Une position africaine commune de l’utilisation des TIC dans la gouvernance
mercredi 24 octobre 2007
Les délégués d’une quarantaine de pays africains sont réunis à Kigali pour dessiner une politique commune au niveau de la bonne gouvernance et des programmes des TIC qui doivent rejoindre les communautés, a constaté l’Agence Rwandaise d’Information (ARI).
En ouvrant les travaux de ce double atelier, Le Directeur du Bureau sous-régional de la Commission Economique pour l’Afrique de l’Est (CEA), Patrick Bugembe, a déclaré :
« La gestion de l’internet est capitale pour maîtriser le développement au niveau des pays de la région et du continent. Il nous faut réfléchir et trouver des recommandations pour chacune des pistes et avoir ainsi une position commune », a déclaré Patrick Bugembe, lors de l’ouverture de la réunion.
Pour Mactar Seck, chargé des Programmes et Politiques des TIC au Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Est, ce double atelier de Kigali a un premier volet qui concerne la régulation, l’accès communautaire, les politiques et les réglémentions pour les pays de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique Australe et les pays de l’Afrique de l’Ouest à expression anglaise. L’autre volet concerne un atelier de formation sur la gouvernance internet.
« Tous les pays de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique Australe, de l’Afrique de l’Ouest à expression anglaise sont présents dans le premier atelier. Dans le deuxième atelier, on a les pays africains d’expression française. Au total, on a une quarantaine de pays présents sans compter les organisations internationales, nationales et sous-régionales », a informé Mactar Seck.
Le chargé des programmes et politiques des TIC a encore expliqué que l’on doit arriver à définir une politique commune des TIC. M. Seck a dit aussi qu’un seul pays ne peut pas développer une politique des TIC. On a certes des politiques nationales. Mais il faut une intégration régionale. Et c’est dans ce cadre qu’on organise cet atelier pour attirer les décideurs sur la nécessité de mettre en place un cadre réglémentaire harmonisé des TIC au niveau national, sous-régional et international.
« Ceci est extrêmement important. Parce que nous avons dans les différents parties de la sous-région des commissions sous-régionales qui sont en place et qui définissent des politiques en matière d’économie des TIC. Nous travaillons en étroite collaboration avec ces différentes institutions et les Etats membres pour arriver à mettre en place une politique des TIC afin d’arriver à harmoniser un développement durable et atteindre les Objectifs du Millénaire », a-t-il porsuivi.
Ces ateliers préparent le Sommet de Kigali sur les TIC « Connecter l’Afrique » du 29 au 30 Octobre 2007.La CEA est un des partenaires de l’organisation de ce projet. C’est pour cela qu’elle a réuni les experts et les décideurs politiques pour avoir des idées précises à soumettre aux Chefs d’Etat. Parce que le Sommet est extrêmement important au regard de son envergure sur le plan socio-économique et du rôle important des TIC.
Mactar Seck a ajouté qu’après le Sommet de Kigali, il se tiendra à Rio de Janeiro le Forum sur la Gouvernance Internet qui été décidé au Sommet Mondial sur la Société de l’Information.
« Il serait bon qu’on aille là-bas en ayant une position commune au niveau africain. C’est la raison pour laquelle les 27 et 28 octobre, nous organiserons des consultations africaines pour préparer le Sommet de Rio de Janeiro qui se tiendra du 12 au 13 novembre de cette année sur le Forum de la Gouvernance Internet », a-t-il terminé.
(Source : Agence Rwandaise d’Information, 24 Octobre 2007)