OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Février > Une invention africaine à la pointe de la technologie monétique

Une invention africaine à la pointe de la technologie monétique

samedi 16 février 2008

Fintech

Unipay’s, nouvel acteur dans le monde du paiement distant, entend jouer avec Maâtcard « un rôle de premier plan dans le monde ». Interview de Patrick Ulanowska, 42 ans. D’origine malienne et polonaise, diplômé en droit et en sciences politiques, ancien conseiller politique et diplomatique du président Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.

Les Afriques : Unipay’s a fait beaucoup parler d’elle lors du Salon de la carte à Paris, en automne dernier. Quel est son cœur d’activité ?

Patrick Ulanowska : Unipay’s (Universal Payment System & Solutions) est un nouvel acteur dans le monde du paiement. Créé en juin 2007, Unipay’s est aujourd’hui capitalisée à 2 millions d’euros. Sa vocation est d’être un prestataire de services financiers de masse, en développant des solutions innovantes de paiement de détail et d’ambition ubiquitaire, associant le téléphone mobile d’une part et une carte bancaire, embarquant un dispositif sécurisé dynamique d’authentification forte.

Le composant « batterie » disponible au format carte bancaire permet de rendre la carte autonome, et de facto, lui donne la possibilité de s’affranchir d’un lecteur sur lequel il lui fallait jusqu’à aujourd’hui solliciter le courant nécessaire à sonfonctionnement.

LA : Quels sont les actionnaires de cette société ?

PU : Il est important de souligner qu’Unipay’s a été créée en fonds propres par les fondateurs et promoteurs historiques du concept Maâtcard, à la suite de dissensions avec les premiers actionnaires. Il s’agit de Mohamadou Dabo, consul honoraire de Corée du Sud au Cameroun et président d’un fond d’investissement du Sud asiatique, Cole Shade Sule, jeune diplômé d’origine camerounaise, Hatem Farag, jeune entrepreneur d’origine égyptienne, Eric Laurent Ricard, ingénieur et expert près la Cour d’appel de Paris, Serge Doh, Ivoirien installé aux Etats-Unis, et moi-même, d’origine malienne et polonaise... Le groupe a réalisé une première augmentation de capital en septembre dernier portant sur 1 million d’euros entièrement souscrits. Cette phase a permis l’arrivée de 2 nouveaux actionnaires de référence, Albert Kouinche, fondateur et président d’Express Union, premier réseau de transfert d’argent domestique en Afrique centrale, et Victor Djimeli, fondateur et président d’un groupe comprenant plusieurs sociétés dans le commerce et la distribution au Cameroun.

LA : Votre entreprise est résolument panafricaniste, voire multinationale. N’est-elle pas une cible idéale pour les fonds d’investissement ?

PU : Certainement. A la faveur de contrats de partenariat très prometteurs, signés en 2007, et une reconnaissance internationale de la carte bancaire acoustique Maâtcard, qui fut finaliste des Sésames de l’innovation au Salon cartes à Paris et vainqueur du Trophée 2007 (Mastercard/Visa) de la carte bancaire la plus innovante au plan international pour sa technologie, Unipay’s vient d’engager une seconde augmentation de capital portant sur 8 millions d’euros, dont l’issue favorable est attendue pour la fin mars en raison de l’implication récente et très efficace à nos côtés de Charles Millon, ancien ministre français, et de Christiane de Livonnière, présidente d’Intelstrat et ancien chef de cabinet de François d’Aubert, ancien ministre français également. Ce renforcement en fonds propres, qui devrait voir l’arrivée d’un fonds d’investissement déjà identifié, va permettre à Unipay’s de renforcer considérablement ses ressources humaines et ses actifs, notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle sur les technologies embarquées dans un support plastique au format carte bancaire, et d’investir de façon significative en R&D dans le traitement du signal, la cryptographie et les technologies web et mobile.

L’Afrique a la capacité de développer et d’opérer au plan continental un système de paiement aussi performant, voire plus innovant que ceux existant dans le reste du monde.

LA : Quelles sont vos prétentions sur le marché mondial et africain ?

PU : Unipay’s entend être un acteur de premier plan sur le marché mondial à venir de la carte à batterie et multicomposants, dont les applications dans l’univers bancaire, qui compte pas moins de 42,8 milliards de cartes bancaires sans composant embarqué, sont potentiellement prodigieuses. Ce marché est en effet en forte croissance depuis que le composant « batterie » est disponible au format carte bancaire. Dans l’évolution de la carte à puce, ceci est vu comme un pas fondamental, car il permet de rendre la carte autonome, et de facto, lui donne la possibilité de s’affranchir d’un lecteur sur lequel il lui fallait jusqu’à aujourd’hui solliciter le courant nécessaire à son fonctionnement. Dans cette perspective, la carte Maâtcard remet fondamentalement en cause le modèle économique des terminaux de paiement traditionnels en démontrant sa capacité à s’affranchir d’un lecteur spécifique dès lors qu’elle fonctionne avec n’importe quel matériel, GSM ou autre, connecté au réseau. Sur l’Afrique, nous avons vocation à ouvrir des filiales dans chacun des pays où le concept Maâtcard se déploiera. Capitalisées avec des acteurs et partenaires locaux de référence, ces filiales ont pour rôle d’être le support de premier niveau, tant au plan technique que commercial du système et outil de paiement Maâtcard. Nous entendons aussi nous appuyer sur des ressources humaines locales afin de démontrer que l’Afrique a la capacité de développer et d’opérer au plan continental un système de paiement aussi performant, voire plus innovant que ceux existant dans le reste du monde. En effet, dans le cadre du système de paiement que Unipay’s déploie en phase pilote au Cameroun, nous sommes en capacité de démontrer les formidables avancées de l’environnement technologique que nous mettons en place en termes de sécurité des transactions pour tout ce qui concerne le commerce distant. Dans ce contexte nouveau, mais fortement concurrentiel, notre groupe entend tirer avantage de son cœur métier pour donner naissance à un nouveau réseau d’acceptation interopérable avec les réseaux Visa et Mastercard, et devenir à très court terme émetteur au plan continental « Afrique » de cartes bancaires prépayées acoustiques sans contact, c’est-à-dire ne nécessitant pas du porteur la détention ou l’ouverture d’un compte bancaire.

