OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Avril 2022 > Une taxe sur les transactions électroniques fait polémique au Ghana

Une taxe sur les transactions électroniques fait polémique au Ghana

mercredi 6 avril 2022

Fiscalité

Le pays d’Afrique de l’Ouest, dans une situation économique préoccupante, a décidé de taxer les paiements mobiles et les transferts d’argent pour renflouer ses caisses. Au grand dam de l’opinion publique.

Cinq mois après une première tentative marquée par un pugilat entre députés et mouvements de protestation au sein de l’opinion publique, le gouvernement ghanéen a fait entériner, mardi 29 mars au Parlement, une nouvelle taxe sur les paiements électroniques d’un montant supérieur à 100 cedis (environ 16 dollars). Une étape franchie non sans mal, puisque le vote a été tout bonnement boycotté des députés de l’opposition, farouchement contre l’initiative.

Baptisée e-levy, la taxe de 1,5% devrait s’appliquer à la fois aux virements bancaires, aux opérations de transferts d’argent, aux paiements des commerçants ainsi qu’aux transactions par Mobile Money impliquant notamment les opérateurs de téléphonie. Avec comme principe, des frais à la charge de l’expéditeur, excepté les cas de transferts entrants.

Augmenter les recettes de l’État

L’État ghanéen vise, à travers cette taxe, une augmentation de ses recettes fiscales, dans un contexte de raréfaction des ressources. Le Ghana, une des principales économies d’Afrique de l’Ouest, est en effet confronté à une crise sans précédent depuis l’apparition du coronavirus.

Une situation amplifiée par la guerre russo-ukrainienne. Conséquence : le niveau de la dette - près de 80% du PIB - explose face à une inflation galopante. Le cedi, la monnaie nationale, est fortement déprécié et les investisseurs échaudés par les notations négatives des agences spécialisées, ont de moins en moins confiance en la capacité de solvabilité du pays.

Ce tableau économiquement précaire pour l’ancienne Côte-de-l’Or fait resserrer l’étau autour du président Nana Akufo-Addo. Même s’il en est à son second et dernier mandat depuis fin 2020, son parti, le New Patriotic Party (NPP), pourrait bien faire les frais du mécontentement ambiant lors des prochaines échéances électorales.

C’est ce contexte qui explique l’avènement du e-levy parmi tant d’autres mesures drastiques décidées ces dernières semaines, pour empêcher, ou, à tout le moins ralentir, la paupérisation de la population. D’autant que l’État ghanéen, malgré les exhortations, exclut de solliciter l’aide du FMI.

Le pouvoir parie notamment sur l’engouement autour des transactions numériques chiffrées à 500 milliards de cedis en 2020, soit 80 milliards de dollars. Objectif : générer 6,96 milliards de cedis (1,1 milliards de dollars) dans les caisses de l’État cette année.

« Les autorités prévoient d’augmenter les recettes intérieures de 44 % en 2022 », lit-on dans un document de la Banque mondiale rendu public en février.

L’opinion publique reste fortement opposée à cette taxe perçue comme pénalisante pour les populations ; surtout celles vivant loin des métropoles, pour lesquelles le Mobile Money, par exemple, constitue un outil d’inclusion financière. Nombre de commerçants indiquent d’ores et déjà refuser les transactions via ce mode de paiement, pourtant plus populaire que les banques au Ghana comme dans plusieurs autres pays africains.

L’État, dont les finances sont désormais sous coupe réglée, ne l’entend pas de cette oreille. Il est décidé à aller jusqu’au bout, quitte à mettre à mal les efforts entrepris ces dernières années pour promouvoir les services financiers numériques.

(Source : Voice of America, 6 avril 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2050/2207 Régulation des télécoms
  • 173/2207 Télécentres/Cybercentres
  • 1552/2207 Economie numérique
  • 804/2207 Politique nationale
  • 2207/2207 Fintech
  • 261/2207 Noms de domaine
  • 815/2207 Produits et services
  • 691/2207 Faits divers/Contentieux
  • 360/2207 Nouveau site web
  • 2148/2207 Infrastructures
  • 789/2207 TIC pour l’éducation
  • 90/2207 Recherche
  • 121/2207 Projet
  • 1406/2207 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 861/2207 Sonatel/Orange
  • 773/2207 Licences de télécommunications
  • 132/2207 Sudatel/Expresso
  • 461/2207 Régulation des médias
  • 601/2207 Applications
  • 494/2207 Mouvements sociaux
  • 767/2207 Données personnelles
  • 60/2207 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2207 Mouvement consumériste
  • 179/2207 Médias
  • 321/2207 Appels internationaux entrants
  • 691/2207 Formation
  • 45/2207 Logiciel libre
  • 854/2207 Politiques africaines
  • 410/2207 Fiscalité
  • 83/2207 Art et culture
  • 284/2207 Genre
  • 707/2207 Point de vue
  • 481/2207 Commerce électronique
  • 697/2207 Manifestation
  • 156/2207 Presse en ligne
  • 62/2207 Piratage
  • 103/2207 Téléservices
  • 433/2207 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2207 Environnement/Santé
  • 155/2207 Législation/Réglementation
  • 167/2207 Gouvernance
  • 849/2207 Portrait/Entretien
  • 72/2207 Radio
  • 338/2207 TIC pour la santé
  • 133/2207 Propriété intellectuelle
  • 29/2207 Langues/Localisation
  • 501/2207 Médias/Réseaux sociaux
  • 928/2207 Téléphonie
  • 95/2207 Désengagement de l’Etat
  • 485/2207 Internet
  • 57/2207 Collectivités locales
  • 189/2207 Dédouanement électronique
  • 498/2207 Usages et comportements
  • 512/2207 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2207 Audiovisuel
  • 1358/2207 Transformation digitale
  • 191/2207 Affaire Global Voice
  • 75/2207 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2207 Service universel
  • 330/2207 Sentel/Tigo
  • 87/2207 Vie politique
  • 726/2207 Distinction/Nomination
  • 17/2207 Handicapés
  • 336/2207 Enseignement à distance
  • 320/2207 Contenus numériques
  • 292/2207 Gestion de l’ARTP
  • 89/2207 Radios communautaires
  • 803/2207 Qualité de service
  • 212/2207 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2207 SMSI
  • 225/2207 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1279/2207 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2207 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2207 Internet des objets
  • 85/2207 Free Sénégal
  • 191/2207 Intelligence artificielle
  • 97/2207 Editorial
  • 8/2207 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous