L’accès au web se faisait depuis quelques années grâce à deux voies, des firmes installées aux Etats-Unis. Pour avoir une troisième voie, la Sonatel a récemment investi une somme de 7 milliards de FCfa pour la mise en place du réseau Atlantis, un câble sous-marin à fibre optique. « C’est la première liaison de ce type en Afrique de l’ouest », a indiqué le directeur des réseaux de la Sonatel, Samba Sène. Avec Atlantis qui fournit un débit de 2 mégabits, la Sonatel élargit sa gamme d’équipements pour accéder sur le « backbone » d’Internet. Par « backbone », il faut entendre de grosses machines, de gros routeurs qui gèrent l’accès au réseau , selon les spécialistes. Avant Atlantis, la Sonatel passait à la fois par Teleglobe et par Mci dont la transmission se fait par satellite. Les voies et données en partance ou envoyées au Sénégal passent par le centre de Thiaroye qui a récemment reçu un appoint avec la création d’un nouveau centre à la Médina de Dakar, selon Samba Sène. L ’accès à Internet se fait suivant deux formes. La première forme d’accès à Internet est dite commuté. Elle se fait à la demande en vue d’une utilisation occasionnelle. Cette utilisation peut par exemple être de deux à trois fois dans la journée. « La durée moyenne de connexion au Sénégal est de 10 minutes par le réseau commuté », affirme Samba Sène. A la différence de l’accès commuté, la deuxième forme est appelée accès permanent pour des besoins intensifs par des gros utilisateurs comme l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid). Ces gros utilisateurs sont branchés sur le réseau mondial 24 sur 24.
VERS UNE NOUVELLE AUGMENTATION DE LA BANDE PASSANTE ?
L’information est donnée par le directeur des réseaux de la Sonatel. Elle est relative à une augmentation prochaine de la bande passante. Au niveau de la
direction des réseaux de la Sonatel, on estime être conscient des limites du réseau actuel.
Ainsi, la direction estime qu’elle va « prendre des dispositions pour doter le Sénégal d’une bande passante à la mesure des attentes de nos clients. Nous avons entrepris des actions pour aller beaucoup plus loin que les 4 mégabits . Ce n’est qu’une question de temps et de mise en oeuvre », affirme Samba
Sène.