OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Mai 2024 > Une poignée en 2010, plus de 1 000 tech hubs opèrent aujourd’hui en Afrique

Une poignée en 2010, plus de 1 000 tech hubs opèrent aujourd’hui en Afrique

lundi 27 mai 2024

Innovation/Entreprenariat

Avec une forte jeunesse, l’Afrique abrite actuellement une industrie start-up bouillonnante. Les innovations numériques se multiplient, avec des pays comme le Nigeria, le Kenya, à la tête de cette nouvelle économie. Cela induit un environnement technique qui a aussi évolué même s’il présente encore quelques faiblesses.

L’écosystème innovant d’Afrique a connu une croissance diversifiée au cours des dix dernières années. Avec juste une poignée de tech hubs en 2010 selon International Trade Center (ITC), le continent compte aujourd’hui 1 031 de ces structures d’accompagnement indispensable aux jeunes entreprises dont les ressources sont limitées. L’embellie semble s’être opérée avec la Covid-19 qui a accéléré la numérisation sur le continent. En 2019, l’on ne dénombrait encore que 643 tech hubs recensés. En 2021, le chiffre avait augmenté de 60 %.

Dans son étude « Tech Hubs in Africa, accelerating start-ups for resilient growth 3rd Edition 2024 », ITC indique que le Nigeria accueille le plus grand nombre de hubs technologiques sur le continent (164), suivi par l’Afrique du Sud (96) et le Kenya (90). En Afrique, 53 % des hubs fonctionnent principalement comme des institutions de renforcement de la communauté, tandis que 45 % seulement proposent un programme de soutien aux entreprises.

Huit catégories

Il existe huit sortes de tech hubs, classés en fonction de leurs modèles d’entreprise et services offerts. Il y a les accélérateurs qui proposent des programmes fixes et basés sur des cohortes, donnant accès à des services de conseil. Les incubateurs qui soutiennent les jeunes entreprises en phase de démarrage en leur fournissant des ressources telles que le mentorat, la formation et, dans certains cas, des capitaux qui leur permettent de se perfectionner. Les centres d’innovation, entendus au sens large comme des installations conçues pour nourrir des idées innovantes et créatives, tout en aidant les entrepreneurs à développer leur activité.

Il faut aussi citer les hackerspaces, makerspaces et fablabs donnent accès à des outils technologiques, des équipements et des compétences pour créer et tester des produits numériques. Les espaces de coworking offrent des espaces de travail physiques qui augmentent la productivité et encouragent l’apprentissage par les pairs, la mise en réseau, le développement des capacités et la collaboration. Les « Venture Builders » permettent aux entreprises à forte croissance d’accéder aux ressources nécessaires pour se développer et s’étendre rapidement. Les parcs technologiques regroupent des entreprises technologiques dans une région pour permettre le développement d’idées innovantes et l’interaction entre les acteurs. Enfin, il y a les sociétés de capital-risque qui donnent accès à des capitaux, à des services de conseil et à de nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Spécificités

Parmi ces différents tech hubs recensés en Afrique, les incubateurs sont considérés comme les plus nombreux. Par contre, le nombre d’entreprises locales de capital-risque demeure faible.

Les services les plus offerts en Afrique par les tech hubs sont la formation et les événements de réseautage. Par contre, le financement demeure très faible. Il est parmi les offres les plus faibles des tech hubs africains.

Spécialisation

Tous les techs hubs ne sont pas généralistes. Plusieurs proposent désormais des programmes et un soutien plus personnalisés, ciblant des groupes démographiques ou des secteurs spécifiques afin d’optimiser la formation et le soutien fournis. 52 % des centres ciblent des secteurs spécifiques dans la mise en œuvre de leurs programmes et initiatives.

Parmi ceux-ci, l’agriculture, la fintech et le commerce électronique sont les secteurs les plus ciblés, représentant respectivement 22 %, 17 % et 11 %. Ces secteurs comptent parmi les plus actifs d’Afrique en matière de part d’investissement et de nombre de start-up. En outre, ces secteurs offrent aux entrepreneurs d’immenses possibilités de créer un impact social.

Genre

Plusieurs techs hubs se concentrent aussi sur la fourniture de services d’aide à des segments particuliers de la population. Bien que de nombreux s’adressent à différents groupes de population, la plupart d’entre eux ciblent les jeunes et les étudiants, suivis par les fondatrices et les femmes.

Défis

Avec la Covid-19 qui a frappé le monde dès mars 2020, 73 % des techs hubs ont dû fermer leurs locaux dès le début de la pandémie pour se conformer aux directives de sécurité sanitaire. Les 27 % restants sont restés ouverts et opérationnels, en adhérant aux procédures strictes. La fermeture des locaux a eu un impact direct sur leurs revenus des plateformes. 8 % des tech hubs ont été contraints de mettre fin à leurs activités. Plusieurs ont dû changer de modèle économique en intégrant davantage de formation à distance. Mais le plus grand défi auquel ont toujours fait face les Techs hubs africains c’est le financement. Il faut de l’argent pour opérer et il en faut davantage pour se réinventer comme pendant la Covid-19. International Trade Center souligne que à cet effet que la plupart des centres ne peuvent pas financer leurs opérations à partir des seules recettes générées par leurs services ; ils ont besoin d’aide pour obtenir des financements externes tels que des subventions. Ils ont également besoin de politiques favorables qui attirent les investisseurs et encouragent l’innovation.

Muriel Edjo

(Source : WeAreTechAfrica, 27 mai 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6860/7852 Régulation des télécoms
  • 523/7852 Télécentres/Cybercentres
  • 5556/7852 Economie numérique
  • 2740/7852 Politique nationale
  • 7852/7852 Fintech
  • 776/7852 Noms de domaine
  • 2704/7852 Produits et services
  • 2172/7852 Faits divers/Contentieux
  • 1099/7852 Nouveau site web
  • 6983/7852 Infrastructures
  • 2568/7852 TIC pour l’éducation
  • 279/7852 Recherche
  • 367/7852 Projet
  • 5087/7852 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2636/7852 Sonatel/Orange
  • 2384/7852 Licences de télécommunications
  • 412/7852 Sudatel/Expresso
  • 1664/7852 Régulation des médias
  • 2016/7852 Applications
  • 1815/7852 Mouvements sociaux
  • 2437/7852 Données personnelles
  • 190/7852 Big Data/Données ouvertes
  • 891/7852 Mouvement consumériste
  • 541/7852 Médias
  • 963/7852 Appels internationaux entrants
  • 2472/7852 Formation
  • 138/7852 Logiciel libre
  • 3166/7852 Politiques africaines
  • 1655/7852 Fiscalité
  • 251/7852 Art et culture
  • 863/7852 Genre
  • 2491/7852 Point de vue
  • 1526/7852 Commerce électronique
  • 2187/7852 Manifestation
  • 474/7852 Presse en ligne
  • 189/7852 Piratage
  • 308/7852 Téléservices
  • 1315/7852 Biométrie/Identité numérique
  • 456/7852 Environnement/Santé
  • 586/7852 Législation/Réglementation
  • 657/7852 Gouvernance
  • 2756/7852 Portrait/Entretien
  • 216/7852 Radio
  • 1152/7852 TIC pour la santé
  • 479/7852 Propriété intellectuelle
  • 88/7852 Langues/Localisation
  • 1642/7852 Médias/Réseaux sociaux
  • 2917/7852 Téléphonie
  • 285/7852 Désengagement de l’Etat
  • 1499/7852 Internet
  • 173/7852 Collectivités locales
  • 590/7852 Dédouanement électronique
  • 1644/7852 Usages et comportements
  • 1542/7852 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 829/7852 Audiovisuel
  • 5126/7852 Transformation digitale
  • 577/7852 Affaire Global Voice
  • 241/7852 Géomatique/Géolocalisation
  • 472/7852 Service universel
  • 995/7852 Sentel/Tigo
  • 263/7852 Vie politique
  • 2271/7852 Distinction/Nomination
  • 51/7852 Handicapés
  • 1028/7852 Enseignement à distance
  • 1092/7852 Contenus numériques
  • 877/7852 Gestion de l’ARTP
  • 272/7852 Radios communautaires
  • 2689/7852 Qualité de service
  • 640/7852 Privatisation/Libéralisation
  • 200/7852 SMSI
  • 689/7852 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4211/7852 Innovation/Entreprenariat
  • 1985/7852 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 71/7852 Internet des objets
  • 255/7852 Free Sénégal
  • 807/7852 Intelligence artificielle
  • 301/7852 Editorial
  • 35/7852 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous