves, des écoles et des sites viables ».
AISSATOU BA (stagiaire)
(Source : [http://www.sudonline.sn/], 28 septembre 2005)