Entretien réalisé par Mohamed B. Fall

(Source : Les Afriques, 16 février 2008)


Caractéristiques de la carte Maâtcard Avec une carte Maâtcard et dans le cadre d’un paiement distant, l’utilisateur n’a plus à introduire d’informations statiques comme son numéro de carte bancaire et son cryptogramme. Un code confidentiel et une simple pression sur le bouton acoustique suffisent à effectuer une transaction. En supprimant l’utilisation du numéro de carte bancaire et le renseignement des coordonnées personnelles, Unipay’s accroît la confiance dans les paiements sur Internet et garantit la sécurité totale des transactions. Le son émis par la carte utilise le canal audio des mobiles, des fixes ou des ordinateurs pour transmettre des données transactionnelles sécurisées (One Time Password, signatures, certificats). C’est donc une avancée importante dans le monde du paiement distant qui place l’Afrique au premier rang mondial des régions dotées de ce système, conçu originellement par des Africains auxquels se sont joints des Européens, des Américains et des Asiatiques. C’est un vrai projet d’intégration continental puisque deux de ces principaux pourvoyeurs de technologies sont basés en Afrique du Nord (Algérie et Maroc). Leur contribution de premier plan démontre que l’agrégation de technologies, qui n’est plus seulement l’affaire des pays développés, peut donner lieu à des réalisations riches de promesses pour nos pays d’Afrique en les dotant notamment de services de paiement mobile particulièrement innovants et adaptés pour les populations non bancarisées en particulier, et un public nomade en général.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2424/2665 Régulation des télécoms
  • 220/2665 Télécentres/Cybercentres
  • 1847/2665 Economie numérique
  • 988/2665 Politique nationale
  • 2665/2665 Fintech
  • 304/2665 Noms de domaine
  • 1010/2665 Produits et services
  • 883/2665 Faits divers/Contentieux
  • 434/2665 Nouveau site web
  • 2623/2665 Infrastructures
  • 1028/2665 TIC pour l’éducation
  • 122/2665 Recherche
  • 159/2665 Projet
  • 1726/2665 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1076/2665 Sonatel/Orange
  • 891/2665 Licences de télécommunications
  • 237/2665 Sudatel/Expresso
  • 573/2665 Régulation des médias
  • 727/2665 Applications
  • 600/2665 Mouvements sociaux
  • 895/2665 Données personnelles
  • 92/2665 Big Data/Données ouvertes
  • 344/2665 Mouvement consumériste
  • 224/2665 Médias
  • 409/2665 Appels internationaux entrants
  • 979/2665 Formation
  • 76/2665 Logiciel libre
  • 1147/2665 Politiques africaines
  • 544/2665 Fiscalité
  • 118/2665 Art et culture
  • 343/2665 Genre
  • 842/2665 Point de vue
  • 590/2665 Commerce électronique
  • 1032/2665 Manifestation
  • 220/2665 Presse en ligne
  • 90/2665 Piratage
  • 127/2665 Téléservices
  • 550/2665 Biométrie/Identité numérique
  • 188/2665 Environnement/Santé
  • 217/2665 Législation/Réglementation
  • 215/2665 Gouvernance
  • 981/2665 Portrait/Entretien
  • 97/2665 Radio
  • 429/2665 TIC pour la santé
  • 176/2665 Propriété intellectuelle
  • 46/2665 Langues/Localisation
  • 621/2665 Médias/Réseaux sociaux
  • 1142/2665 Téléphonie
  • 121/2665 Désengagement de l’Etat
  • 577/2665 Internet
  • 79/2665 Collectivités locales
  • 255/2665 Dédouanement électronique
  • 747/2665 Usages et comportements
  • 632/2665 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 332/2665 Audiovisuel
  • 1837/2665 Transformation digitale
  • 218/2665 Affaire Global Voice
  • 99/2665 Géomatique/Géolocalisation
  • 192/2665 Service universel
  • 401/2665 Sentel/Tigo
  • 122/2665 Vie politique
  • 873/2665 Distinction/Nomination
  • 31/2665 Handicapés
  • 432/2665 Enseignement à distance
  • 466/2665 Contenus numériques
  • 368/2665 Gestion de l’ARTP
  • 116/2665 Radios communautaires
  • 1015/2665 Qualité de service
  • 263/2665 Privatisation/Libéralisation
  • 92/2665 SMSI
  • 302/2665 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1561/2665 Innovation/Entreprenariat
  • 834/2665 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 31/2665 Internet des objets
  • 97/2665 Free Sénégal
  • 330/2665 Intelligence artificielle
  • 206/2665 Editorial
  • 12/2665 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous