Une forte communauté sénégalaise vit à l’extérieur. Participant aux élections depuis de nombreuses années, elle représente une importante
carte à jouer pour les partis politiques qui entendent étendre leurs activités au delà des frontières nationales. En effet, même si le nombre de
Sénégalais de l’extérieur pouvant être atteints est pour le moment limité pour des raisons objectives liées par exemple au faible niveau
intellectuel de la plupart d’entre eux, les « moodu moodu » notamment, il reste que ces sites sont d’une contribution de taille pour l’alimentation
du débat national. En effet, forum de discussions et autres« chats » constituent des occasions favorables pour tâter le pouls de la diaspora
sénégalaise.
Chercheurs, étudiants ou hommes d’affaires exploitent à outrance cette carte pour faire entendre leurs voix sur les grandes questions qui
agitent l’opinion. Pensez par exemple aux contributions régulières publiées par l’actuel ministre des Affaires étrangères, des Sénégalais de
l’Extérieur et de l’Union africaine, Cheikh Tidiane Gadio, depuis les Usa dans ces mêmes colonnes.
Les contributions d’émigrés sont devenues fréquentes dans les journaux. Ainsi, point de coterie dans l’utilisation d’Internet par les partis
politiques. Il s’agit seulement de chercher une plus grande ouverture sur la diaspora sénégalaise et d’exploiter des moyens légaux pour toucher
le maximum d’électeurs.